Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin de Stephen Lawhead
( Taliesin)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Le très, très long supplice de l'Atlantide
Charis, princesse Atlante, a tout pour être heureuse. Et elle l'est! Un père, Avallach, et une mère, Briseis, qui l'aiment. Elle est belle, intelligente et semble de surcroit avoir des dons divinatoires. Grâce à cela, la princesse est aussi l'amie d'Annubi, devin et conseiller du roi. Mais, l'Atlantide est perdue, Annubi et Charis le savent… De l'autre côté de l'océan, Elphin, fils de Gwyddno, seigneur et roi de six cantrefs de Gwynedd, est considéré comme le jeune homme le plus malchanceux qui eût jamais vécu. Son père l'envoie alors au combre sur la Dyvi, dans l'espoir qu'il ramène une bonne pêche. De cette manière, il pense mettre un terme à l'infortune de son fils. Mais ce jour-là, ce n'est pas un saumon que trouvera Elphin mais bien un enfant, à qui il donnera le nom de Taliesin…
Epoustouflant! Merveilleux! Magnifique! Tels sont les qualificatifs que j'ai pu lire ou entendre sur ce livre. Vous voulez mon avis? Hum hum… LONG, TROP LONG, BEAUCOUP TROP LONG.
Même si l'histoire est captivante, il vous faudra 450 pages (sachant que le livre en fait 668!) pour découvrir la rencontre entre ces deux mondes, annoncée pourtant par la quatrième de couverture. Des noms imprononçables (on comprend pourquoi il n'y a pas encore eu d'adaptation cinématographique!) aussi bien pour les lieux que pour les personnages. Des descriptions interminables (l'auteur a-t-il réellement besoin de trois pages pour nous expliquer que l'héroïne est triste?). Pffffffffffffffffffffff. Bien sûr il faut planter le décor mais est-il nécessaire de décrire une montagne pendant 10 lignes? . D'autant plus que l'auteur ou plutôt le traducteur utilise des tournures de phrase assez étranges. Le livre est déjà assez long comme ça mais si en plus il faut relire trois fois chaque phrase, ça devient vraiment insupportable!
Et dire que Stephen Lawhead en a "pondu" cinq tomes comme ça! Je n'ose imaginer ma déception si je les avais achetés tous… Je passe très volontiers le relais des critiques à un (ou une) autre car, pour moi, le Cycle de Pendragon s'arrête ici…
Les éditions
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Taliesin [Texte imprimé], roman Stephen Lawhead trad. de l'anglais par Luc Carissimo
de Lawhead, Stephen Carissimo, Luc (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253152187 ; 8,90 € ; 01/09/2007 ; 668 p. ; Poche
Les livres liés
- Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin
- Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin
- Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur
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Les critiques éclairs (8)
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Monstrueusement addictif et bien!
Critique de Metalicsound13 (, Inscrit le 26 juin 2015, 34 ans) - 26 juin 2015
Le début pose les bases, il est tout à fait normal que ce soit lent.
Mais dès qu'on se lance on ne s'arrête plus, écrit d'une main de maître, des descriptions époustouflantes et un art de faire rêver le lecteur fantastique!
Je viens de trouver les tomes 4 et 5 après beaucoup de recherches et j'en suis très heureux, cette série est passionnante et envoûtante!
Pour moi c'est un chef-d'oeuvre hors paire!
Un superbe début de série !
Critique de Oiseau Lyre (Clermont-Ferrand, Inscrite le 17 mars 2013, 26 ans) - 23 mars 2013
Merlin enfant de l'Atlantide.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 21 février 2012
Ainsi, au lieu d'être fils d'un démon et d'une jeune vierge, Merlin serait la progéniture de Taliesin le barde et Charis, princesse de l'Atlantide.
Mais on en apprend aussi sur l'Atlantide, le récit étant narré un coup par Charis, un coup par un narrateur externe nous montrant la vie de Taliesin. J'ai donc beaucoup aimé le côté 'ludique' de ce roman.
En revanche, ce qui m'a profondément déçue, c'est le style de Stephen Lawhead. Alors que tous les éléments étaient réunis pour créer un très bon cycle, l'auteur se contente de formulations on-ne-peut plus simples qui nous plongent, par moments, dans l'ennui. L'action est immédiatement freinée du fait de ce manque de vocabulaire et de style bien défini. On dirait que l'auteur s'essaie à l'écriture dans ce premier tome alors que, dans certains passages, j'ai trouvé la plume de Lawhead appréciable. Peut-être que le tout s'arrange dans les tomes suivants ? Je l'espère, car ce défaut, qui n'est pas des moindres, me fait profondément hésiter à poursuivre ce cycle qui m’apparaissait pourtant si prometteur.
Entre plaisir assez bref et ennui plus constant.
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 15 août 2010
Les origines de Merlin imaginées ici sont plutôt originales, bien que je ne sois pas une grande spécialiste du Cycle Arthurien. Nous suivons le barde Taliesin, fils adoptif du seigneur Elphin et d'un autre côté, c'est Charis, princesse d'Atlantide, qu'il nous ait donné de découvrir.
Le début fut assez laborieux, et j'ai eu un peu de mal à me familiariser avec l'écriture de l'auteur. Au bout d'un moment, ca allait déjà mieux. Certains passages sont très prenants et on a vite envie de savoir la suite (notamment les complots contre le Grand Roi de l'Atlantide, les débuts de Taliesin, les danses sacrées dans l'arène, etc) mais, plus souvent, je me suis trouvée lassée par la lenteur du récit. Les descriptions ne me dérangeaient pas mais plutôt la façon dont c'est décrit.
Autre chose qui me dérange, c'est la forte christianisation du récit dans le dernier quart du livre. La présence du christianisme est normale mais on présente ici Taliesin et Charis comme des convertis et par conséquent, je suppose que Merlin, leur fils, portera allégeance au Dieu unique aussi (ce qui se retrouve confirmé par des commentaires que j'ai lu sur ce deuxième tome). Cependant, il me semble que Merlin était un païen... La lutte entre les anciennes croyances et le christianisme montant était une partie très intéressante que j'espérais voir approfondie ici, ce qui ne fut pas vraiment le cas.
Il n'empêche que j'ai vraiment apprécié certains passages tout comme l'Atlantide imaginée ici par l'auteur m'a vraiment charmée. Et certains personnages m'ont fasciné. Si je continue un jour le cycle (ce qui est peu probable), ce sera uniquement pour savoir ce que devienne Morgian et Annubi.
En conclusion, ce livre me laisse un sentiment mitigé, entre plaisir assez bref et ennui plus constant. Je pense que je vais me tourner vers autre chose pour mieux connaître le monde arthurien.
Nouvel angle des origines de Merlin l'Enchanteur
Critique de _Sabri_ (, Inscrite le 28 janvier 2010, 43 ans) - 19 février 2010
Dans cette série, Stephen Lawhead nous présente une toute nouvelle perspective fantastique de l'histoire d'Arthur.
Elle débute avec les origines de Merlin: Taliesin. J'ai été enchantée par la description de l'Atlantide. On voudrait croire qu'un tel endroit a bel et bien existé et sa disparition en est encore plus tragique. Charis est un personnage solide, complexe et tellement attachant. On la retrouve tout au long des autres romans et on est toujours content de la retrouver. Avallach s'avère être un personnage en évolution à qui on s'attache également. Et que dire de Taliesin ! Ce personnage est pour moi un mystère délicieux auquel on aime repenser. Son origine est tout à fait merveilleuse.
Bref, ce roman a grandement éveillé ma curiosité dès le début et j'ai découvert une très grand curiosité qui m'a mené à dévorer la série au grand complet ! Quand j'ai eu terminé cette série, j'aurais tant voulu qu'elle continue !
bonne histoire
Critique de Pdesrosi (, Inscrit le 24 octobre 2008, 66 ans) - 16 avril 2009
Voilà une histoire de fantasy très agréable a lire.
Et toc un chevalier!
Critique de Piper (, Inscrite le 3 novembre 2004, 34 ans) - 3 novembre 2004
Meuuu non, c'est pas si long....
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juillet 2004
Taliesin veut dire front clair dans la langue Bretonne, et c'est ainsi qu'est nommé l'enfant trouvé dans les eaux par Elphin, l'héritier malchanceux du royaume du roi Gwyddno. A dater de sa découverte, la poisse quittera Elphin et c'est auréolé de succès qu'il parcourra la vie.
Parallèlement nous suivons pas à pas la princesse Atalante Charis; Ces 2 héros principaux se retrouvent exilés loin de leur terre natale, l'un par les guerres des temps de ténèbres, l'autre par la destruction de l'Atlantide; De leur amour naîtra Merlin, mais nous les quittons peu après sa naissance.
668 pages ! Mais où sont-elles passées ? Je concède un début quelque peu laborieux, le temps de se familiariser avec la narration, alternance Atlantide-Bretagne, et surtout les innombrables personnages aux noms difficilement prononçables... Le temps d'assimiler aussi les descriptions, parfois longuettes, mais nécessaires !
Une fois bien installés dans tout ça, on visualise tout, on parcourt les chemins avec les héros, on apprend, on comprend. Et jamais on ne se désintéresse. Je dirais même que le rythme va crescendo. On a peine à s'arrêter, surtout sur une si triste fin....
Bref, un bel et bon roman de fantasy. Sans nul doute, une connaissance préalable des légendes Arthuriennes m'aurait permis de démêler la romance des faits établis, et surtout de faire la part des choses avec ce que j'ai pu lire dessus par ailleurs et tout aussi romancé, mais le plaisir de la lecture était déjà lui bien présent.
Forums: Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin
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