Glamour attitude de Jay McInerney

Glamour attitude de Jay McInerney
( Model behavior)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Pendragon, le 29 juillet 2002 (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (43 110ème position).
Visites : 4 701  (depuis Novembre 2007)

Attitude !? ou absence d'attitude !?

Après avoir lu « Le Dernier des Savage » que j’avais tout simplement trouvé grandiose, je me devais de lire un deuxième roman de McInerney. C'est chose faite !
Avec « Glamour », McInerney nous propose une incursion dans le monde superficiel de la mode et du cinéma et c’est au travers de l’oeil d’un journaliste mondain que l'on suit ainsi les frasques de ces personnages d'autant plus vides que l'écran, reflet de leur image, est plein…
Le héros, plutôt anti-héros, raconte son fiasco sentimental dans le cadre de la vie cosmopolite de Manhattan. A moins que ce ne soit l'inverse, raconte-t-il Manhattan au travers des aléas de sa vie ? Toujours est-il que le roman se fait l'écho de toutes les histoires sans importance, sans profondeur et sans âmes qui animent les fantômes du show-business…
Ce roman fait évidemment indéniablement penser au « Glamorama » de Brett Easton Ellis, voire même à « Zombies » du même auteur (tiens !) et dans une moindre mesure aux « Mémoires d'un jeune homme dérangé » de Beigbeder. Il semble en effet que ce soit la mode de cracher dans la soupe qui nourrit…
Personnellement, je ne trouve pas un grand intérêt à visiter toutes ces âmes superficielles, mais cela reste une affaire de goût !
Cela dit, le style de ce livre est réellement intéressant et McInerney est certainement un auteur à lire et à relire, car il sait manier la plume avec tout l’art des grands ! Mais, je ne puis décemment vous conseiller ce livre-ci… à moins que vous n’aimiez le voyeurisme gratuit, les potins, les paparazzi, le choc des photos sans le poids des mots.

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Superficiel et léger

5 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 février 2018

Ce roman restitue ce qu'il y a de plus superficiel et cynique dans le monde de la mode, par le biais du regard d'un sarcastique photographe et journaliste, qui finit par payer sa posture. Ce livre fait sourire assez souvent, rire quelquefois, mais il reste assez vain, et il n'est pas sûr que j'en retienne quelque chose. Et, à force de se confronter à ce cynisme, cela en devient irritant. Il vient à en désespérer de ne trouver aucune profondeur dans le milieu de la mode et du journalisme spécialisé. Le Diable s'habille en Prada était beaucoup plus senti. Après, c'était mon premier livre de l'auteur. Vu les critiques précédentes, je devrais m'enquérir de découvrir ses autres écrits.
Il était vendu au Grand Palais, à l'espace-librairie en sortie de l'exposition consacrée à Irving Penn.

Dangereux playboy

7 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 4 février 2014

Je plaisante bien sûr, car dans ce livre le personnage dont narre McInerney n'a pas l'air d'un aventurier mais plutôt celui d'une folle tordue toujours du coté de ceux qu'il faut... Par exemple dans la boîte à strips ou il caricature les hommes dedans et non les femmes qui font ce boulot. Evidemment c'est plus facile.

Ce qu'il ne dit pas c'est que peut-être ont-elles choisies en toute conscience cette profession; ou encore est-ce un vice dont certaines souffrent horriblement, ou sont-elles accros au fric, et j'en passe ! Mais non, on a le droit au couplet "que doivent-elles raconter par-derrière" et compagnie. Surtout que l'auteur nous parle juste avant d'une merveilleuse escort-girl à la peau couleur café se faisant 1000 dollars par soir dont personne ne refuserait: Ah oui, vraiment ? Bref, il faut avoir l'habitude de l'écriture parfois caricaturale de Jay McInerney mais comme globalement, jet-set ou non, tout a l'air vrai je ne jetterais pas cet ouvrage aux ordures. Aussi j'aime bien quand Jay/Connor confesse que l'argent achète bien des choses avec la notion qu'il n'est finalement qu'un pauvre frustré branchouille de plus qui fait très attention aux conventions: c'est plutôt rare dans le genre aveu...

Donc au contraire de ce que son public chéri pourrait penser, oui je l'ai lu jusqu'à la fin et je pense vraiment que dans ce roman (qui est par ailleurs un de ses meilleurs, et de loin) d'autres de ces commentaires gagneraient beaucoup à être connus.


Bien d'accord avec Pendragon !

6 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 16 août 2002

Ce livre est, pour moi, le moins bon de McInerney. "Trente ans et des poussières" et surtout "Le dernier des Savage", "Bright Light Big Cities" et surtout "Toute ma vie" sont de loin supérieurs.

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