Comme des larmes sous la pluie de Véronique Biefnot
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Superbe...
Simon Bersic est un écrivain talentueux que le succès ne parvient pas à consoler; depuis la mort de sa femme, il élève seul son fils et demeure inconsolable.
Naëlle est une jeune femme solitaire dont le mystère et la beauté attirent bon nombre de regards.
Lorsque les deux amants se retrouvent, c'est au coeur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique.
Ce premier roman est tout simplement l'un des meilleurs que j'ai pu lire récemment! S'il y avait eu une case en plus, je lui aurais attribué une sixième étoile. Ce roman est vraiment haletant; impossible de le quitter une fois la première page lue. C'est dire la puissance qu'il s'en dégage! L'écriture est divine ainsi que l'intrigue: le scénario est entrecoupé d'énigmatiques interventions d'une petite voix enfantine. Bref, je n'en dirai pas davantage. Ce roman est une très très belle découverte, il laisse des traces et je regrette de l'avoir terminé si vite!
Les éditions
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Comme des larmes sous la pluie [Texte imprimé], roman Véronique Biefnot
de Biefnot, Véronique
H. d'Ormesson
ISBN : 9782350871677 ; 20,00 € ; 05/05/2011 ; 324 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Quand l'amour répare les fragilités psychologiques
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 30 mars 2015
Cette histoire est pleine de surprises, de délicatesse et de sensibilité aussi, écrite avec beaucoup de poésie. Et comme c'est agréable cette littérature belge où l'on peut retrouver ses repères ! Un petit bijou ! Dommage qu'il faille de nouveau lire une histoire d'écrivain, encore une !!!
une trilogie qui se tient
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 28 août 2014
D’une part l’auteur nous plonge dans les scènes de vie du monde réel d’une ville européenne moderne où se tissent des liens sociaux tout à fait ordinaires entre amis, ponctués de dialogues des plus communs. Mais de l’autre, elle sonde à travers des voix plurielles de mystérieux fantasmes et ose mettre en lumière l’horreur de faits divers qui ont secoué la Belgique récente, mettant à vif avec précision nos pires hantises. Mais la magie de l’écriture fait naître de ce cloaque des vols de papillons glorieusement libres : ouf ! Trois livres qui célèbrent des métamorphoses successives qui naissent en spirales à moins que l’on ne parle carrément de rédemptions.
Dans « Comme des larmes sous la pluie », il y a cet écrivain, Simon Bersic qui se remet difficilement de la perte de sa femme et qui du fond de l’abîme de tristesse où il se noie se métamorphosera en ange gardien par la rencontre d’une âme fracassée par l’expérience d’une jeunesse abominable. Tout l’art de Véronique Biefnot est de promener le lecteur dans la géographie mystérieuse des secrets, nous faire entendre une voix enfantine lourde de symbolique, nous égarer dans les méandres de la reconstruction d’une personnalité, sans aucun jugement, comme Simenon. Mais avec une réelle passion pour la vie.
L’envoûtement continue avec « Les murmures de la terre » où le rêve amoureux de Simon se déleste de tout égoïsme : le souci de l’autre passe en premier. Il laisse en effet sa compagne Naëlle assaillie par les cauchemars et le mal de vivre, effectuer un voyage initiatique en Bolivie. L’art de la narratrice nous emmène dans l’exploration du monde amérindien, de sa sagesse et de ses sortilèges. Le souffle romanesque s’y déploie dans toute sa puissance, évoquant la forêt amazonienne, les cultures ancestrales chatoyantes et les forces spirituelles de la nature, conjurant au passage pour Naëlle le déni de sa sexualité. Comme dans tout bon roman, on est happé dès la première ligne, et lorsqu’on le lâche à la sortie du chaos, on est sous la sensation d’avoir ajouté du vécu exceptionnel à notre vécu quotidien. Et comme Simon, on s’aperçoit que « confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.» S’agirait-il de la féminité?
Le dernier volet, « Là où la lumière se pose » nous laisse toujours aussi émus devant l’amour inconditionnel de Simon et son approche bienveillante du monde. Cette fois, toujours sur le mode de la liberté et de la quête existentielle, le défi de Naëlle est de l’ordre de l’exploit physique dans lequel elle entraîne son compagnon de fortune. Plongée dans les replis de la terre pour arracher un art de vivre qui conjurera la mort. Plongée dans l’univers tout aussi asphyxiant des sectes pour retrouver une sœur dont elle a été séparée à l’âge de huit ans. La question de l’identité sexuelle de Naëlle et sa force de caractère rendent la lecture haletante. Est-elle Une ou plusieurs ? L’un ou l’autre ? L’une et l’autre ? Qu’en est-il de notre propre approche ? Dès le premier roman l’écriture a des allures de mosaïque étourdissante et on se demande souvent quelle voie, quelle voix emprunter… . Toujours dans sa réflexion sur la famille et les liens du sang, Véronique Biefnot aborde aussi la relation père /fils orphelin de mère, une problématique exploitée avec finesse par la romancière qui souligne à nouveau le danger des addictions psychologiques vénéneuses et celui la fascination pour les gourous de toute espèce.
La force d’une trilogie est tout l’art est d’éviter les redites et permettre tout de même de pouvoir lire chaque livre isolément. Véronique Biefnot maîtrise cet art car le renouveau et l’amplification dramatique sont chaque fois au rendez-vous.
Lien : http://artsrtlettres.ning.com/group/…
Mal écrit, cousu de fil blanc, tout simplement mauvais !
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 22 août 2012
Un exemple de l’écriture de Biefnot ? Voici : « ses premiers pas le long de cette route comme ceux du faon qui, à peine né, parcourt la prairie ».
Au secouuuuurs !
profond et troublant
Critique de Amy37 (Tours, Inscrit le 13 octobre 2011, 39 ans) - 27 octobre 2011
Haletant du début à la fin, j'ai été transporté dès les premières pages par l'histoire de cet homme si courageux.
Un récit passionnant et palpitant.
A recommander à tous les amateurs d'histoires mélancoliques.
Ne boudez pas votre plaisir et laissez-vous emporter par cette histoire de Véronique Biefnot !!
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