Un épisode sous la Terreur de Honoré de Balzac

Un épisode sous la Terreur de Honoré de Balzac

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Exarkun1979, le 20 octobre 2011 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 783ème position).
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Un épisode sous la terreur

En 1793, une vieille dame qui est une religieuse doit aller chercher un paquet. Elle s’aperçoit vite qu'est est suivie par un homme mystérieux. Après avoir amené son paquet à un vieux prêtre, l'inconnu se manifeste. La question est de savoir si ses intentions sont bonnes ou hostiles.

Ce petit roman de peu de pages se lit vraiment comme un suspense. Tout le long de ma lecture, je me demandais qui était cet inconnu et que voulait-il aux personnages principaux.

Ce livre m'a vraiment donné le goût d'en connaître plus sur la révolution et la période de la Terreur.

Ce roman fait partie des Scènes de la vie politique dans la Comédie Humaine.

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Les éditions

  • Un épisode sous la Terreur
    de Balzac, Honoré de

    ISBN : SANS000028521 ; 14/03/2013 ; 20 p. ; ebook
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Une petite histoire dans la Grande Histoire de la Révolution

8 étoiles

Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 16 septembre 2024

C’est une nouvelle de Balzac qui raconte, comme le titre l’indique, un épisode qui s’est déroulé à l’époque de la Révolution Française, sous la tristement célèbre Terreur. Une petite histoire dans la Grande Histoire qu’a été cette immense Révolution.

Le lendemain de l’exécution du roi, en janvier 1793, on suit une vieille dame dans les rues enneigés et vides de Paris. Que fait-elle là et ou va-t-elle ? Elle presse le pas car elle est suivie par un homme. Qui est-il et que lui veut-il ? Ami ou ennemi ? L’histoire qu’on va lire commence ainsi et accroche dès ce début notre intérêt, et qu’on suivra jusqu’à son dénouement, qu’on aura plus ou moins deviné. Car la mystérieuse identité de l’homme inquiétant qui suivait cette vieille dame dans les rues désertes et mal éclairées du Paris de ce soir-là, est finalement assez facilement discernable. Du moins, j’ai eu ma petite idée et elle s’est confirmée par la fin.

Une bonne petite histoire au final, qui se lit presque comme un thriller, avec ses mystères et ses interrogations et on ne lâche pas jusqu’à ce qu’on soit délivré, après 19 pages seulement, dans l’édition où je l’ai lu. Une histoire un peu à part dans l’univers de Balzac, même si on y retrouve ici aussi des personnages apparentés à d’autres de la Comédie Humaine.

La peur.

9 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 20 mars 2021

Qui est cette femme qui marche d'un pas hésitant dans la nuit de Paris ? Et qui est cette ombre qui la suit ? La peur se sent partout.
Nous sommes au lendemain de l’étêtage royal. Louis le seizième a payé le prix fort d'une crise qu'il ne comprenait pas.
La France vit ce que vivra bientôt la Russie avec Lénine. On se surveille, on se trahit, on se dénonce. Les partisans du roi, les prêtres qui veulent garder leur foi (ainsi que ceux qui ont une parole de trop) sont guillotinés. Paris sent le sang !

Cette nouvelle, d'une grande sensibilité, donne une autre image d'un Balzac qui n'oublie rien des pages cruelles de l'histoire de son siècle.

Excellent texte.


PERSONNAGES

– Sœur AGATHE : sœur du duc de Langeais, beau-père, émigré en 1793, de la duchesse Antoinette de Langeais (La Duchesse de Langeais, 1839). Née de Béthune-Charost dans le premier état de la nouvelle.

– L'abbé de MAROLLES : prêtre insermenté. Il a échappé aux massacres des Carmes (7 septembre 1792).

– Sœur MARTHE : née Beauséant. Née de Lorge ou de Béthune-Charost dans le premier état de la nouvelle. Balzac avait entre-temps raconté l'histoire de sa nièce, la vicomtesse de Beauséant, dans La Femme abandonnée (1832).

– M. et Mme RAGON : anciens parfumeurs de la cour, à l'enseigne, rue Saint-Honoré, de La Reine des Fleurs. Ils n'apparaissent que dans la nouvelle version (1842) de l'épilogue. Balzac leur avait fait jouer un rôle de premier plan dans César Birotteau (1837), où Mme Ragon est présentée comme la soeur du juge Popinot.

– Charles-Henri SANSON (1739-1806) : personne réelle. « Exécuteur des arrêts criminels » à Paris de 1755 à 1795 et bourreau de Louis XVI (21 janvier 1793) ; exécuteur de Marie-Antoinette (16 octobre 1793). Son fils, Henri-Nicolas-Charles (1767-1840), lui succéda en 1795. Il avait assisté son père lors de l'exécution de Louis XVI. Charles-Henri reparaît dans la quatrième partie de Splendeurs et misères des courtisanes (1848).

– Mucius SCAEVOLA : nom de club d'un ancien piqueur du prince de Conti, propriétaire de l'immeuble, au faubourg Saint-Denis, où il héberge et protège soeur Agathe et soeur Marthe, ainsi que l'abbé de Marolles.

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