La paix du ménage de Honoré de Balzac

La paix du ménage de Honoré de Balzac

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Exarkun1979, le 17 octobre 2011 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 884ème position).
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La paix du ménage

Ce court roman de Balzac est une image de la vie mondaine lors du XIXe siècle lors du règne de Napoléon. Lors d'un bal, deux jeunes nobles font un pari pour savoir qui réussira à séduire une belle et jeune inconnue à la robe bleue. Tout au long du livre, on apprendra à découvrir qui est cette jeune femme qui fait tourner bien des têtes.

Le style de ce livre ressemble beaucoup à celui d'un pièce de théâtre dans le sens qu'il y a une unité de temps et de lieu. Balzac nous fait revivre la courtisanerie et l'interaction entre des gens du XIXe siècle avec ce bal. Il nous permet de mieux connaître la vie mondaine de cette classe de gens. C'est pour ça que le roman est classé dans la Comédie Humaine dans la catégorie des Scènes de la vie privée.

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Les éditions

  • La paix du ménage [Texte imprimé] Honoré de Balzac
    de Balzac, Honoré de
    l'Herne / Carnets de l'Herne
    ISBN : 9782851972569 ; 7,00 € ; 17/05/2013 ; 80 p. ; Poche
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Du danger de troubler la paix des ménages

8 étoiles

Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 15 septembre 2024

« La paix du ménage » est une nouvelle qui fait 39 pages dans l’édition où je l’ai lue. Elle a été rapide à lire, d’autant plus que l’histoire qu’elle raconte est prenante. Tout en tournant les pages, on se demande comment tout cela va se terminer.

« Tout cela », c’est quoi ? C’est un chassé-croisé amoureux entre plusieurs personnages, où tromperie, ruptures, mensonges, manipulations, vengeances en composent toute la trame, dans le cadre d’une fête donnée en 1809, époque où la gloire de Napoléon et de l’Empire était à son faîte, par M. de Gondreville, personnage important du Paris d’alors, mais son rôle s’arrête là. Il fournit le cadre de la nouvelle, un bal où étaient attendus Napoléon et Joséphine, mais, nous dit l’auteur, ils n’y parurent pas car une dispute avait éclaté « entre ces augustes époux ». Mais si l’empereur et l’impératrice n’y vinrent pas, ceux qui y étaient et plus particulièrement ceux et celles autour desquels la nouvelle est bâtie ne vont pas manquer de donner bien de l’intérêt à toute l’histoire. Ce sont Mme de Vaudremont, le maître des requêtes Martial de la Roche-Huron, le général Moncornet, le colonel Soulanges, une douairière et une jeune dame inconnue que tout le monde, en la voyant obstinément assise et ne participant pas aux danses, se demande qui elle est et ce qu’elle fait ici ainsi. Tout ce petit monde va se chercher, s’éviter, se rejeter, se tromper, au long des discussions que les uns vont entreprendre successivement avec les autres. On craint que ça ne finisse en coup d’éclat sanglant. Et la fin arrive…

Toute l’action de la nouvelle se déroule presque uniquement sur le lieu du bal. C’est densément écrit malgré la brièveté des pages, tout est bien construit et amené à sa conclusion qu’on n’attendait pas forcément, par la seule grâce de dialogues élaborés pour servir justement la conduite de l’action jusqu’au bout, et notre intérêt s’y laisse prendre facilement et ne fléchit pas. On sent que l’auteur a pris le temps de mûrement réfléchir à son élaboration. C’est une petite réussite qu’il faut signaler, avec une fin bien balzacienne, finalement.

la fin sauve le texte

4 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 28 août 2020

Un bal est donné chez le comte de Gondreville, avec un rare étalage de luxe au milieu duquel une inconnue en robe bleue, discrète et timide, tranche avec l'étalage de bijoux et de tenues les plus outrancières. L'inconnue est d'une beauté simple, elle attire tous les regards et reste étrangement seule en refusant toutes les demandes de danse.
Sauf une...

Qu'en penser ? Très franchement la lecture est ennuyeuse à mourir (mais les histoires de bal ne sont pas mes sujets favoris). La fin est époustouflante et récompense quelques moments d'ennui

A noter que Madame de Vaudremon, malgré la bonne intelligence dans laquelle elle vécut dans la réalité avec le Comte de Montcornet, fut une des victimes de l'épouvantable incendie qui rendit à jamais célèbre le bal donné par l'ambassadeur d'Autriche, à l'occasion du mariage de l'empereur Napoléon avec la fille de l'empereur François II.


Paris
Datation de l'histoire : novembre 1809
Personnages principaux :
Le comte de Montcornet
Madame de Vaudremon
Le baron de la Roche-Hugon
La femme du comte de Soulanges
Le comte de Gondreville

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