Les souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe
( Die Leiden des jungen Werther)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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A la folie...
Goethe? ...C'est pas un vieil allemand chiant ça? Et bien non!
Mon seul souvenir de lui était une lecture lointaine d'un Faust qui ne m'avait pas laissé une impression des plus agréable, mais la j'ai comme une soudaine envie de le relire...
Oui, bien sûr on pourra vous dire que ce roman est l'archétype du romantisme allemand et blablablablabla. Ce n'est pas ce genre de remarque qui me pousse à lire, par contre qu'on dise qu'il s'agit là d'un thème universel (une histoire d'amour tragique) mais traitée intelligemment et sans mièvrerie excessive. C'est déjà plus intéressant!
Tous ceux qui ont un jour été amoureux se reconnaîtront fatalement dans certains passages de cet ouvrage. Les autres je les plains...
Plantons le décor brièvement: Werther, jeune homme sensible et intelligent s'éprend de Charlotte lors d'un bal. Le problème (car il y en a toujours) c'est que Charlotte est promise à Albert. Malgré le fait qu'il soit au courant Werther ne peut commander ses sentiments qui le poussent vers la jeune fille, ils vivent donc très proches l'un de l'autre jusqu'au retour du futur mari, puis quand il revient il s'instaure une sorte de ménage à 3 (au niveau sentimental, pas physique), situation qui devient intenable pour Werther (comme pour tout le monde d'ailleurs). Arrive alors ce qui doit arriver.
Dit comme ça ça n'a rien de très emballant ni original, et pourtant je vous conseille vivement ce livre, parce que Goethe est un poète et qu'il magnifie tout cela.
L'amour c'est tellement puissant que c'est un peu une maladie mentale qui balaie la raison sur son passage, puissions nous tous poursuivre notre folie jusqu'au bout comme Werther, car il est déjà mort celui qui supporte qu'on déchire son idéal.
Les éditions
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Les souffrances du jeune Werther [Texte imprimé] Goethe trad. de Pierre Leroux rev. par Christian Helmreich introd. et notes par Christian Helmreich
de Goethe, Johann Wolfgang von Helmreich, Christian (Editeur scientifique) Leroux, Pierre (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253096405 ; 3,90 € ; 01/04/1999 ; 220 p. ; Poche -
Les Souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe
de Goethe, Johann Wolfgang von
Gallimard / Folio
ISBN : 9782070364961 ; 0,09 € ; 07/12/1973 ; 184 p. ; Poche -
Les souffrances du jeune Werther
de Goethe, Johann Wolfgang von Helmreich, Christian (Commentaires) Leroux, Pierre (Traducteur) Helmreich, Christian (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de Poche
ISBN : 9782253163534 ; 30/11/2012 ; 221 p. ; Format Kindle -
Les Souffrances du jeune Werther [Texte imprimé] Goethe trad. de l'allemand par Bernard Groethuysen préf. et notes de Pierre Bertaux
de Goethe, Johann Wolfgang von Bertaux, Pierre (Préfacier) Groethuysen, Bernard (Traducteur)
Gallimard / Folio bilingue
ISBN : 9782070382699 ; 11,50 € ; 01/01/2011 ; 393 p. ; Poche -
Les souffrances du jeune Werther
de Hoffmann, François-Xavier (Acteur) Goethe, Johann Wolfgang von
Livraphone
ISBN : B0013FW252 ; EUR 17,80 ; 20/11/2008 ; 1 p. ; CD MP3
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Les critiques éclairs (20)
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Où est passé la subtilité des classiques ?
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 3 août 2023
Je comprends mieux pourquoi je n'aime pas trop le romantisme. Werther est insupportable de mièvrerie.
Ce roman ne parle pas d'amour, il parle du nombril blessé et froissé de Werther, dont l'immaturité sentimentale est flagrante du début à la fin.
Au secours.
On a beau me dire qu'il ne faut pas juger selon notre époque, je ne suis pas d'accord car avant Goethe on parlait d'amour bien mieux que ça, j'en suis certain. Je pense à Racine, par exemple.
J'aime bien sûr les poètes romantiques (Musset, etc) mais la célébrité de cet auteur reste encore une énigme pour moi
Un classique allemand fondateur
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 3 août 2023
Werther est un jeune homme qui s'installe à Weltzlar. Il aime dessiner et se plaît en communion avec cette nature immuable. Lors d'un bal, il rencontre Charlotte, jeune femme fiancée à Albert. Même s'il sait qu'elle n'est pas célibataire, il tombe amoureux d'elle. C'est ce qu'il raconte à son destinataire par le biais de ses lettres dans lesquelles nous suivons ses souffrances, ses pensées sur l'existence et sur les hommes et son incapacité à oublier Charlotte et à vivre sans elle. Le suicide est l'un des thèmes évoqués dans sa correspondance.
Le roman se divise en deux parties : la première se compose des lettres de Werther sans que nous ayons accès aux lettres de réponse de son correspondant, la seconde partie est prise en charge par un autre narrateur. Le roman est touchant et repose sur une écriture poétique et dense. Evidemment, un lecteur du XXIème siècle pourra trouver ce texte daté et les réactions des personnages trop excessives, mais il faut remettre cette oeuvre dans son contexte et ne pas la regarder avec nos yeux contemporains, qui fausseraient notre lecture. Ce roman est inspiré d'événements vécus par l'auteur, mais aussi par une autre affaire. Le réel a donc bel et bien nourri ce roman.
A la peinture de la passion amoureuse et de la souffrance engendrée par un amour impossible, s'ajoutent des réflexions du personnage sur le monde qui l'entoure. Et ses pensées sont intéressantes et nuancées. Cette démarche argumentative est très plaisante car elle pourrait presque renouer avec certains penseurs qui l'ont précédé qui cherchaient à instruire et plaire. Ainsi, Goethe dépeint la passion avec des termes justes et poétiques tout en intégrant les pensées de son personnage. En revanche, il exprime sa réserve face aux personnes qui usent de la raison pour juger les sentiments, rappelant que raison et passion ne font pas bon ménage.
Cette oeuvre est forte, très poétique surtout lorsque la nature est convoquée soit comme cadre spatial, soit à des fins métaphoriques, et ce roman est une magnifique introduction pour comprendre le mouvement du romantisme.
Trop classique
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 9 février 2018
Le jeune Werther, qui est le comparatif de « Werth » et qui signifie « Plus cher » est donc un personnage romanesque mais qui relate soit des épisodes de la jeunesse de Goethe, soit des anecdotes imaginaires se greffant au vécu de l’auteur.
L’édition que j’ai utilisée est préfacée, annotée et commentée de long et en large, car sans cela, et d’ailleurs même avec, le lecteur restera dans la difficulté pour se frayer un chemin et tenter de suivre un fil conducteur.
Ces lettres sont parsemées de bons mots ou de préceptes étonnamment modernes pour un texte rédigé en 1774 et bien entendu le style est d’une grande poésie, fait constamment référence à des épisodes bibliques ou mythologiques, mais cette densité nuit à la fluidité et à la compréhension.
Un grand classique, j‘ose dire trop grand pour y trouver un réel intérêt autre que l’ajout d’une couche à sa culture générale.
"Oui, je ne suis qu'un voyageur, un passager sur la terre ! Et vous donc, êtes-vous davantage ?"
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 17 mai 2013
Ce qui rend la vie réelle ou ce qui lui donne sa substantifique moelle, donc. Et puis le vrai ne se monnaye pas. Peut-être pourquoi d'ailleurs j'ai trouvé le ton de ce classique scandaleusement moderne; même si son noyau rend son atmosphère malsaine, ou très perverse si ce n'est, au fond, contagieuse, puisque Werther n'étant pas seulement qu'un naif béat. Au lecteur de juger.
Pour la deuxième fois
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 25 décembre 2011
Il faut tout de même en vouloir que de se suicider car on ne peut plus vivre car la personne que l'on aime est marié à un autre , et que cela en devient impossible de (sur)vivre en vivant à côté , ou même pas d'ailleurs .
Surtout de l'ennui !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 9 décembre 2011
Peut être, est ce une question d'époque, mais je suis stupéfaite que nombre de jeunes se soient suicidés après la lecture de cet ouvrage, par mimétisme !
Werther ratiocine et gémit à souhait et Charlotte se drape dans sa vertu .....
Désolée pour ceux qui ont aimé, moi, j'ai peiné à le finir avec essentiellement de l'ennui et de l'agacement devant ce qui m'a paru un étalage de mièvreries ....
Grand classique
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 18 avril 2011
Werther est hystérique pour moi et ce triangle amoureux est d'un ennui.
Je sais bien que pour l'époque c'est énorme mais franchement là j'ai vraiment frôlé l'overdose.
Mais il est vrai qu'il est à lire !
werther's original
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 4 avril 2010
Je suis une grande inconditionnelle
Critique de Lya (Paris, Inscrite le 17 mars 2009, 44 ans) - 18 mars 2009
Quoi de plus riche en fantasmes qu'un livre sur l'amour impossible?
Un vrai classique incontournable qui m'a bouleversé... J'aime cette écriture et tout ce qu'elle dégage.
Pas du tout mon style de lecture...
Critique de Clemclemi (, Inscrite le 9 janvier 2008, 31 ans) - 9 janvier 2008
Ma professeur de français nous l'a fait étudier et je l'ai trouvé tout ce qu'il y a de plus ennuyeux ! Je n'ai pas aimé l'histoire.
Amour, passion et mort
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 11 novembre 2007
Une intrigue somme tout assez banale (un amour impossible) mais le charme de l'écriture d'antan et une sublime description des sentiments.
On se prend rapidement dans l'histoire et on vibre avec Werther.
Passion selon Goethe
Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 16 octobre 2007
Il y a plus de destruction que d'amour dans ce livre.
Mal et bien à la fois.
Ouch !
Charme suranné
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 16 septembre 2006
L'histoire en elle-même est simple : Werther est amoureux de Charlotte, et celle-ci semble l'apprécier également mais elle a déjà un galant homme qui lui est destiné. Etant donné que Werther éprouve pour Charlotte des sentiments très forts et exclusifs, arriva ce qui devait arriver ....
C'était pour moi un peu un examen de passage pour savoir si je peux approfondir un peu Goethe et ma foi, je pense que je me risquerai probablement de nouveau à le lire .
l'auto déchéance
Critique de Teka (, Inscrite le 16 avril 2005, 37 ans) - 16 avril 2005
Quelles belles souffrances !
Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 20 février 2005
La passion qu’éprouve Werther pour Lotte sera finalement meurtrière, seule voie d’issue à un amour qui n’en a pas.
La force des sentiments qui animent Werther est telle que tout se qui fut beau devient insupportable au plus, le temps passant, le héros se rend compte de l’impossibilité d’un tel amour.
Les souffrances de ce jeune Werther sont l’expression intrinsèque des sentiments que font naître toutes les amours impossibles ou jamais atteintes.
Les commentaires ne sont guère utiles. C’est par la force des mots et la puissance des sentiments qu’il faut se laisser porter…jusqu’au bout.
Souffrir
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 23 août 2004
J'ai distingué deux parties importantes et essentielles: la souffrance intérieure de Werther, celle que nous visons avec lui, qui nous ronge et fait mal. Et puis le regard extérieur que l'entourage peut avoir sur un être qui souffre au point de vouloir en finir (avec la particularité ici que c'est une jeune homme, ça ajoute beaucoup d'intensité à la force du geste, raté ou non).
C'est un regard réaliste et très dur sur la passivité, volontaire ou non, de nos contemporains face à la souffrance. De quoi méditer longuement.
Un livre grandiose!!!
Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 23 août 2004
Mais plus le temps passe, plus ses peines deviennent grandes, ses douleurs aiguës et ses souffrances profondes. La mort, avec un parfum de délivrance, commence imperceptiblement a hanter toutes ses pensées. Il ne veut plus être le spectateur déchiré des jours de bonheur qu’il aurait pu toucher auprès de son aimée. Alors un matin, il se réveille avec cette conviction funeste, il veut mourir…
Ce roman épistolaire est extrêmement émouvant et touchant. La détresse de Werther éclate dans chaque mot; on ressent tout le poids des sanglots que le malheureux Werther a tant de mal à retenir. Ce personnage nous est tout de suite particulier, on se retrouve pleinement en lui, peut-être même trop. Et puis n’est-ce pas terrible, cet homme qui a la volonté ferme de mourir car il sait pertinemment qu’il n’atteindra jamais la félicité suprême, qu’il n’aura jamais sa Charlotte???
Par ailleurs, et pour comble du pathétique, après avoir raté sa vie, c’est sa mort qu’il rate en manquant quelque peu le coup de pistolet qui aurait dû le tuer, mais qui le laisse encore vivant pendant quelque heures dans un état lamentable auquel assistera, accablée, sa Charlotte.
Le style du roman est bien-sûr très poétique et raffiné, toujours teinté de cette exaltation romanesque dont seuls les grands écrivains ont le secret. On pense notamment à « René » de Chateaubriand.
Petit extrait: « Quelquefois je ne puis comprendre comment un autre peut l’aimer, ose l’aimer, quand je l’aime si uniquement, si profondément, si pleinement, quand je ne connais rien, ne sais rien, n’ai rien qu’elle! » / « Quand tu liras ceci, ma chère, le tombeau couvrira déjà la dépouille glacée du malheureux qui ne sut pas trouver de repos et qui ne connaît pas de plaisir plus doux, dans les derniers moments de sa vie que de s’entretenir avec toi »…
L'Amour à Mort
Critique de Sido (Grenoble, Inscrite le 26 janvier 2004, 69 ans) - 15 février 2004
La mort de Werther, Bon Dieu, c'est quelque chose qui reste là ! Qu'on ne peut pas oublier.
Il faut aimer comme ça, le grand Goethe, l'élu des dieux, l'avait bien compris. Mais il n'est jamais passé à l'acte, bien que s'y exerçant de temps en temps dans son lit, le soir, en pointant un couteau sur son coeur. T'as bien fait Wolfgang !
Il faudra que j'y jette un oeil éclairé...
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 21 juillet 2002
Voilà une histoire qui doit être pour le moins agréable à lire, avec de nobles sentiments et une configuration à trois qui ne doit pas manquer de piment ! Il ne me restera plus qu'à me mettre en chasse de ce roman pour... et bien pour continuer mon début de critique éclair !
P.S : pour être juste, j'accorde une honnête moyenne !
Oui, un très grand texte !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 3 juillet 2002
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la suite des souffrances... | 1 | Mireï | 11 novembre 2005 @ 21:59 |
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