Tuer le père de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Danseur de feu
« Il m’a abandonné quand tu es né. C’est ça les hommes … Une nuit, Joe s’exerce seul au bar. Il n’aperçoit pas qu’un homme l’observe… Un jour, Joe demanda à Christina comment s’y prendre pour faire l’amour … Etre le plus grand magicien du monde et habiter à Reno, c’est aussi absurde que si le pape habitait à Turin : dans le bon Etat mais pas dans la bonne ville … Fou amoureux de Christina, il se donnait ce haut motif pour castrer les années les plus sexuelles d’une vie humaine … Une seule chose au monde se calcule en microgrammes, raison pour laquelle on ne précise jamais de quoi … Toi, croupier à Las Vegas ? … J’en ai fait dix mille fois plus pour toi que ce Belge, non ? … «
Oui ! On trouve de tout cela dans le dernier d’Amélie et même bien plus encore … Sachez encore qu’aucun des personnages n’occupe la bonne et juste place que normalement il devrait occuper … Et puis, tout cela est moralement bien peu correct. Juste ce que semble apprécier Amélie Nothomb … Idem pour les plus assidus de ses lecteurs … Un bon cru ! …
Extraits :
- J’ai cru que j’étais bon pour l’asile : j’étais terrifiée tout le temps et par tout. Quand j’en parlais à ma mère, elle me disait : « C’est bien, tu fais tes gammes. «
- Qui voyait Norman et Christina ensemble était frappé par leur point commun : ils avaient la même façon de se taire. ( … ) La fascination qui émanait de la juxtaposition de ces deux êtres superbes les identifiait à des totems.
- Joe eut l’impression d’être le feu avec lequel elle dansait. Elle le dirigeait si bien que, parfois, il connut le bonheur d’être une fille.
Les éditions
-
Tuer le père [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel
ISBN : 9782226229755 ; 16,20 € ; 17/08/2011 ; 150 p. ; Broché -
Tuer le père [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253174158 ; 6,40 € ; 03/01/2013 ; 144 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (15)
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Toujours bien écrit
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 11 décembre 2015
On ne va pas tous les lire, d'ailleurs on a pas encore terminé tous les San Antonio. Pis il ne faut pas devenir un écrivain qui s'arrête à la page 300, sans compter l'appendice et les remerciements, ça fait cher le pamphlet.
Une magie sans la magie des mots
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 7 mars 2015
Belle surprise pour ma part mais un bémol, je trouve que son style habituel d'écriture ne s'est pas retrouvé dans ce roman.
Ses personnages sont dans ce roman plus travaillés, plus humains, on arrive à en éprouver des sentiments plus vraisemblables, très rare chez Nothomb pour ma part.
Ce petit roman est passé entre mes mains sans déception.
Passage de l'adolescence à l'age adulte
Critique de Anonyme12 (, Inscrite le 27 février 2010, 14 ans) - 29 septembre 2013
Dans un club, deux hommes intriguent la narratrice . L'un , Joe Whip , gagne au poker tandis que l'autre, Norman Terence , s'efforce à ne pas le regarder...
Ce qui m'a plu, c'est le plaisir de lecture dans cet "entre-deux" subtil où se prépare la transformation physique et spirituelle de ce jeune homme qui tangue (?). D'ailleurs tangue -t- il ? "Tuer le père" ou comment un adolescent prend sa liberté en s'affranchissant des codes familiaux pour devenir lui-même. .. ? Cela ne va pas sans heurts bien entendu.
Dans ce livre concis (130 pages) , certains passages sont intéressants et sont le prélude à des réflexions comme l'attrait du feu, la manipulation, le jeu, les drogues , le désir, les rapports familiaux... mais je suis restée quelque peu sur ma faim car la magie n'a pas opéré chez moi, un petit goût de déception pour un sujet au départ qui était bien parti mais... il manque quelque chose. Peut-être est-ce un peu " tiré par les cheveux " ?
Petite déception.
tuer le père...ou le lecteur
Critique de Sandra_m (, Inscrite le 25 septembre 2012, 39 ans) - 5 octobre 2012
Vraiment, quelle déception!
Plus les années passent, plus Nothomb s'enlise dans la facilité. Ce roman est plat, sans intérêt et même le dénouement, selon moi, est baclé.
Pourquoi s'acharne-t-elle à écrire, selon ses propos, trois romans par an au lieu d'en n'écrire qu'un seul qui serait peaufiné?
L'histoire n'est pas si mal, mais il manque de substance, de richesse et de travail.
La magie est un sujet fort intéressant, le festival burning man également et on a l'impression que Nothomb n'y connaît rien de rien.
Tuer le père
Critique de Sarazohra (, Inscrite le 3 mars 2012, 36 ans) - 1 septembre 2012
Seulement on ne s'attend pas à tout ce qui va se passer. Chaque détail de ce livre est important. La fin est révélée très facilement, sans suspense car on ne s'attend vraiment pas au dénouement.
C'est ce qui rend ce livre très attrayant jusqu'à la fin.
Lecture Fastfood
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 26 mai 2012
On lit en effet ce bouquin en une grosse heure, et on y retrouve son style efficace et plaisant mais la chute semble vouloir surprendre à l'excès ; dans le précédent opus "Une forme de vie", la chute était plus construite.
Quand au monde de la magie, moi je n'y ai rien appris. L'auteur n'explique pratiquement rien sur le sujet mais est par contre plus didactique lorsqu'elle se penche sur le monde du jeu à Vegas.
En résumé, pas mauvais, mais sûrement pas le meilleur d'Amélie Nothomb.
Quel père pour quel fils?
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 5 mai 2012
De Reno, Nevada à Las Vegas, en passant par Burning Man , Black Rock City, Amélie Nothomb nous emmène dans l'adolescence d'un jeune magicien dont l'histoire, comme souvent dans les romans de cette écrivaine, trouvera son ampleur dans les dernières pages de ce court roman.
Avec son vocabulaire si particulier ("la monstration" des corps...), son écriture fluide, Amélie Nothomb garde une originalité dans le choix de ses sujets qui fait de chaque lecture un moment différent.
ni fatigant ni emballant
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 9 janvier 2012
C’est lu en une heure, sans être trop éveillé : peu de neurones mobilisés pour arriver au bout… peu de place sollicitée pour le garder en mémoire, et peu d’émotion suscitée en finale par Madame Chapeau.
Il m'a semblé tout au long que les personnalités décrites sonnaient faux, que les comportements de chacun et chacune étaient incohérents.
Un bon marketing sans doute.
Magicien
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 12 décembre 2011
Un père choisit-il un enfant ou l'enfant choisit-il un père?
Ce récit nous guide d'une situation relativement banale et politiquement correcte de "l'adoption" d'un ado par un couple vers une chute décalée, dérangeante mais réaliste. Un roman que j'ai bien aimé: à faire lire aux candidats à l'adoption.
Pas surprenant, mais plaisant
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 4 décembre 2011
Ne boudons pas notre plaisir
Plaisant...
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 21 novembre 2011
Oedipe
Critique de Elfe191 (, Inscrite le 9 novembre 2006, 68 ans) - 25 octobre 2011
Le héros, noir et manipulateur à souhait dérange et déroute, les personnages vacillent entre le bien et le mal, explorant des interdits, mais ce petit livre cruel et dur vaut quand même de s’y attarder durant les quelques heures de sa lecture
Tuer le lecteur
Critique de Mumu (, Inscrite le 24 septembre 2011, 68 ans) - 24 septembre 2011
Belle chute
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 7 septembre 2011
L'histoire d'un jeune homme abandonné par sa famille, qui, en pleine adolescence, semble s'en trouver une autre.
Dans ce roman, pas de prénom farfelu à la Nothomb, pas d'histoire a priori encore plus bizarre... mais on retrouve tout le génie et l'imaginaire d'Amélie Nothomb dans sa chute. Les personnages sont attachants et vrais. Le roman se lit très vite et vaut le coup !
"Nous vivons avec ce malentendu que chacun possède un corps. Dans l'immense majorité des cas, nous n'occupons pas ce corps, ou alors si mal que c'est une pitié, un gâchis, comme ces superbes palazzi romains qui servent de sièges à des multinationales quand ils étaient destinés à être des lieux de plaisir. Personne n'habite autant la totalité de son corps que les grands danseurs." A.NOTHOMB, Tuer le père.
Parricide ou un tour de magie ?
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 29 août 2011
Amélie Nothomb donne à nouveau dans les personnages qui frisent les excès. Excès du fils qui rêve d’être le meilleur, excès du père adoptif dans sa mansuétude. Ici, Amélie Nothomb amène le lecteur dans l’univers de la magie.
Joe Whip, du haut de ses quinze ans, se fait remarquer par une habileté remarquable dans la magie. Il lui est conseillé de rencontrer Norman Terence, un maître dans cet art. Joe Whip, un rejeté, un encombrant dans le foyer familial, retrouve son équilibre chez Norman Terence et son épouse Christina, une fire dancer, spécialiste de la jonglerie avec anneaux de feu. Équilibre fragile, car, s’il affute son habileté dans la magie, il s’éprend d’un amour fou pour Christina. Le tout dans un paroxysme hippie près de Las Vegas.
Toujours aussi agréable de lire un roman d’Amélie Nothomb : il se passe toujours quelque chose de nouveau en fin de chapitre et la fin du roman est une pirouette digne d’une belle chute de nouvelle. Ce qui peut frustrer le lecteur soucieux de voir l’intrigue se développer encore. Amélie Nothomb atteint une concision remarquable et emmène le lecteur dans des univers inconnus.
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