La veuve de Gil Adamson
(The outlander)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (43 038ème position).
Visites : 4 849
un road movie canadien
Présentation éditeur
A dix-neuf ans, Mary Boulton est une fugitive : elle vient de tuer son mari. Dans sa cavale fiévreuse, la silhouette frêle et sombre n'a qu'une légère avance sur ses poursuivants, deux géants roux assoiffés de vengeance, ses beaux-frères. En ce début de XXe siècle, au coeur de la nature indomptée des Rocheuses de l'Alberta, "la veuve", à la lisière de la folie, devra apprendre à survivre. Et à se découvrir...
Ce roman tient en haleine et il est difficile de poser le livre très longtemps. Tout d'abord parce que le style littéraire de Gil Adamson est joliment ciselé, brodé. Les métaphores décrivent pleinement l'hostilité et l'abondance de la nature sauvage du Grand Nord. Ainsi même si certaines longueurs apparaissent dans le livre notamment dans la deuxième partie, on se laisse volontiers bercer par la prose. Ensuite par ce que l'on s'attache très vite à l’héroïne, pourtant meurtrière. Le développement psychologique du personnage et son évolution à travers ses rencontres nous incitent à prendre partie et à vouloir la protéger. Enfin, le dénouement, très rapide et plein d'espoir est plutôt réussi.
Les éditions
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La veuve [Texte imprimé] Gil Adamson traduit de l'anglais (Canada) par Lori Saint-Martin et Paul Gagné
de Adamson, Gil Saint-Martin, Lori (Traducteur) Gagné, Paul (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
ISBN : 9782264050922 ; 8,40 € ; 19/05/2011 ; 419 p. ; Poche -
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Les critiques éclairs (2)
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Une lecture difficile...
Critique de BBelle (Joliette (Québec), Inscrite le 17 mars 2013, 59 ans) - 20 avril 2013
Parmi les irritants pendant ma lecture, il y a le fait que l’on n’utilise à peu près pas les noms des personnages principaux, mais plutôt « la veuve » et « le Coureur de crêtes » presque tout au long du roman… ce qui fait qu’il n’y a aucune intimité entre le lecteur et les personnages principaux.
Ce roman m’a davantage paru comme une interminable description plutôt qu’un roman en soi, surtout dans les premiers chapitres, où la veuve se perd dans ses pensées, ses souvenirs, ses… En fait, on ne sait plus trop si elle rêve, si elle se remémore des souvenirs ou si elle est complètement folle! Ou les trois à la fois! Ce qui occasionne beaucoup de longueurs. De plus, on saute régulièrement d’une anecdote à l’autre, à différentes époques et souvent sans rapport avec l’histoire (comme l’anecdote du cirque vers la fin du roman). Enfin, même si cela est naturel, je n’ai pas besoin de savoir chaque fois qu’un personnage va uriner et de quelle façon il le fait, surtout la veuve!!!
Une seule étoile pour ce roman; je m’octroie l’autre étoile pour m’être rendue jusqu’à la fin!
On bon livre
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 12 septembre 2011
Il n'est pas courant qu'une femme soit l'héroïne de ce que nous pourrions appeler un western en Amérique, une enquête et une vengeance en Europe.
La description de la nature est superbe et l'on en arrive à se demander si le périple fait par cette femme, et dans quelles conditions, serait possible !...
D'accord, peut être quelques pages en trop mais nous n'en tiendrons pas rigueur à l'auteure?
J'aime bien la plupart des personnages, mercantiles ou non, ils ont toujours un côté très humain. Ici pas énormément à réfléchir mais tout simplement à suivre l'histoire.
Le récit de l'explosion de la mine puis de l'effondrement d'un pan de montagne montre à quel point le dollar gagné l'emportait largement sur les risques du travail. Mais, à cette époque, ou à peine ans avant, étions nous très différents("Germinal")
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