Bon, les 130 premières pages (soit la première partie en entier) m'ont un peu fait [première lettre : C, deuxième lettre : H, troisième lettre : I...bon, vous avez compris, c'est le principal]
Mais le reste, rien à dire. Le roman met un peu de temps à démarrer, je n'ai de plus pas trop aimé la manière dont Verdon dépeint son personnage principal, l'ex-flic David Gurney. Un peu coincé, un peu, je ne sais pas...
Mais tout ça s'envole vite. Ce roman est, comme les autres CLiens le disent, diabolique et génial. Super bien construit.

La seule chose qui me chiffonne, c'est que rien dans le roman ne précise que le deuxième nombre (19) utilisé dans l'intrigue n'est autre que la somme des trois chiffres du premier (658, donc). Je ne révèle rien du roman en disant ça, je le précise !

Une trame très classique pour ce livre : un inspecteur à la retraite qui reprend du service pour découvrir un tueur. Voilà qui n'est pas très original !

Et puis viennent ces énigmes qui titillent l'intelligence du lecteur : comment a fait le tueur pour procéder ainsi ? Quel est son truc ? C'est là tout le génie et l'intérêt de ce livre : le mode opératoire du tueur, tout à fait original et captivant. Bravo à l'auteur qui a dû se creuser les méninges pour imaginer cela, à moins qu'il ne soit vraiment inspiré de la réalité (?).

Pour le reste : écriture, personnages, trame, rythme... il n'y a rien d'exceptionnel. C'est bien, sans plus.

Petit bémol sur la fin avec une petite action invraisemblable de la part de l'inspecteur... Bon, rien qui gâche le plaisir.

Un bon thriller !

Tout le roman est construit autour d'une idée géniale, mais cette idée est à la fois la force et la faiblesse de celui-ci. Car une fois qu'on a eu l'idée, il faut construire "l'enrobage", et toute l'évolution d'enquête est bien commune, et débouche finalement sur une solution si simple qu'une fois l'effet de surprise retombé, on en oublie très vite le scénario. Reste que la lecture est agréable, et que pour un premier roman c'est plutôt sympathique.

Qu’il est bon de lire un polar aussi bien ficelé du début à la fin. L’enquête de Dave Gruney ne manquera pas de vous tenir en haleine et je suis persuadé que vous vous demanderez par quelle invraisemblable pirouette l’auteur va nous expliquer les tenants et les aboutissants. Et bien que nenni, les explications tiennent la route et toutes les pièces du puzzle finissent par s’emboiter avec une logique implacable. J’ai beau avoir l’habitude des polars j’avoue que je suis resté sur le cul !
Pour un premier roman on peut dire que John Verdon place la barre haut en réussissant un polar/thriller brillant. Ce 658 est aussi le premier opus d’une trilogie consacrée à Dave Gurney, d’ores et déjà le second, N’Ouvre Pas Les Yeux a intégré mon “stock à lire” numérique et je compte bien sauter sur le dernier dès qu’il sera dispo en français (sortie prévue cette année aux Etats Unis).
L’on fait donc connaissance avec le personnage de Dave Gurney, un inspecteur de la crim’ désormais retraité qui vit loin du tumulte des grandes villes avec Madeleine, son épouse. Un flic de génie tourmenté par son passé sur le plan personnel et qui, même à la retraite, se réfugie dans son travail pour oublier ou fuir la réalité. Résultat des courses il communique peu avec son épouse qu’il aime pourtant encore, à croire que c’est que dans un contexte criminel que leurs liens peuvent se resserrer.

Tout d’abord, bien que l’auteur soit américain, j’ai ressenti ce livre comme anglais de par sa construction et les paysages décrits. Si l’intrigue est foisonnante avec plusieurs rebondissements, on est loin de l’action incessante. On assiste plutôt à une lente maturation et l’ajustement d’un raisonnement intellectuel à partir de faits épars. Et c’est justement ce qui fait l’originalité et l’intérêt de ce livre dont le suspense dure jusqu’à la fin.
S’y entremêlent bien sûr des réflexions annexes qui approfondissent la psychologie des personnages. On comprend progressivement l’histoire du remord du personnage principal, policier retraité qui n’a pu empêcher l’accident qui est arrivé à son fils de 4 ans, le fait qu’il reproduise une certaine distance de relation avec son fils aîné, qu’il soit tenté par le jeu de séduction d’une animatrice de stage photo mais décide de n’y pas céder car il aurait trop à perdre avec sa femme Madeleine. Et cette dernière, toujours présente, ne lui fait pas explicitement le reproche de trop s’investir dans son travail pour s’oublier, et il l'admire pour son ancrage dans la réalité du moment.

Quant à l’histoire, un ancien camarade d’université inquiet d’avoir reçu des poèmes énigmatiques, contacte David Gurney, jeune retraité de la police de New York venu s’installer avec sa femme à 47 ans dans la campagne du Delaware. Ce dernier est réticent mais intrigué et accepte de l’aider jusqu’à ce que Mark qui tenait une sorte de maison pour personnes aidées en quête de sens existentiel soit retrouvé égorgé. Il se présente alors à la police et est engagé à titre d’auxiliaire car il a résolu plusieurs meurtres en série dans sa carrière. Progressivement, l’intrigue se complique avec d’autres meurtres dans des circonstances similaires dont le point commun est le passé d’ancien alcoolique des victimes.

IF-0612-3900

Ce roman est génial à plus d'un titre,

d'abord l'intrigue est bien ficelée et on est perdu dans les différents indices jusqu'à que tout s'éclaire. Au risque de faire répétition avec les autres critiques cela fait beaucoup penser à Sherlock Holmes.

Ensuite, le héros qui mène l'enquête est un personnage très attachant car il a une personnalité très fouillée, complexe, à l'image de ses relations avec son entourage et notamment avec sa femme. Leur relation est très complexe et très attachante.

Ce livre m'a réellement captivé car il est mené de bout en bout avec une maîtrise formidable. Si c'est un premier roman, vivement les suivants!

Ce roman d'un auteur complètement inconnu, John Verdon, est un ouvrage bien ficelé. L'énigme des nombres augmentera votre niveau cardiaque. Tous les indices ne communiquent en aucun cas. Aucune preuve ne concorde avec l'autre. Mais en plus de cela, le meurtrier prévient ses victimes avec de magnifiques poèmes. Le jeune retraité Dave Gurney sort de sa fin de carrière pour mener l'enquête.
Alors ce roman, basé sur l'énigme des chiffres, vous attire dès les premières pages. Mais quand les premières lettres arriveront, le suspense augmentera de page en page. John Verdon manie très bien, pour son premier roman, le genre thriller. Un auteur à suivre certainement.

Je n'ai pas été déçu par cet auteur dont c’est le premier roman.
L'histoire et captivante et les personnages attachants. Un tueur en série des plus dérangés et ingénieux, qui s'amuse avec la police. Une énigme du nombre « 658 » qui est d'une complexité et d'une simplicité déconcertante à la fois. L'inspecteur David Gurney, plongé malgré lui dans cette enquête, va nous faire découvrir tout son talent et une intelligence digne d'un Sherlock Holmes.
Bref, je conseille vivement ce livre.