Great Jones Street de Don DeLillo
(Great Jones Street)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Un artiste qui se cherche dans un univers glauque
Il s’agirait d’un livre culte écrit en 1973 qui vient d’être traduit.
L’impression que j’en retire est une sorte d’étonnement. Le message est assez obscur (la vanité du succès ?) et on ne voit pas vraiment où il veut en venir. La langue est un peu fatigante avec des redondances et des digressions sur différents sujets existentiels.
Bref, le moins que je puisse dire c’est que je n’ai été emballée ni par le fond ni par la forme.
Bucky est le chanteur compositeur d’un groupe de rock qui déchaîne hystérie et violence lors des concerts. Il quitte la tournée et se réfugie à New-York, en plein hiver, dans l’appartement d’une amie au confort rudimentaire et situé dans un quartier périphérique pauvre. Il est en pleine crise existentielle sur son art, les sons et les paroles qu’il produit, leur effet sur ceux qui les entendent. Et son producteur qui a trouvé sa cachette, le presse de reprendre le travail, le cajolant ou le menaçant, car il est une source importante de revenus. Bucky est aussi le point de ralliement d’un vol de substance illégale dont il ne veut rien savoir, mais dans lequel il sera obligé de s’impliquer.
IF-0811-3773
Les éditions
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Great Jones Street [Texte imprimé], roman Don DeLillo traduit de l'américain par Marianne Véron
de DeLillo, Don Véron, Marianne (Traducteur)
Actes Sud / Lettres anglo-américaines (Arles)
ISBN : 9782742797653 ; 13,44 € ; 01/06/2011 ; 301 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Un roman glauque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 24 septembre 2014
Il s'agit d'un coup de coeur FNAC, que je ne partage pas. Ce n'est d'ailleurs pas le libraire de meilleur conseil.
Soporifique solo de stylo
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 2 mai 2012
Saint Elvis pardonnez-moi mais quelle purge !
Je ne sais pas si tous les romans de l’auteur sont du même genre mais si c’est le cas, je n’y reviendrais pas. Bavard, prétentieux, abscons et, comme j’ai pu le lire çà et là, daté. Mais désespérément daté. Pour prendre une image musicale, il suffit de savoir que les années 70, dès la seconde moitié, sont tombées dans la surenchère sur tous les points : plus de production, plus de light show, des morceaux de plus en plus longs et boursouflés, etc. … Certains disque de cette aberration rock’n roll que l’on nomme rock progressif sont composés d’un solo de chaque instrument par face… Oui, il existe des disques, souvent doubles ou triples, sur lesquels on peut écouter 20 minutes d’un solo de basse !
C’est l’effet que me fait ce bouquin : un solo de stylo ! L’auteur, mais c’est peut-être son style, me donne l’impression de se regarder écrire.
Ceci dit, les personnages qui s’étalent dans ces pages ne sont pas vides. Derrière le héros, Bucky, il y a un peu de Jim Morisson, le manager pompe à fric, les fans frappadingue, l’alter ego désabusé, tout ça fait partie du grand cirque rock’n roll. Ce sont quasiment des figures imposées que l’on retrouvera plus tard dans ce fabuleux film Spinal Tap, véritable explosion de mauvaise foi libératrice. Plus d’un rockeur croira se voir dans les personnages délirants de ce film au point d’envisager sérieusement de se remettre en question.
Pour en finir avec ce roman boursouflé, je ne sais pas trop quoi penser. Don de Lillo n’est plus un débutant désormais et il faudrait pouvoir replacer ce roman dans la vie de son auteur et dans son contexte pour espérer comprendre l’idée mais rien ne m’en donne envie. Les dialogues sont à la limite de l’absurde, mais peut-être est-ce du nonsense anglais ? Le rythme est aussi mou que la vie du héros, enfermé dans un minuscule appartement dont il ne sort quasiment pas et le fond, et bien, il est trop au fond pour moi… D’ailleurs, je n’ai pas fini le livre, pas pu dépasser la moitié mais le lecteur a le droit de ne pas finir un bouquin illisible.
vain
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 14 août 2011
Au moins, on sait pourquoi il a fallu 40 ans pour traduire "Great Jones Street" : ce roman n'a rigoureusement aucun intérêt sauf peut-être celui d'occuper le terrain éditorial quand l'écrivain ne sort plus aucun écrit ou presque.
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