Les lunettes de John Lennon de Armel Job
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Ah ! Voir la vie en orange...
Comme on dit d’un enfant qu’il ne pourrait pas renier son père tant il lui ressemble, ce roman intimiste sent de nouveau tout à fait la patte de son auteur.
Julius sait qu’il est un ‘poireau’, surtout lorsqu’il se compare à son très populaire condisciple Jean-François, toujours prêt à fanfaronner et se faire remarquer par une bêtise. Une fois devenu adulte, et pompiste, Julius tombe amoureux de Charlotte, sans savoir qu’elle est la petite copine de Jean-François. Julius vit une vie misérable, sans ambition, mais soudain sa vie s’éclaire grâce à cet amour et il se prend à espérer. Ses parents sont divorcés, sa sœur est simplette et leur vie n’est pas plus brillante. Son père lui offre les soi-disant lunettes de John Lennon pour lui montrer son amour paternel, tout en sachant que c’est du bidon.
Mais l’histoire va basculer dans le tragi-comique...
Comme d’habitude, ce roman est teinté de mysticisme (la mère de Julius aurait été sauvée miraculeusement lorsqu’elle était enfant), coloré de quelques touches typiquement belges, peuplé de gens qui s’épient, de petites vies… La médiocrité des personnages ne m’a pas touchée et je sature un peu de ces romans d’Armel Job qui présentent toujours la même atmosphère et le même genre et manquent un peu d’action.
Les éditions
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Les lunettes de John Lennon [Texte imprimé], roman Armel Job
de Job, Armel
Mijade
ISBN : 9782874230561 ; 12,00 € ; 30/09/2010 ; 285 p. ; Broché
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Drôle de famille
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 6 mai 2020
Le père, René, est en plein procès contre son ex-femme Annamaria pour obtenir la garde du chien Help, n’hésitant pas à emprunter à son fils une grosse somme d’argent pour payer son avocat.
La mère Annamaria Caviani, enfant miraculée et femme séduisante est obligée de subvenir aux besoins de la famille en trouvant des solutions assez originales.
Et puis Renata, la fille légèrement handicapée, "la zinzin", qui écoute et retient tout,
Julius retrouvera sans plaisir aucun Jean-François Loiseau, rebelle du Collègue Saint-Boniface, dont il a, sans le vouloir, évité l’exclusion , devenu vendeur à domicile de vins frelatés.
Et il croisera aussi la belle Charlotte dont il tombera amoureux, sans savoir qu’elle est la petite amie de Jean-François.
Mais le seul sur qui il pourra vraiment compter (et qui pourra compter sur lui), sera Kémal son collègue de la station service.
Un chassé-croisé intensif de ces quelques personnages, ignorant ou taisant leurs relations dans un univers où règnent les non-dits, les mensonges et les quiproquos.
Quelquefois touchants, les personnages sont souvent loufoques et l’intrigue plus qu’improbable.
Bien éloigné des deux précédents livres de cet auteur que j’avais appréciés, j’oublierai rapidement celui-ci, tant je suis peu sensible à ce genre d’humour.
Mouvementé
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 23 mai 2014
L’histoire se déroule à Saint-Sauveur (Bastogne ?) et à Liège.
Extraits :
- On n’était pas fait pour s’entendre, voilà tout. On est jeunes. On se marie en se figurant que le grand amour, tu vois ce que je veux dire, la passion, les roucoulades, ça durera toujours. Ça ne dure jamais. Un jour, on ne peut pas s’encadrer. Alors, soit on écrase, chacun de son côté, soit on s’écrase l’un l’autre. Nous, c’était plutôt ça.
- Il s’était même fait une théorie. Le vin est un breuvage naturellement répugnant. La preuve en est qu’un enfant, s’il goûte pour la première fois, fait toujours la grimace. On n’aime le vin que pour ressembler à ceux qui en boivent. Ensuite, l’habitude et les effets qui en résultent nous font appeler ses relents « arômes « et « velours « son âpreté. Au fond d’eux-mêmes, la plupart des assoiffés préféreraient aux grandes appellations n’importe quelle boisson sucrée exaltée d’un peu d’alcool.
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