Glacé de Bernard Minier
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Oppressant et formidable
Tout commence en décembre 2008 quand des ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à un falaise glacée au beau milieu d'une vallée encaissée des Pyrénées.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2000 mètres d’altitude ? Serait-ce pour Servaz, le début du cauchemar ?
Une atmosphère oppressante,
Une intrique tendue à l’extrême,
Une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes,
Ce premier roman est une révélation !
Retenez bien ce nom : Bernard Minier.
Les éditions
-
Glacé [Texte imprimé], thriller Bernard Minier
de Minier, Bernard
XO éd.
ISBN : 9782845635029 ; 4,30 € ; 24/02/2011 ; 560 p. ; Broché -
Glacé [Texte imprimé] Bernard Minier
de Minier, Bernard
Pocket / Thrillers (Paris. 1998)
ISBN : 9782266219976 ; EUR 8,50 ; 10/05/2012 ; 736 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (35)
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Un suspense haletant, bien que tordu et glauque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 19 août 2023
Un peu poussif quand même…
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 27 février 2023
« Glacé » est un thriller à la française s’étirant sur plus de 730 pages qui se lisent assez rapidement, mais pas non plus à une vitesse folle. On n’est pas vraiment dans le page-turner yankee. Le suspens n’est pas très haletant. L’histoire, écrite d’une manière plus punchy et plus « close to the bone » aurait pu aisément tenir sur 300 pages ! L’intrigue démarre sur des chapeaux de roues aussi improbables qu’invraisemblables. Imagine-t-on un milliardaire sacrifier son yearling préféré, un animal lui ayant coûté une fortune, juste pour éloigner les soupçons de la police ? Après une enquête un peu poussive suivie de la découverte capillotractée d’une première coupable fort peu crédible, le lecteur en arrive à une fin logique mais nullement surprenante. Cet ouvrage reste dans le style polar de divertissement comme nos bons éditeurs français nous en produisent à la pelle. Seule originalité de son auteur : sa propension à nous gratifier d’un nombre impressionnant de proverbes en latin !
Glaçant !
Critique de Albert-64 (, Inscrit le 6 juin 2018, 63 ans) - 6 juin 2018
Chapeau bas Monsieur le douanier Minier!...
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 2 juin 2018
J'ai beaucoup apprécié ce roman, parce qu'il dénonce sans qu'on s'en aperçoive ce que j'ai écrit plus haut. On est complètement pris par cette histoire policière, et je pense que ceux de ma génération apprécieront davantage la personnalité du commandant Servaz... Enfin, ça n'est qu'une idée...
Extrait :
... « Il la dévisagea en se demandant s'il devait la croire. C'était une explication plausible, lui-même s'était déjà ouvert le front de cette façon, en pleine nuit. Cependant, il y avait quelque chose dans le ton et l'agressivité de la réponse qui le mettait mal à l'aise. Ou bien se faisait-il des idées ? Pourquoi voyait-il si clair en général dans les personnes qu'il interrogeait – et pourquoi sa propre fille lui demeurait-elle si opaque ? Et, plus globalement, pourquoi était-il comme un poisson dans l'eau lorsqu'il enquêtait et si inapte aux rapports humains ? Il savait ce qu'un psy aurait dit. Il lui aurait parlé de son enfance...
- Si on allait au cinéma ? Dit-il. »...
Un thriller, trillé sur le volet.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 9 septembre 2017
Extrait.
-Une minute, si vous le permettez.
Ils se retournèrent. Hirtmann n’avait pas élevé la voix, mais son ton avait changé.
-J’ai moi aussi quelque chose à vous dire.
Ils se regardèrent puis ils le dévisagèrent d’un air interrogateur. Il ne souriait plus. Son visage affichait une mine sévère.
-Vous êtes là à m’examiner sous tous les angles. Vous vous demandez si j’ai quelque chose à voir avec ce qui se passe dehors-ce qui, évidemment, est absurde. Vous vous sentez purs, honnêtes, lavés de tous péchés parce que vous êtes en présence d’un monstre. Ca aussi, c’est absurde.
Servaz échangea un regard surpris avec Ziegler. Il vit que Xavier était perplexe. Confiant et Propp attendaient la suite sans broncher.
-Vous croyez que mes crimes rendent vos mauvaises actions moins condamnables ? Vos petitesses et vos vices moins hideux ? Vous croyez qu’il y a les meurtriers, les violeurs, les criminels d’un côté et vous de l’autre ? C’est cela qu’il vous faut comprendre : il n’y a pas de membrane étanche qui empêcherait de mal de circuler. Il n’y a pas deux sortes d’humanité. Quand vous mentez à votre femme et à vos enfants, quand vous abandonnez votre vieille mère dans une maison de retraite pour être plus libres de vos mouvements, quand vous rechignez à verser une partie de votre salaire à ceux qui n’ont rien, quand vous faites souffrir par égoïsme ou par indifférence, vous vous rapprochez de ce que je suis.
Probablement un volume qui tiendra le haut du pavé longtemps…
Bon thriller dans le sud-ouest
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 4 mai 2017
L'ambiance "montagne" hivernale (bien sûr, des meurtres, c'est mieux quant il fait froid) est sympathique. On devine l'envie de l'auteur de "surfer" sur la vague des polars venus du Nord... mais ici, nous restons en France, dans le Comminges, de fait, c'est encore plus sympathique quant on connait !
Les personnages sont bien travaillés et Martin Servaz est un commandant qu'on a envie de retrouver très vite.
Très bonne lecture... un thriller pas trop de "gore" et un peu psychologique... une mayonnaise qui prend bien !
Mystère Glacé
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 1 mars 2017
Martin Servaz mène l'enquête.
Commandant de police à Toulouse, il est envoyé dans une petite ville pyrénéenne (en fait, c'est Luchon) où un cheval est retrouvé suspendu en haut d'un téléphérique.
Il sera secondé par Irène Ziegler gendarme locale.
Du suspense jusqu'au bout.
Beaucoup comparent Bernard Minier à un Chattam, Lemaître, Grangé ou Thilliez (des auteurs par ailleurs que j'adore).
Bon polars, hâte de lire ses autres romans (Le Cercle, N'éteins pas la lumière, Une putain d’histoire et Nuit)
UN THRILLER HALETANT
Critique de DODODLB (, Inscrite le 12 janvier 2017, 70 ans) - 18 janvier 2017
Au fil des pages, on ne peut que se dire, « mais où va-t-il chercher tout cela ». Dans « Glacé », l’intrigue se déroule dans une vallée des Pyrénées, et l’aventure commence avec la découverte d’un cheval sans tête accroché au-dessus du vide en haut d’une centrale hydroélectrique. La proximité d’un établissement psychiatrique et de ses dangereux aliénés, nous fait craindre le pire de page en page, d’autant qu’une jeune psychologue perspicace et un brin fouineuse, débarque dans ce centre pour prendre son premier travail.
Un thriller haletant, une intrigue qui se déroule dans une atmosphère sombre et Glacé et un dénouement inattendu comme dans tous ses romans.
Une seule chose à ajouter, « une putain d’histoire » trône dans ma bibliothèque et je savoure déjà le jour où je vais la vivre.
Plutôt tièdasse !
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 30 juillet 2016
Roman fortement inspiré d'un standard moyen du film policier qui dépote (Bruce Willis mène l'enquête). Aucune originalité. L'auteur reprend tous les poncifs du genre : un peu de tel roman, un peu de tel film, énième variation d'une vieille recette... Tout y est stéréotypé, depuis les personnages jusqu'aux événements, et le déroulement de l'action. La fin abracadabrantesque est directement issue d'une surdose de "James Bond" (Roger Moore sur la motoneige) et autres films connexes... Les flics ont tous des capteurs biologiques dont les signaux se mettent au rouge en cas d'alertes, même si, apparemment, tout va bien autour d'eux... Pratique, non ? Plusieurs de ses personnages, dont l'enquêteur, ont des parents psychorigides et autoritaires... Un problème de famille à régler, M. Minier ?
La linéarité des intentions de l'auteur lui font oublier toutes les possibilités de l'enquête autres que ses hypothèses (fausses ou vraies). Par ex., pourquoi les enquêteurs n'interrogent qu'un seul des parents des "suicidés", celui dont la fille (non mais quel hasard) a laissé des indices menant aux coupables ? Pourquoi n'approchent-ils pas le "suicidé" survivant ?! Etc.
En revanche, l'auteur n'hésite pas à encombrer son roman d'anecdotes inutiles pour montrer que son flic n'est pas un superhéros : il a aussi des problèmes de vie quotidienne, problèmes de couple (comme tous les flics de séries B), d'enfant (idem)... Pourquoi pas de vessie ou de prostate pendant qu'on y est !? Beaucoup de remplissage (notamment la longue liste de cadeaux de la fille du commandant de police) qui augmente inutilement le nombre de pages du roman ...
Finalement je suis peut-être un peu sévère pour ce roman qui peut occuper une journée de plage (c'est vite lu), mais les précédentes critiques font tellement miroiter un petit bijou, que je suis plus que déçu !...
Points positifs, l'ouverture d'esprit de l'auteur quant à la liberté de mœurs, l'autodérision (moquerie finale sur ses citations latines), et l'éclectisme musical (même si de Mahler, je préfère la 1ère symphonie) !
Gla...mour !!!
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 6 juin 2016
Tiens, sert moi un verre avec glace pour que je te raconte un peu ....
Cette mystérieuse histoire c'est plutôt le passé qui rattrape le présent, le futur qui change aussi, en fonction aussi du présent.
Brrrr .... J'en suis tout frigorifié !
Puis, il y a le blanc, il faut le chercher ....dans ces pages crépusculaires et c'est le noir que l'on trouve.
Brrr.... Je suis vraiment gelé, là !
Et enfin, il y a des personnages très attachants que B. Minier nous fait vivre et .... Mourir.
Ne te regarde pas dans une glace après, un conseil !
Puis, il y a le suspense, la folie, les révélations, les secrets les plus tordus qui font un bon thriller, et c'est plutôt bien réussi !
Allez, ressers moi un verre mais sans glace cette fois !
Et enfin, le dénouement, mais la vérité peut cacher autre chose, les apparences sont trompeuses et les criminels ne sont pas toujours les pires ....
Shutt !!!! Te dirai plus rien, t'as qu'à le lire, mais ne te trompe pas, dans cette "putain d'histoire" au "cercle" très refermé, surtout" n’éteins pas la lumière" !!!
Prendrez bien une glace maintenant que tout est terminé !!!!
Haletant !
Critique de Daoud (LYON, Inscrit le 8 février 2011, 49 ans) - 22 mai 2016
Un peu trop tordu et pourtant.....
Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 26 janvier 2016
Suspense glacial
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 25 octobre 2015
Pour cette première enquête du commandant Martin Servaz, on est totalement dépaysé par l’ambiance gelée et blanche de la montagne des Pyrénées. Au milieu de ce froid, une succession de cadavres d’animaux et d’êtres humains vont nous entraîner à travers la région dans les lieux les plus insolites et les plus inquiétants. Tout au long de l’histoire, le passé dramatique qui était depuis longtemps enfoui dans les mémoires, va refaire surface. Le mystère, qui oscille entre folie et perversité, va s’épaissir au fil des pages, pour mieux se révéler sur le final plein de surprises.
J’ai été convaincu par ma première approche de Bernard Minier. Son écriture est fluide et facile d’accès. Les péripéties s’enchaînent bien avec l’intervention de personnages multiples. Le commandant et la gendarme qui mènent les investigations sont assez attachants et je me suis inquiété de leur destin. L’ambiance et le suspense sont maintenus jusqu’au bout. Grâce à la mise en place de fausses pistes, j’ai été constamment dans le flou et impatient de poursuivre l’aventure. Le dénouement est un peu tiré par les cheveux, mais il m’a surpris et c’est bien ça l’essentiel.
Premier coup d’essai réussi ! J’ai déjà prévu de m’atteler aux autres épisodes de la série…
bémol
Critique de Nietniet (, Inscrit le 4 octobre 2015, 75 ans) - 4 octobre 2015
On a envie de savoir et d'aller vite au bout! et le bout m'a déçu car trop extravagant. Les deux personnages principaux sont attachants et crédibles, L'atmosphère d'un village de montagne sous la neige, lugubre est très bien rendue, le style est alerte et agréable. Il y a effectivement quelques passages qui donnent une impression de déjà vu, mais globalement on ne s'ennuie pas à la lecture de ce thriller.
Comme c'est le premier livre de l'auteur que je lis et que c'est justement son premier roman, je reviendrai volontiers vers lui!
C'est un bon début
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 25 septembre 2015
Dans les regrets, je citerai cette mode qu'ont les auteurs de référencer des pistes audios pour s'immerger dans l'histoire. Le décor de la montagne et ses autochtones repliés sur eux-mêmes,utilisée, usée et repassée. Un "happy ending" et une fin un peu décevante et surtout l'utilisation du mot "cyclopéen" à tire larigot qui dénote un certaine maladresse dans l'écriture.
Attention, roman cependant globalement très intéressant, à lire donc absolument.
Que dire ?
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 26 juillet 2015
Un thriller remarquable, à lire à tout prix.
Bon thriller
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 13 mai 2015
Il est rare qu'un premier roman soit soit aussi abouti et haletant, car il faut appeler un chat un chat, ce roman est très prenant. Même si dans le circuit fermé du thriller il n'y a pas vraiment de place pour la belle littérature (sauf quelques rares exceptions) il ne faut pas bouder son plaisir de lire un texte comme celui ci.
La fin toutefois méritait mieux !
Bien ficelé
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 7 avril 2014
Véritable "page turner", ce premier roman se lit d'une traite... un modèle d'efficacité dans le genre.
Malgré tout, un petit bémol vient ternir le plaisir de la lecture, des références nettes au Silence des agneaux de Thomas Harris (Psychopathe qu'on vient consulter) et aux Rivières Pourpres de Jean-Christophe Grangé (atmosphère, montagnes) font que l'originalité n'est pas vraiment au rendez-vous.
Un petit livre efficace et "qui fait le boulot" mais qui est loin d'être inoubliable donc...
Un très bon premier roman
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 3 avril 2014
Concernant le commandant Martin Servaz, l'écrivain a judicieusement éviter les écueils du genre en proposant un policier comme il en existe partout sur notre territoire, avec ses qualités et ses défauts, et qui met tout en œuvre pour élucider ce mystère avec des moyens techniques et logistiques appropriés.
Le cadre choisi par l'auteur, les Pyrénées en plein hiver, renforce cette ambiance oppressante, inquiétante voire carrément mystérieuse par moments, et qui s'intensifie au fil des pages.
Bernard Minier a su imposer son premier roman dans ce genre de littérature où certains sont déjà bien installés, et où beaucoup d'autres cherchent à se faire une place.
Balade en montagne... à faire au coin du feu
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 1 janvier 2014
Par contre, le déroulement est prenant à plusieurs titres. On se prend à se sentir évoluer dans ces paysages tout à la fois envoûtants et inquiétants, tout comme le sont certains lieux où se déroulent l'intrigue. Quelques fausses pistes disséminées ici et là amènent à douter de ce que l'on pense. Des personnages plutôt bien campés avec des contradictions apparentes qui finissent par s'expliquer.
J'y retrouve l'une des facettes de ce que j'aime dans ce genre littéraire, la découverte d'un monde que je ne connais pas.
Certains objecteront que l'on peut trouver quelques invraisemblances... à cela je leur suggèrerais d'aller relire les définitions de documentaire et de roman.
Le dénouement est à deux étages en quelque sorte. Si le premier étage m'a, pour ma part, surpris car je ne l'ai suspecté que quelques pages avant que l'auteur ne le dévoile, le second étage est peut être un peu frustrant, on peut rester sur sa faim (fin ? :-) )
"Glacé" a été primé au festival de Cognac : Prix polar du meilleur roman français ou francophone.
Il s'agit là d'un premier roman. Un deuxième vient de paraître "Le cercle".
Un livre qui remplit très bien son rôle. Une fois le nez dedans, après une centaine de pages, il est bien difficile de l'enlever. Dans le monde des tueurs en série, il s'agit bien ici de tourner les pages en série. J'ai été accro.
Globalement, ça reste efficace
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 28 novembre 2013
Oui bon, soit et encore ?
Ensuite ça commence à prendre de l’ampleur, beaucoup d’ampleur, un peu trop même parfois car Bernard Minier a tendance à brouiller les cartes en nous emmenant avec Servaz, son héros, sur une foultitude de pistes …
D’où de nombreuses longueurs qui nuisent parfois au rythme mais relevés par d’autres moments vraiment glaçants et qui redonnent de l’épaisseur à l’intrigue, même si le fin mot de l’histoire reste un poil décevant à mon avis.
Mentionnons également des personnages avec une réelle épaisseur humaine, et un style alerte. Bon par contre, on survole un peu trop rapidement le potentiel qu’aurait pu avoir l’hôpital psychiatrique. Pourtant je pense qu’il y avait matière et le personnage de Diane Berg aurait pu être approfondi.
En bref, un bon moment de lecture, un peu trop conventionnel car j’aurai bien voulu être un peu plus bousculée, mais de correcte facture …
Brrrrrrrrrrr !
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 4 octobre 2013
Par contre, erreur de débutant ?, très/trop descriptif et une gestion des lieux et du temps un peu anarchique.
Style à approfondir
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 3 septembre 2013
Mais où est le propre style? La patte comme on dit ? on a l'impression de lire du Chattam ou du Thilliez (que j'aime beaucoup ).
Tout y est pratiquement identique, l'auteur pousse même le mimétisme jusqu’à donner également une bande son au texte (pratique devenant de plus en plus courante par ailleurs)
Alors certes Glacé est un bon thriller dont le dénouement est habile (et crédible) qui fera passer un très bon moment de lecture MAIS j'ai toujours préféré les originaux aux copies.
Un premier roman très réussi
Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 8 mai 2013
On s'attendrait à ce que Diane ait un plus grand rôle puisqu'on commence par son arrivée.
Parfois quelques descriptions pas désagréables.
On ne voit pas passer les 700 pages de ce pavé
pour les amoureux de la montagne, de l'intrigue et de la folie...
Vive la France!
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 1 avril 2013
un très bon début
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 27 mars 2013
On adore ces ambiances type "rivières pourpres" où différents enquêteurs vont nous plonger dans une enquête où chaque rebondissement est apprécié à sa juste valeur.
C'est un livre très agréable à lire, les pages se tournent toutes seules... Néanmoins je suis certain que dans ses prochains ouvrages Bernard Minier aura l'occasion d'approfondir certains personnages. J'ai presque été déçu que le psychopathe "hitmann" soit si peu mis en lumière et que la psychologue Diane reste un second rôle. Finalement il y avait peut être trop de personnages et malgré le fait que le livre soit volumineux on pourrait s'attendre à plus de profondeur sur ces personnages si intrigants.
Cela reste un très bon premier livre et j'ai déjà hâte de retrouver Servaz.
Et encore de la montagne
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 6 janvier 2013
J'ai beaucoup aimé Martin Servaz , qui fête ses 40 ans en fin d'année , c'est pas encore la crise de la quarantaine , mais presque . Quand il est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un cheval (là où il n'aurait jamais eu d'être et tué d'une façon atroce avec une mise en scène abjecte) il traîne des pieds car il une enquête sur le feu à Toulouse , mais son propriétaire , Éric Lombard , est riche et fait le forcing . Puis un corps est découvert , encore une mise en scène atroce et originale .
A la fin du roman , j'avais envie de relire des passages après avoir découverts tout les pourquois du comment .
Martin a pour coéquipière une séduisante gendarme , Irène Ziegler . Leur duo fonctionne bien , mais j'ai surtout été intriguée par son adjoint Vincent Espérandieu , et encore plus par le couple Espérandieu (Martin réalise qu'il est attiré par sa jeune et belle épouse , j'me demande comment les choses vont tourner) sa fille Margot à ses p'tits secrets .
J'ai aimé aussi cette plongée dans cette institut , j'ai trouvé que le spsychiatres de là-bas se prenaient un peu trop pour des Docteur Mabuse , c'était intéréssant de découvrir certains traitements -expérimentations
J'ai trouvé l'histoire particulièrement sombre , j'ai été tentée de lire la fin quand tout s'accélère , pour savoir qui allait s'en sortir ;) Moi j'ai été très agréablement surprise par ce livre et d'ailleurs je vais me lire la suite de suite , car j'ai terriblement envie de savoir comment la vie de Vincent va évoluer , ce qui se passer avec le couple Espérandieu , et j'espère qu'il va découvrir le fin mot de l'histoire sur la terrible nuit qui a changé toute la vie de sa famille quand il était enfant
Vengeance tardive
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 29 décembre 2012
La camisole médicamenteuse qu’on essaie de doser sur les dangereux criminels pour les empêcher de nuire avec des effets secondaires toujours nouveaux à découvrir met en évidence les mystères du cerveau humain.
L’enquête présente de multiples rebondissements et les personnages sont bien typés, les antécédents qui peuvent expliquer leur personnalités présente étant distillés par petites touches. L’ensemble est ponctué de titres de variétés et musique classique ou contemporaine que les différents protagonistes écoutent. A noter aussi que le policier féru de littérature fait de nombreuses citations philosophiques. L’enchaînement des faits n’est pas toujours convaincant et certaines situations paraissent assez improbables mais j’ai passé un bon moment de lecture.
Dans les Pyrénées en 2008, un cheval de prix appartenant à un riche homme d’affaires est retrouvé décapité dans la montagne. A proximité se situe une prison psychiatrique ultra-sécurisée où sont retenus de dangereux criminels dont un tueur en série dont on retrouve l’ADN. Police et gendarmerie vont collaborer à résoudre l’enquête qui les fera remonter plus de 10 ans en arrière sur la piste de suicides adolescents.
IF-1212-3991
Un bon premier roman !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 25 décembre 2012
Bref, une belle première oeuvre, mais des progrès à faire !
Pour une soirée d'hiver près de la cheminée, quand on veut se faire plaisir sans aller au delà !
suivez le blanc
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 21 décembre 2012
En effet nous sommes là en présence d'un excellent page-turner, haletant à souhait, d'une forte inspiration "silence des agneaux" teintée de GRANGE, qui va à contrecourant des polars Scandinaves, tellement à la mode de nos jours, même si le froid et la neige sont omniprésents.
Mais on décèle, çà et là, quelques incohérences et quelques coïncidences bienvenues qui enlèvent un peu de crédibilité au récit.
Un bon Polar tout de même, qui se laisse dévorer.
Vachement bon !
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 6 novembre 2012
Des romans comme celui-ci, je suis preneur à 100%.
Vivement la suite.
Un premier polar efficace
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 5 novembre 2012
Difficile de se faire une place sur les étals à côté des poids lourds que sont Thilliez, Chattam et autres Werber.
Et pourtant on aurait tort de passer à coté de ces "petits" auteurs qui peuvent nous surprendre comme les "grands".
Car en effet, Bernard Minier écrit comme les grands mais avec son propre style.
Alors oui l'histoire est classique mais l'auteur réussit le pari de nous tenir en haleine durant les 725 pages (tout de même!).
Donc au programme, suspense et faux semblants distillés au compte-gouttes comme dans tout bon thriller qui se respecte.
Ce roman aborde plusieurs facettes, on y retrouve aussi bien le polar pur et dur, du thriller et par certains côtés le genre thriller-médical.
Certains passages sont très documentés et sont passionnants à lire, notamment dans les scènes se déroulant à l'institut.
Le décor glacé et perdu renforce le sentiment d'oppression. Bernard Minier a su jouer sur les sens du lecteur.
Martin Servaz est un héros très réussi et qui mérite de figurer dans d'autres aventures.
Néanmoins quelques longueurs et beaucoup de descriptions. Par moment ça casse un peu le rythme. Mais pour un premier essai on ne lui en voudra pas!
Intrigant
Critique de Albator76 (, Inscrit le 4 août 2012, 48 ans) - 2 octobre 2012
Si vous aimez les histoires à rebondissements, vous serez servis.
Juste un petit bémol : la scène de fin ma paraît assez légère par rapport à tout le reste.
Il n'en demeure pas moins que je le conseille fortement.
grandiose
Critique de Culturiste (, Inscrit le 23 juillet 2012, 63 ans) - 11 septembre 2012
A la hauteur d'un Grangé
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 3 janvier 2012
Mais quelle surprise, quand il découvre qu'on l'a envoyé enquêter sur l'assassinat d'un cheval.
Mais pas n'importe quel cheval; celui de l'étalon préféré d'Éric Lombard, richissime industriel local mais à l'empire financier international.
Notre anti-héros - « les chevaux lui faisaient peur, tout comme la vitesse, les hauteurs encore les foules trop importantes »- sera associé, grâce à la procureur Cathy d'Humières, à Irène Ziegler de la gendarmerie locale.
Un autre drame aura lieu quelques jours plus tard, mais cette fois-ci, ce sera celui du pharmacien local, torturé puis assassiné découvert par un promeneur dans une mise en scène macabre.
Tout ceci à quelques kilomètres d'un établissement sinistre; le Centre de Psychiatrie Pénitentiaire Wargnier, destiné à isoler du monde les plus dangereux tueurs, psychopathes, schizophrènes et autres déviants. Établissement où vient d'être embauchée Diane Berg, jeune psychologue suisse, immédiatement angoissée et très intriguée par ce qu'elle entend, voit ou apprend.
Rapidement, de nombreux personnages aussi intéressants les uns que les autres vont apparaître, laissant de possibles déductions, mais le, la ou les coupable(s) est/ sont, à mon avis, introuvable(s) avant les dernières pages du livre.
Une histoire extrêmement bien construite; les scènes s'enchaînent rapidement; nous passons d'un personnage à un autre, d'un endroit à un autre, d'une enquête à une autre sans que le rythme ne faiblisse; chaque changement de passage se faisant sur un suspense parfaitement entretenu.
Un bémol cependant la « grande scène finale » m'a semblé un peu facile par rapport au niveau de ce thriller.
Mises à part les premières scènes qui m'ont rappelé « Les rivières pourpres » et donc le côté un peu « gore » des livres de Grangé, (que je n'apprécie pas) c'est un véritable et excellent thriller qui devrait ravir les amateurs du genre.
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