Moscou de Theodor Plievier

Moscou de Theodor Plievier

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Lebowskijeff, le 28 juin 2011 (paris, Inscrit le 19 mai 2009, 50 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (23 274ème position).
Visites : 2 337 

Excellent roman de guerre

Je ne connaissais ni l'auteur, un romancier allemand, de l'entre deux guerres ni la collection roman de guerre. Quelle fut ma surprise à la lecture de livre en format poche...sidérant de réalisme. Roman époustouflant, à lire absolument pour tous les passionnés d'histoire de la 2eme guerre mondiale, je sais qu'ils sont nombreux.
Ce roman fait partie d'une trilogie sur le front de l'est(avec Stalingrad et Berlin).
Bref si vous êtes comme moi amateur d'histoires liées aux combats de la deuxième guerre, ce sera une lecture parfaite.

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Les éditions

  • Moscou
    de Plievier, Theodor
    J'ai lu / Leur aventure
    ISBN : SANS000027234 ; 01/01/1953 ; 447 p. ; Poche
  • Moscou [Texte imprimé], roman Theodor Plievier traduit de l'allemand par Max Roth
    de Plievier, Theodor Roth, Max (Traducteur)
    Phébus / Libretto (Paris. 1998)
    ISBN : 9782369142188 ; 11,00 € ; 01/10/2015 ; 448 p. ; Broché
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Barbarossa à hauteur d'homme

8 étoiles

Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 4 janvier 2025

La plus grande opération militaire de tous les temps, l'invasion de l'Union Soviétique par l'Allemagne hitlérienne donne ici toute sa dimension dramatique.
Theodor Plievier fait alterner les points de vue allemand et soviétique, les espoirs et la hâte avec laquelle les hommes des divisions blindées allemandes font place au défaitisme soviétique. Dans un récit très enlevé, Plievier relate précisément les éléments qui ont conduit cet immense pays sous Staline au bord de l'effondrement: ordres et contre-ordres stupides, purges massives au sein de l'armée rouge, aveuglement politique. Tandis que la brutalité des deux régimes est mise en exergue avec des exécutions massives dans les deux armées.
Tout le monde connaît la conclusion de Barbarossa: aux portes de Moscou, l'Armée rouge au cours d'une offensive hivernale pourra dégager la capitale. D'aucuns diront que l'Allemagne a perdu la guerre là. Ce qui est sûr c'est que cet épisode a forgé la matrice d'un affrontement titanesque dont Theodor Plievier rend compte avec précision dans son très bon roman.

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