Miriam disparaît un jour à la sortie de l’école, plongeant sa famille dans l’angoisse et le désarroi que l’on imagine. Aussi ses parents décident-ils de confier Marjorie, la petite sœur de Miriam, à sa tante Ilse qu’elle connaît à peine. Afin de l’éloigner du terrible climat qui a envahi la maison, mais aussi pour pouvoir se consacrer pleinement à la recherche de leur fille aînée.

Chez Ilse, Marjorie ne sait au début comment se comporter. Alors elle ne parle que peu, et réfléchit beaucoup avant de répondre aux questions qui lui sont posées. Car elle sait qu’il n’est pas correct de dire qu’elle ne se sent en fait pas angoissée, à part peut-être à l’idée que Miriam puisse rentrer à la maison. Car la disparition de cette grande sœur, très aimée de tous, lui laisse plus de place.

Petit à petit, cette femme d’âge mûr et cette petite fille vont s’apprivoiser. De balades en bord de mer à la préparation de gâteaux, en passant par les histoires que toutes deux se racontent, Marjorie apprend à grandir et Ilse fend peu à peu la carapace qu’elle s’est forgée.

Les jours passent, mais rien ne se passe. Peut-être est-ce parce que la narratrice est cette petite fille semblant indifférente à tout, mais je me suis profondément ennuyée en lisant ce livre. Je ne suis allée au bout que parce qu’il se lit vite, et que j’espérais toujours qu’il allait se passer quelque chose. Cette lenteur, à laquelle il faut ajouter un style épuré au point d’être sec, sans aucun relief, m’ont franchement déçue. D’autant plus que j’avais lu beaucoup d’avis positifs sur ce roman.