L'ennui de Alberto Moravia
(La noia)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Roman traitant d'un problème éternel...
Dino est un peintre sans inspiration, issu d'une famille bourgeoise de l'Italie du milieu du siècle.
Il fait la rencontre de Cécilia, une jeune fille qui était modèle et aussi maîtresse de son meilleur ami peintre récemment décédé.
Envoûté par les charmes de cette jeune femme encore adolescente de 17 ans, il va peu à peu perdre pied.
Il n'acceptera pas... jusqu'au dénouement du récit, le désir de liberté et d'indépendance exprimé par Cécilia, devenue pour lui une véritable drogue.
Ce roman est d'une écriture simple et agréable.
J'ai particulièrement apprécié les passages traitant de la jalousie maladive du personnage principal... Un cas d'école... à méditer.
Les éditions
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L'ennui [Texte imprimé] Alberto Moravia trad. de l'italien par Claude Poncet
de Moravia, Alberto Poncet, Claude (Traducteur)
Flammarion
ISBN : 9782080685872 ; 18,30 € ; 10/11/2003 ; 342 p. ; Broché -
L'Ennui
de Moravia, Alberto Van, Gilles de (Autre) Poncet, Claude (Traducteur)
Flammarion
ISBN : 9782080710505 ; 7,00 € ; 17/12/1998 ; 371 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Un roman pas ennuyant
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 23 juin 2018
"Dino est un jeune homme appartenant à une riche famille de la noblesse romaine. Il vit avec sa mère dans une somptueuse villa de la Via Appia et occupe ses journées en se consacrant à la peinture, occupation pour laquelle il ne montre pourtant que fort peu d'enthousiasme. Dino souffre depuis sa prime jeunesse d'un mal qui le ronge, l'ennui, qu'il définit lui-même comme l'impossibilité d'établir un lien concret avec les objets et les personnes. Il se résigne à vivre une vie monotone, insipide, qu'aucun événement ne semble pouvoir venir troubler.
Un jour, Dino rencontre Cecilia, une jeune fille dont la beauté est à la fois pure et ensorcelante."
Les problèmes des riches
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 26 juillet 2013
C'est ainsi que notre anti-héros passe au peigne fin les activités de sa compagne, s'interroge par le menu, au moindre détail sur ses intentions, leur amour réciproque, et rien d'heureux ne peut pas réellement sortir d'une telle posture. Un cercle vicieux semble donc s'instaurer. L'absence d'occupation rallonge le temps, complique le peu qui existe autour de soi.
Le ton léger qui est employé renforce l'ironie de la trame narrative, fatalement un peu lente. Ce roman n'est pas inintéressant sociologiquement.
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