C'est effectivement ce qui m'a le moins plu dans ce livre.
Que le personnage principal du livre, Nico Sirsky soit un bel homme, meurtri par la vie, amoureux d'une superbe jeune femme qui dirige un service d'hépato-gastro-entérologie dans un grand hôpital parisien, d'accord.
Mais que chaque protagoniste de l'affaire soit systématiquement « le meilleur dans sa catégorie, un professionnel hors-pair, un agent performant, méritant une confiance aveugle, aux compétences méritoires, à la collaboration précieuse »... ça fatigue un peu.
Même les « méchants » ne sont finalement pas si méchants que ça!

Des personnages très caricaturés, stéréotypés qui gâchent le plaisir de la lecture.
Et quel dommage! Car l'intrigue était quasiment parfaite. Un départ original et très impressionnant: découvrir un message « on m'a tué » dans la couronne d'un cadavre, il fallait y penser. Le super héros saura remonter tout doucement jusqu'au véritable coupable, sans qu'à aucun moment, on ne puisse envisager le dénouement.

J'avais déjà lu du Fred Molay (tueur d'innocence que j'avais adoré)-j'en pince pour les auteurs de chez nous qui percent lorsqu'ils s'expatrient! La suite du prix du quai des Orfèvres est réellement sidérante, l'auteur excelle dans l'art du langage parfait et du suspense à toute épreuve. Suis à bout de souffle! Espérons que Fred nous en sort un autre pour nos ennuyeuses détentes balnéaires ...celui là:dévoré! Attachez vos ceinture, ça décoiffe!