L'héritage impossible de Anne Birkefeldt Ragde

L'héritage impossible de Anne Birkefeldt Ragde
( Ligge i grønne enger)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Eoliah, le 6 avril 2011 (Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 760ème position).
Visites : 6 278 

Trois mois

Suite de la saga familiale après "La terre des mensonges" et "La ferme des Neshov", 'L'héritage impossible" se déroule sur trois mois. Les activités, projets et vie quotidienne de Margido, Erlend et Torunn sont racontés avec précision et hyper réalisme. Après la mort de son père (charnière entre les Tome 2 et 3) qu'elle était venue épauler suite à sa chute, la jeune femme se trouve piègée pour les travaux et la gestion de la ferme. Ses oncles l'aident financièrement, mais les choix et les responsabilités sont écrasants pour elle. Elle trouve une solution surprenante.
La fin laisse une situation qui devra évoluer et pourrait faire l'objet d'un tome 4.
J'ai beaucoup apprécié la finesse psychologique des situations et réactions.

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

  la ferme

Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

La déchéance de la ferme norvégienne

5 étoiles

Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 17 novembre 2015

La lecture de ce 3ème tome m’a déçue. Un manque de rythme dans le récit, une trame d’histoire dont nous connaissons l’issue rien qu’avec le titre et des personnages décevants font de ce roman, une œuvre qui se laisse lire mais qui n’a pas le même attrait que les 2 tomes précédents.

Une trilogie qui désempare !

9 étoiles

Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 22 novembre 2014

Eh oui ! Je ne souhaite pas critiquer chacun des 3 livres, mais parler de l'ensemble :
- Une grand mère passionnée et destructrice quant aux générations à venir, surtout pour celui qui a eu le mauvais destin de devenir son "époux officiel" !
- 3 enfants détruits , chacun à leur façon.
Un croque-mort ritualisé avec un affectif sous-développé ;
Un homo artiste dont l'histoire fait qu'il ne peut exister en dehors de l' hyper- reconnaissance de lui -même ;
Un fils de ferme, englué dans son obédience à sa mère, devenu incapable d'aimer une autre personne que sa mère et ses porcs, mais qui a procréé....
- Une jeune femme, pleine de vie, fille du troisième, qui va tenter de trouver sa place dans cet univers de fous.
Ouf, l'auteure nous évité le Happy-end des homos, friqués à mort, qui deviennent les "Bonnes Fées ! (Même s'ils le tentent avec leur amour altruiste).
Les rencontres, au décours de ces 3 ouvrages, sont étonnantes, violentes, pleines de réalisme et de moments déconcertants et brutaux. On peut vouloir aimer, le monde n'est pas si simple .....!
Une œuvre dérangeante, qu'on aimerait, surtout à la fin, construire....et arranger : ça fait mal !
L’argent n'est pas la réponse à la douleur du monde : on sort des livres : courbaturé(e) !
De la belle ouvrage : des douleurs, des bonheurs, des personnages qui essaient d'exister, et une fin qui a un goût amer :celui de la vie ?

Une profonde sensibilité

9 étoiles

Critique de Minouga (, Inscrite le 19 août 2008, 76 ans) - 15 octobre 2012

Avec la "trilogie des Nashov", j'ai découvert un nouveau fleuron de la littérature scandinave...
Dans un style simple et direct, l'auteur livre une analyse très subtile de cette famille atypique où les destins se croisent tantôt dans l'aigreur, tantôt dans l'amour. Les personnages sont accablés par le poids des non-dits et les difficultés de communication.
La description très précise de la vie quotidienne, les petits détails vrais, parfois crus révèlent des émotions puissantes mais cachées ... qui ne s'expriment qu'avec beaucoup de pudeur et de sobriété.
Sous un réalisme parfois "terre à terre", ces romans expriment une profonde sensibilité.

Torunn devient agaçante

4 étoiles

Critique de Bebelle (, Inscrite le 2 août 2012, 59 ans) - 2 août 2012

Très déçue par le dernier tome, même si on ne s'attendait pas à un happy end...les choses s'annonçaient trop bien pour que ça dure...

Dans les deux premiers tomes, Torunn navigue dans le brouillard, elle rejette sa mère, elle n'a pas de petit copain...

Là, elle sombre complètement, incapable de déceler l'espoir qu'elle a fait naître chez tous les membres de sa famille. Elle aurait pu devenir le catalyseur de leur bonheur et donc du sien, elle préfère fuir une fois de plus devant les engagements naissants. Sa nouvelle famille est peut-être inconsciente de ses difficultés quotidiennes mais Torunn refuse toute aide, et s'enlise dans le mutisme. Comme elle ne prend aucune décision constructive, elle part petit à petit à la dérive. Elle ne se trouve plus au centre des préoccupations du fait de la future paternité de son oncle. Elle a beau s'occuper du grand-père et des cochons, son empathie envers ses proches reste très limitée.

A 37 ans, elle est extrêmement fragile et immature, quoique très dévouée envers les plus faibles. On n'arrive plus à la suivre, et à la fin, quand elle retrouve son ex-petit ami, alors là c'est le bouquet !!

Rien ne va plus...

9 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 4 juin 2012

Suite au drame advenu dans le 2nd tome de la trilogie, Toruun, écrasée de culpabilité, prend la responsabilité de l’élevage des Neshov, s’occupe du « père » incapable de s’occuper de lui-même, de la ferme qui tombe en ruines. Elle a de plus en plus de mal à sortir la tête de l’eau, d’autant que les oncles jouissent à présent pleinement de leur vie et que l’idée de porter leurs propres responsabilités familiales ne les effleure même pas. Le climat est électrique et le déséquilibre latent…

J’ai préféré ce tome aux précédents, même s’il est plus sombre que les 2 premiers. L’auteure s’y prend très bien pour instaurer une atmosphère déprimante, pour décrire l’inertie qui en découle, et l’incapacité à prendre des décisions. Elle passe au crible et sans pitié les défauts ordinaires des êtres humains : la lâcheté, l’égocentrisme, la bêtise, le manque d’intégrité.
C’est un tome plus complexe que les autres : le titre par exemple, peut aussi bien faire référence à l’héritage (biens, élevage…) qui n’est pas réglé, ou à l’héritage de l’histoire familiale (cette famille a un certain nombre de squelettes dans le placard) , qui est impossible à supporter. La façon dont l’héroïne voit sa force de vie « vampirisée » par le système familial me parait très juste, très réaliste.
Par contre, concernant l’histoire, je suis un peu mitigée : si ce livre est le dernier de la série, alors c’est dommage, car la trilogie n’a pas de fin (ce commentaire n’engage que moi) ; mais il peut être un bon tremplin pour le tome suivant ! Affaire à suivre.

Saga Neshov Tome III

8 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 29 avril 2011

Dans ce troisième tome, c'est Torunn, la fille de Tor qui est la principale héroïne. Elle se sent responsable de la mort de son père et se sent donc obligée de reprendre l'élevage.
Mais la charge est très, trop lourde, et le manque de relations familiales et affectives vont rendre cette charge insupportable malgré l'aide de Kai Roger.

Impossible de faire l'impasse sur les épisodes précédents car on retrouve bien sûr les mêmes personnages.
Margido qui dirige une entreprise de pompes funèbres, s'humanise; il perd maladroitement son côté froid et distant, devient plus fiable; "il rajeunit de 10 ans", comme le dit son frère Erlend.
Par contre celui-ci, qui était le plus sympathique de la famille, est un personnage égocentrique et capricieux dans son rôle de futur père.
Un quatrième tome est inévitable car le sort de la ferme n'est toujours pas fixé.
Un troisième tome plus agréable que le second; plus de sensibilité dans le personnage de cette jeune femme rend l'histoire plus attachante.

Forums: L'héritage impossible

Il n'y a pas encore de discussion autour de "L'héritage impossible".