L'héritage impossible de Anne Birkefeldt Ragde
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Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Trois mois
Suite de la saga familiale après "La terre des mensonges" et "La ferme des Neshov", 'L'héritage impossible" se déroule sur trois mois. Les activités, projets et vie quotidienne de Margido, Erlend et Torunn sont racontés avec précision et hyper réalisme. Après la mort de son père (charnière entre les Tome 2 et 3) qu'elle était venue épauler suite à sa chute, la jeune femme se trouve piègée pour les travaux et la gestion de la ferme. Ses oncles l'aident financièrement, mais les choix et les responsabilités sont écrasants pour elle. Elle trouve une solution surprenante.
La fin laisse une situation qui devra évoluer et pourrait faire l'objet d'un tome 4.
J'ai beaucoup apprécié la finesse psychologique des situations et réactions.
Les éditions
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L'héritage impossible [Texte imprimé], roman Anne B. Ragde traduit du norvégien par Jean Renaud
de Ragde, Anne Birkefeldt Renaud, Jean (Traducteur)
Balland
ISBN : 9782353150823 ; 23,25 € ; 10/06/2010 ; 348 p. ; Broché -
L'héritage impossible [Texte imprimé] Anne B. Ragde traduit du norvégien par Jean Renaud
de Ragde, Anne Birkefeldt Renaud, Jean (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264055439 ; 8,40 € ; 01/01/2012 ; 332 p. ; Poche
Les livres liés
- La Terre des mensonges
- La Ferme des Neshov
- L'héritage impossible
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Les critiques éclairs (6)
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La déchéance de la ferme norvégienne
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 17 novembre 2015
Une trilogie qui désempare !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 22 novembre 2014
- Une grand mère passionnée et destructrice quant aux générations à venir, surtout pour celui qui a eu le mauvais destin de devenir son "époux officiel" !
- 3 enfants détruits , chacun à leur façon.
Un croque-mort ritualisé avec un affectif sous-développé ;
Un homo artiste dont l'histoire fait qu'il ne peut exister en dehors de l' hyper- reconnaissance de lui -même ;
Un fils de ferme, englué dans son obédience à sa mère, devenu incapable d'aimer une autre personne que sa mère et ses porcs, mais qui a procréé....
- Une jeune femme, pleine de vie, fille du troisième, qui va tenter de trouver sa place dans cet univers de fous.
Ouf, l'auteure nous évité le Happy-end des homos, friqués à mort, qui deviennent les "Bonnes Fées ! (Même s'ils le tentent avec leur amour altruiste).
Les rencontres, au décours de ces 3 ouvrages, sont étonnantes, violentes, pleines de réalisme et de moments déconcertants et brutaux. On peut vouloir aimer, le monde n'est pas si simple .....!
Une œuvre dérangeante, qu'on aimerait, surtout à la fin, construire....et arranger : ça fait mal !
L’argent n'est pas la réponse à la douleur du monde : on sort des livres : courbaturé(e) !
De la belle ouvrage : des douleurs, des bonheurs, des personnages qui essaient d'exister, et une fin qui a un goût amer :celui de la vie ?
Une profonde sensibilité
Critique de Minouga (, Inscrite le 19 août 2008, 76 ans) - 15 octobre 2012
Dans un style simple et direct, l'auteur livre une analyse très subtile de cette famille atypique où les destins se croisent tantôt dans l'aigreur, tantôt dans l'amour. Les personnages sont accablés par le poids des non-dits et les difficultés de communication.
La description très précise de la vie quotidienne, les petits détails vrais, parfois crus révèlent des émotions puissantes mais cachées ... qui ne s'expriment qu'avec beaucoup de pudeur et de sobriété.
Sous un réalisme parfois "terre à terre", ces romans expriment une profonde sensibilité.
Torunn devient agaçante
Critique de Bebelle (, Inscrite le 2 août 2012, 59 ans) - 2 août 2012
Dans les deux premiers tomes, Torunn navigue dans le brouillard, elle rejette sa mère, elle n'a pas de petit copain...
Là, elle sombre complètement, incapable de déceler l'espoir qu'elle a fait naître chez tous les membres de sa famille. Elle aurait pu devenir le catalyseur de leur bonheur et donc du sien, elle préfère fuir une fois de plus devant les engagements naissants. Sa nouvelle famille est peut-être inconsciente de ses difficultés quotidiennes mais Torunn refuse toute aide, et s'enlise dans le mutisme. Comme elle ne prend aucune décision constructive, elle part petit à petit à la dérive. Elle ne se trouve plus au centre des préoccupations du fait de la future paternité de son oncle. Elle a beau s'occuper du grand-père et des cochons, son empathie envers ses proches reste très limitée.
A 37 ans, elle est extrêmement fragile et immature, quoique très dévouée envers les plus faibles. On n'arrive plus à la suivre, et à la fin, quand elle retrouve son ex-petit ami, alors là c'est le bouquet !!
Rien ne va plus...
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 4 juin 2012
J’ai préféré ce tome aux précédents, même s’il est plus sombre que les 2 premiers. L’auteure s’y prend très bien pour instaurer une atmosphère déprimante, pour décrire l’inertie qui en découle, et l’incapacité à prendre des décisions. Elle passe au crible et sans pitié les défauts ordinaires des êtres humains : la lâcheté, l’égocentrisme, la bêtise, le manque d’intégrité.
C’est un tome plus complexe que les autres : le titre par exemple, peut aussi bien faire référence à l’héritage (biens, élevage…) qui n’est pas réglé, ou à l’héritage de l’histoire familiale (cette famille a un certain nombre de squelettes dans le placard) , qui est impossible à supporter. La façon dont l’héroïne voit sa force de vie « vampirisée » par le système familial me parait très juste, très réaliste.
Par contre, concernant l’histoire, je suis un peu mitigée : si ce livre est le dernier de la série, alors c’est dommage, car la trilogie n’a pas de fin (ce commentaire n’engage que moi) ; mais il peut être un bon tremplin pour le tome suivant ! Affaire à suivre.
Saga Neshov Tome III
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 29 avril 2011
Mais la charge est très, trop lourde, et le manque de relations familiales et affectives vont rendre cette charge insupportable malgré l'aide de Kai Roger.
Impossible de faire l'impasse sur les épisodes précédents car on retrouve bien sûr les mêmes personnages.
Margido qui dirige une entreprise de pompes funèbres, s'humanise; il perd maladroitement son côté froid et distant, devient plus fiable; "il rajeunit de 10 ans", comme le dit son frère Erlend.
Par contre celui-ci, qui était le plus sympathique de la famille, est un personnage égocentrique et capricieux dans son rôle de futur père.
Un quatrième tome est inévitable car le sort de la ferme n'est toujours pas fixé.
Un troisième tome plus agréable que le second; plus de sensibilité dans le personnage de cette jeune femme rend l'histoire plus attachante.
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