American rigolos : Chroniques d'un grand pays de Bill Bryson
( Notes from a big country)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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De l’humour innocent ou une charge féroce ?
Septante-cinq articles traitant de la vie quotidienne aux Etats-Unis, et dans chacun de ces articles, toutes les joyeuses digressions dont on peut rêver. Le tout est un tableau difficilement supportable (tant il est drôle) des curiosités américaines. En cette période où l’anti-américanisme, que d'aucuns diront primaire, refleurit de-ci de-là, et pas toujours sans raison, ce livre en remet une couche, mais sur le mode apparemment gentil. Drôle de peuple. On s’étonne parfois que Bush soit nul en géographie, en histoire, en économie et en politique (ah ? j'en oublie ?) et qu’il n'arrive pas à engloutir un bretzel correctement, mais c’est parce que nous sommes européens. Pour les gens là-bas, il paraît bon. Et à la lecture de ce livre, vous comprendrez pourquoi. Et vous vous poserez aussi des questions sur nous Européens, car sans autodérision, plus d'humour. Cela dit, derrière le rire, il y a toujours une réflexion grave, parfois même triste. Et souvent une colère. Il y a un problème lorsqu’on lit Bill Bryson dans un lieu public, c’est autrui. Subir le regard de tous ces gens agacés parce que vous secouez la banquette du train, c’est pénible. Mais ça vaut la peine, surtout les jours de tristesse. J’ai noté toute une série de passages sublimes et décidé finalement de ne vous en servir aucun. Trop difficile de les sortir de leur contexte. Un conseil, presque une prière. Dépassez la couverture, le titre, et les 12 premières pages. Tout ça est complètement nul. Commencez page 13, tiens. Et vive le rire. En ce qui me concerne, je fais toujours des zeugmes et les courses du samedi soir en même temps, ce qui rend ces dernières supportables. L’humour adoucit l'horreur, c’est bien connu. Mais sans horreur, plus d’humour possible d’une certaine façon. Je deviens prétentieux et je digresse trop ?
Alors lisez plutôt Bryson.
Les éditions
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American rigolos [Texte imprimé], chroniques d'un grand pays Bill Bryson trad. de l'anglais, États-Unis, par Christiane et David Ellis
de Bryson, Bill Ellis, David (Traducteur) Ellis, Christiane (Traducteur)
Payot & Rivages / Voyageurs Payot.
ISBN : 9782228894296 ; 19,50 € ; 04/05/2001 ; 368 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Passez une bonne journée !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 16 janvier 2011
Extraits :
- Je voyageais récemment à bord d’un avion de la Continental Airlines ( proposition de slogan publicitaire : « pas tout à fait la pire ! « .
- Toutes les serveuses américaines des Etats-Unis prient leurs clients de passer une bonne journée.
- Un bon conseil : ne plaisantez jamais avec l’autorité en Amérique, et, lorsque vous remplirez votre carte de débarquement, à la question : « Avez-vous jamais été membre du parti communiste ou pratiqué l’ironie ? « cochez bien la case NON.
Décapant !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 11 juin 2010
Bill Bryson est- certes - citoyen américain , mais ayant séjourné de nombreuses années en Angleterre , il est bien placé pour mettre le doigt là où ça fait mal !
De très courts chapitres corrosifs à souhait sur ce qui façonne les américains , leur comportement et mode de vie .
J'ai passé quelques bons moments même si je ne partage pas toutes les positions de l'auteur .
Ouvrage très agréable à lire et bien documenté .
la société américaine dans toute sa splendeur...
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 13 avril 2008
- sont parfois drôles par exemple pour l’administration et ses dysfonctionnements (nous avons les mêmes en France, les publicités, son histoire sur les élans, sur les immenses espaces…
- sont parfois étonnantes comme pour le jugement d’individus qui ont de la drogue (simple consommateur ou trafiquant), le déficit des Etats-Unis, leur rapport avec les véhicules… Il fait ouvrir les yeux sur une société que l’on a tendance à caricaturer en coca, malbouffe, obésité…
- et enfin flippantes comme leur inactivité pour l’environnement (polluer moins), la place de l’argent dans la société…
Bill est un personnage très drôle, étourdi, maladroit mais qui a une réflexion posée et impressionnante. Je me suis beaucoup reconnu dans son raisonnement qui me semble à chaque fois très juste.
C’est un livre qui se lit très vite car ce sont des chroniques, de quelques pages, où s’alternent consternations et rires. Vous pouvez le lire en doublons avec un autre livre.
J'ai ri !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 13 septembre 2005
Sans aucun désir de polémique...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 2 mai 2002
Tout est relatif, mais je ne prétends pas prêter ici une culture aux Américains qu'ils n'ont pas. Quant à l'intelligence ou la culture d'un Bob Dole il serait plus simple d'expliquer ce qu'est le vide !
Il ne nous est pas aisé de les comprendre, mais nous ne sommes pas toujours beaucoup plus brillants (en moyenne). Ajoutez à cela que très peu d'Américains ont de longues périodes de vacances (ils ne connaissent pas les congés payés et n'ont pas pour habitude de prendre leurs vacances en bloc, mais bien en plusieurs week-ends prolongés, donc, le plus souvent dans leur pays). En plus, ce pays est énorme et très diversifié par rapport à beaucoup d'autres. Tout cela explique que seulement 7 à 8% des Américains ont un jour quitté leurs frontières. Ajoutons encore que le pourcentage de sociétés travaillant avec l'étranger n'est pas beaucoup plus grand et vous avez un complément d'explication de leur ouverture sur le monde...
Je fais partie de ceux qui pensent que pour bien comprendre un peuple il peut être utile de connaître son histoire. Ce n'est que vers 30 ans que j'ai lu "L'Histoire des Etats-Unis" écrit par l'ex-ambassadeur de France aux US (critique que j'ai mise sur ce site). Après cela, il m'a semblé les comprendre beaucoup mieux, ce qui ne veut pas dire, nécessairement, les approuver en tout, très loin de là ! Mais comprendre peut aider au dialogue.
A Darius
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 29 avril 2002
Bon, d'accord, je recopie le bouquin...
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 27 avril 2002
Je reprends la parole un instant pour vous le demander: les Français (j'en suis) ne vont-ils pas plutôt vers le passé?
rien à se mettre sous la dent..
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 26 avril 2002
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Que signifie 4 500 millirds de dollars ? | 22 | Catinus | 19 janvier 2011 @ 19:35 |
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