Le caveau de famille de Katarina Mazetti
(Familjegraven)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 9 avis)
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La suite est-elle justifiée ?
Après l’immense succès du Mec de la tombe d’à côté, nous sommes ravis de retrouver Désirée la bibliothécaire et Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur les livres et les produits bio, lui élève toujours des vaches tout en évitant la ruine et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Autant dire qu'il ne sont pas faits pour vivre ensemble. Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant. Si cela ne donne rien, c’est terminé pour toujours. Vont-ils se retrouver tous ensemble dans le même caveau de famille ?
On retrouve le même découpage que dans le roman précédent; un chapitre est consacré au point de vue de Désirée et un à celui de Benny ce qui accentue bien sûr l'opposition homme / femme , paysan / intellectuelle. A ce titre on va découvrir que l'égalité hommes-femmes telle qu'on la perçoit en France est loin d'être réelle sauf pendant la période de la chasse aux élans où les pères prennent leur congés de paternité. On découvrira pleins d'autres pépites sur l'allaitement l'instinct maternel ...
La suite est vraiment justifiée car les héros évoluent vraiment , on retrouve le côté très frais et drôle de l'écrivain et ce petit côté loufoque que possèdent les auteurs nordiques.
Les éditions
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Le caveau de famille [Texte imprimé], roman Katarina Mazetti traduit du suédois par Lena Grumbach
de Mazetti, Katarina Grumbach, Lena (Traducteur)
Gaïa
ISBN : 9782847201925 ; 20,30 € ; 02/03/2011 ; 237 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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certaines suites sont à éviter
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 1 juillet 2013
Je l'ai trouvé lente, sans idées, & donc sans intérêt.
C'est vraiment dommage car le 1er volet était particulièrement réussi.
Parfois il faut s'avoir s'arrêter au bon numéro.
Certains passages de ce deuxième volet étaient agréables mais malheureusement trop rares.
dommage!
Critique de Ladislasisagirl (, Inscrite le 7 décembre 2012, 38 ans) - 7 décembre 2012
Cette suite m'a déçue.
Je trouve qu'il s'agit surtout de redites, dans le sens où Désirée et Benny s'enferment dans une routine. Routine qui nous fait regretter le temps où leur histoire était passionnée et où leurs caractères respectifs formaient un cocktail explosif.
Dans le caveau, très vite Désirée s'efface sous le poids de l'organisation de la maison, elle devient terne, se laisse faire , les rares moment où elle tient tête à son époux ne sont à mon sens pas assez développés et approfondis par l'auteur et c'est bien dommage!
Cette suite tendait surtout à montrer comment une femme peut vite se laisser submerger par une nouvelle vie de femme au foyer /mère de famille . Cette démonstration tombe cependant à mon sens dans la caricature de la femme soumise à son mari , elle qui était si indépendante et libre, face à un mari qui au départ était si touchant à prendre soin d'elle mais qui devient de plus en plus égoïste. Il ne lui est quasiment pas reconnaissant de tous les sacrifices personnels qu'elle a fait. Benny m'a déçue et Désirée aussi.
Je tiens cependant à préciser que j'ai encore une fois adoré le style d'écriture de l'auteur, comment elle exprime les pensées des personnages de façon naturelle et aussi le fait de consacrer un chapitre par personnage.
La plus grosse déception c'était la fin où je me suis dit : et? c'est tout? j'aurais préféré que Désirée plante Benny sur place avec les enfants!
Le charme est rompu
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 1 avril 2012
Mais ce que j'ai retrouvé, ce sont des personnages extrêmement caricaturaux: Désirée, héroïne sacrifiée sur l'autel de la vie de famille, l'incompréhension congénitale de Benny, son conjoint qui fait de lui un rustre incapable de penser à autre chose que le cours du lait et sa ferme.
Quelques sursauts intéressants auraient pu re-dynamiser l'histoire, mais non; on retombe aussitôt dans les plaintes récurrentes des deux protagonistes, à tel point qu'on tourne chaque page en attendant la séparation qui nous semble inévitable.
Dommage... Une grande déception que cette courte lecture...
Quand le couple s'enlise !
Critique de Oops (Bordeaux, Inscrite le 30 juillet 2011, 58 ans) - 16 février 2012
" [...] nous vivions au jour le jour, surtout à la fin du mois. C'est cher d'être pauvre ! Parfois je ne savais pas s'il fallait en rire ou en pleurer !"
déçue
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 31 décembre 2011
suite et flop
Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 43 ans) - 13 novembre 2011
L'auteur s'est égarée, le style n'y est plus, l'âme des personnages non plus.
Le côté piquant du premier a disparu pour laisser place à la vie quotidienne d'une mère de famille qui ne maîtrise pas sa fécondité....
Bref pour moi un gros flop
Le coeur y est, la chair joyeuse mais la vie est sombre
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 3 octobre 2011
Peinture réaliste de la vie des éleveurs-agriculteurs-produits laitiers. On découvre la pénibilité du travail, le faible rendement, les dettes, les tracas de l’administration nationale et européenne, les entourloupes, une vraie guerre des nerfs, et pas de vacances. On se demande vraiment comment la bibliothécaire s’y prendra. Il reste l’éblouissement du départ, le coup de foudre progressif qui les a jetés dans les bras l’un de l’autre, et cela surnage, alors que tout est si dur. Chapeau. Chacun doit abandonner un peu de ses rêves. Chacun rentre dans le jeu de l’autre. Chacun essaie de prendre sur soi. Leçon de vie ? C’est l’autre qui importe en fin de compte, malgré les tiraillements de l’égoïsme naturel! Difficile de ne pas tomber tête la première dans le piège atavique de « l'homme au travail et de la femme au foyer », même dans la société suédoise si progressiste. « Il ne comprenait pas. Il ne voyait pas combien je travaillais dur, car "le boulot des femmes" au foyer devient visible uniquement quand il n'est PAS fait ». Difficile pour les deux de garder le sens de l’humour.
En général je n’aime pas trop les feuilletons et les suites mais ici on est tombé dans quelque chose de différent : moins léger, dramatiquement ressenti et un peu tragique. En contrepoint, l'écriture reste leste et déliée. Le duo fait preuve de sincérité bouleversante. Les deux sont également attachants. Entre eux, notre cœur n’en finit pas de balancer…entre ces tranches de vie si différentes l’une de l’autre et pourtant la même.
Un amour que tout oppose
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 4 septembre 2011
J'ai donc lu ce roman qui était très divertissant d'une part en raison des personnages très sympathiques qu'on affectionne très rapidement et d'autre part car certains passages sont à mourir de rire. On arrive aisément à s'imaginer dans cette ferme avec ce couple que tout oppose.
Histoire drôle, découpage sympathique (petits chapitres qui montrent le point de vue des deux amoureux), style fluide, vite lu.
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