Dôme de Stephen King
( Under the dome)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 25 avis)
Cote pondérée : (1 095ème position).
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Le retour du Roi
Que dire ? Que dire devant telle perfection ?
"Dôme" ("Under The Dome" en VO) est le dernier roman de Stephen King. Paru le 2 mars 2011, c'est le premier roman de King, depuis "Ca" en 1986, à être commercialisé, en grand format, en deux tomes, un de 630 pages et un de 570. Soit 1200 pages en tout (le visuel de la chronique est celui du tome 1 - le tome 2 possède une couverture similaire, qui forme d'ailleurs la partie manquante de l'illustration, et qui est aussi au verso du tome 1). C'est un roman, donc, qui fait partie des plus longs de King avec "Ca" et la version définitive de 1990 du "Fléau".
Un des plus longs, un des meilleurs aussi, et même un des tous meilleurs, du même niveau que les deux romans-fleuves que je viens de citer, mais différent d'eux.
L'action se passe intégralement dans la petite ville (fictive) de Chester's Mill, dans le Maine, non loin de deux autres villes fictives créées par King dans d'autres romans, Tarker's Mill ("Peur Bleue") et Castle Rock (entre autres, "Cujo" et "Bazaar"). Du jour au lendemain, sans que ça soit expliqué, une sorte de champ magnétique invisible mais bien solide s'est installé autour des limites de la ville. Plus personne ne peut en sortir, ni y pénétrer. Un blocage total, un dôme, le Dôme comme les habitants vont l'appeler.
Dans la ville encerclée par cette force étrange venue d'on ne sait où et pour on ne sait quelle raison, tout va se produire : Jim Rennie, alias Big Jim, deuxième conseiller de la ville, va prendre le pouvoir, et instaurer une vraie dictature de terreur, aidé par son fils Junior, vrai psychopathe et plusieurs de ses relations tout aussi dingues que lui. Mais face à eux, plusieurs personnes vont oser résister : Dale "Barbie" Barbara, ancien soldat reconverti en cuisinier de bar ; Julia Shumway, journaliste ; Eric "Rusty" Everett, infirmier. Eux vont tout faire pour contrer la folie de Jim Rennie, tout en essayant d'en savoir plus sur ce Dôme et essayer de le détruire. Dans une ville à feu et à sang...
"Dôme" est extrêmement manichéen, avec les gentils très gentils et les méchants très salauds. Un peu comme "Le Fléau", dans lequel il y avait le camp de l'Homme en Noir et le camp de la gentille et pieuse Mère Abigaël. Le roman est long, mais passionnant, et King en aura mûri la gestation depuis les années 70 (il aura commencé à l'écrire en 1976, mais seul le premier et très court chapitre a survécu et est dans le roman final). Le roman devait, à la base, s'appeler "The Cannbibals".
Avec ses chapitres parfois longs (certains atteignent 70 ou 80 pages, divisés, tous, en sous-chapitres - notons cependant que les 6 ou 7 premiers chapitres, eux, sont très très courts, ça en est même étonnant), "Dôme" est une réussite totale, jamais ennuyeuse malgré les 1200 pages. Seul reproche, commercial celui-là : acheter les deux tomes, au prix que coûte un livre en grand format, revient à cher, 40 €. Il faut vraiment être fan de Stephen King - ceux qui ne sont pas forcément fans attendront sans doute la parution poche, ou se rendront dans leur bibliothèque favorite...
Sinon, rien à dire, le meilleur King depuis...ben, depuis "Duma Key" selon moi, mais si vous pensez que c'est le meilleur depuis "Ca", vous n'aurez pas tort, et je ne vous contredirai pas. IMMENSE !
(cet article concerne les deux tomes, au fait)
Les éditions
-
Dôme tome 1 [Texte imprimé], roman Stephen King traduit de l'anglais (États-Unis) par William Olivier Desmond
de King, Stephen Desmond, William Olivier (Traducteur)
Albin Michel
ISBN : 9782226220585 ; 22,50 € ; 02/03/2011 ; 640 p. ; Broché -
Dôme, Tome 2 :
de King, Stephen Desmond, William (Traducteur)
Albin Michel
ISBN : 9782226220592 ; 22,50 € ; 02/03/2011 ; 565 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (24)
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hum, mais où est le King...
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 24 septembre 2014
Je reconnais bien le style de King, malheureusement je reconnais aussi celui de Lisey que j'ai détesté. Toujours autant de style, mais j'avoue que là, les personnages sont vraiment caricaturaux, un peu trop même. Et puis l'histoire ne décolle pas vraiment (vous me direz, coincé dans une cloche de verre, c'est pas étonnant...).
Déçue, je trouvais l'idée vraiment intéressante, mais franchement c'est long et puis ça manque d'action ou alors on se contrefout un peu de l'action car ce n'est pas bien palpitant. Et puis j'avoue que je n'ai pas trouvé le côté fantastique-horreur. Ah, mais si à la deuxième page, le dôme qui tombe (ça c'est du fantastique) et la femme qui a le bras coupé (de l'horreur...). Bref, j'ai dû louper un truc dans l'histoire et passée à côté...
La seule note positive c'est que ce livre est toujours mieux que le show tv under the dome.
Bref, un peu mieux que Lisey, mais franchement on est loin du chef d'oeuvre de Duma Key.
Un très bon dôme.
Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 6 avril 2014
Rarement un livre m'a autant marqué. Par la situation initiale tellement simple de l'histoire et les multiples rebondissements possibles, j'ai vraiment envie de savoir comment va finir le récit.
L'idée d'une histoire d'une ville fermée en huis-clos m'a toujours plu; se demandant comment des habitants respectables réagissent, pouvant révéler une autre facette d'eux-mêmes, bonne ou mauvaise. C'est bien facette sociologique qui se passe dans le dôme : magouilles politiques, organisation des habitants, survie, histoires anodines mais devenant capitales avec le temps.
Mais ce qui m'a poussé à dévorer ce livre, c'est surtout ce mystérieux dôme. Personnage à part entière, il balaie toutes les habitudes, les politesses entre les voisins et tous nos rituels routiniers que notre vie en société nous oblige à exécuter. Impassible et invulnérable, il guette les habitants comme une entité supérieure. Il m'a obsédé par son mystère et ses origines tout au long de la lecture.
Ce livre atteint un bon score dans mon estime. Malgré tout, j'ai remarqué que les personnages répondaient à un stéréotype du bien et du mal trop net : le gentil héros revenant de la guerre, rancunier de sa patrie et le méchant deuxième conseiller voulant établir son pouvoir dans la ville. Le tout, avec des personnages gravitant plus ou moins autour des ces deux protagonistes. Un peu cliché.
Il reste en refermant le livre que j'ai trouvé seulement ce point négatif. Excellent livre, le Dôme Tome 1 réunit du suspense, de l'action, du mystère et un brin de psychologie sociale.
A tous ceux qui ont pourtant peur d'attaquer ces 829 pages, je leur dirais que ce livre en fait en réalité moins. Sa qualité d'écriture et de scénario gomme le nombre de pages.
Toujours un prétexte...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 19 février 2014
Dans tout contexte tragique ou perturbant, les mécanismes de pensées, les dynamiques de groupe, sont modifiés de façon finalement assez manichéenne.
"Dôme" en est un exemple. Finalement, cette capsule qui enferme les personnages n'est pas ce qu'il y a de plus au centre du récit, mais bien comment cette communauté, renfermée sur elle-même, s'organise. Prises de pouvoir, pulsions exacerbées, valeurs aussi, angoisses (c'est évident) et quêtes (plus légères dans ce roman-ci) de sens.
Construit avec toujours autant de brio (King sait où placer la carotte pour nous faire avancer, évidemment, c'est son job!), ce long roman est un vrai page turner.
La fin n'est peut-être pas ce qui lui donne toute sa qualité (ah, cette grande question de la fin dans les livres où une énigme est tenue de bout-en-bout) mais elle aurait pu être plus cliché encore, restant ici acceptable, avec un bon petit relent de Deus ex machina quand même...
Mais quel plaisir divertissant pour l'ensemble!
Long mais tout bon!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 15 septembre 2013
La mise en place est un peu longue et il y a beaucoup de personnages mais une fois qu'on y est habitué, il n'y a plus qu'à suivre Maître King!
Les personnages sont tellement bien décrits qu'on s'y attache très vite et c'est dur de les quitter à la fin du livre!
J'aime aussi beaucoup ce talent de Stephen King de nous décrire si bien la vie dans "l'Amérique profonde" on a l'impression d'y être !
Bref un très bon moment de lecture!
"Sale gouine !"
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 21 août 2013
L'intrigue raconte comment une petite ville du Maine, Chester Mill, se retrouve soudain recouverte d'un dôme et ce sans la moindre raison. Pendant donc que le célèbre écrivain nous explique comment tout cela a pu se passer, tout en forgeant maintes et maintes théories pour instruire COMMENT et PAR QUI, les innombrables points-de-vues font florès parmi les chapitres et provoquent d'ailleurs, le plus souvent, l'action. Sauf que c'est là que le bât blesse, parceque si les fidèles de King ont l'habitude de cette situation tragique, les autres pourraient trouver plus consistant d'aller un peu plus loin dans un récit qui rappellera, par ailleurs, pour quelques uns de ses aspects "L'Age de Cristal", cette série SF ou l'establishment prétend que la nature est désormais inhabitable, puis fait ensuite vivre ses concitoyens dans une hédonisme très trompeur et tout cela à une condition; que la plupart meurent à 30 ans... Même si je ne vais pas dévoiler la trame centrale de Dôme, le fait est que ce n'est pas vraiment cet angle qu'évoque enfin le livre, mais en fait plutôt un genre de deuxième tome de Bazaar ou du Fléau... Bref, pas de changements en conclusion.
Il faut bien dire qu'on y sent tout d'abord ce coté démocrate (et également gauchiste gentillet) de l'auteur fécond en best-sellers qui ne recule jamais devant certains clichés populaires, et enfin une certaine patte, née à mon avis depuis la sortie de bouquins tels que Rose Madder. Hélas si cela s'est amélioré après ces années King persiste à voir sans peur le monde entier raz-la-pelouse, et d'aucuns pourront se plaindre tout en trouvant agaçant que son oeuvre perde donc là en finesse d'esprit. Car ses personnages font tellement vivants et alertes, qu'on y croit presque !
Bref, Under The Dôme est un assez bon moment à passer en lecture mais aucunement un chef d'oeuvre non plus. Pas mon favori en tout cas.
et une ville de moins....une
Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 1 avril 2013
Où est passé LE Stephen King de mon adolescence?
Critique de Chris (Bruxelles, Inscrite le 30 décembre 2003, 50 ans) - 20 janvier 2013
Grosse déception donc pour ma part malheureusement.
Un peu déçue quand même
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 27 août 2012
J’ai été personnellement déçue par ce dernier roman de S. King. Il y a manqué le petit élément « fantastico-horrifique » qui fait généralement frissonner quand la fenêtre claque brusquement, le méchant vraiment très méchant (Flagg dans le Fléau, le Clown dans Ca…) et le/les héros un tant soit peu charismatiques, ce qui était « la patte » de l’auteur dans ses anciens romans (Ca, Le Fléau, La part des ténèbres, Simetierre, Shinning…). Là, j’ai plutôt eu l’impression de lire une histoire qui critique la société actuelle (quelque chose du genre « les moutons ont le berger qu’ils méritent »), où chacun, à peu d’exception près, essaie de tirer profit (ou a minima, de s’en sortir le moins mal possible) de chaque situation.
Le 1er tome de 650 pages n’en finit pas de commencer le livre : à mon sens il ne s’y passe rien, rien d’autre que la mise en place de l’histoire. Le 2nd tome, que j’ai préféré, est également léger en action, et surtout, il n’y a pas beaucoup de surprises, d’imprévus : l’histoire lancée continue de façon classique, jusqu’au dénouement final de ce qu’il advient de la ville, et que l’on voit arriver gros comme une maison dès le début du second volume. Quant à la toute fin, elle fait référence à une sorte de pseudo-mysticisme ésotérique dont on se demande ce qu’il fiche là...
Je suis sans doute passée à côté de l’intérêt de l’histoire et du livre.
Il n’empêche qu’il reste quand même la talent incontestable de conteur de S. King, ses formulations géniales, son sens de l’humour décalé et cynique, qui font que je n’ai pas eu l’impression d’avoir perdu mon temps.
Dôme un jour Dôme toujours !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 10 juillet 2012
Direction Chester’s mill, ville ordinaire qui devient le théâtre de l’Amérique. Sans que personne ne puisse l’expliquer, cette ville est soudain coupée du reste du monde par un champ magnétique inconnu.
On sent la paranoïa sous-jacente (King a bien du mal à surmonter de l’attaque du 11 septembre, tout comme une grande partie des Américains).
Tout est très visuel, les descriptions de l’ensemble de la population de Chester’s Mill nous font vite penser à un microcosme humain et peu à peu, « L’homme est un loup pour l’homme ». Réactions irrationnelles dans une situation tout aussi irrationnelle. Bon par contre, on est d’accord, les personnages sont très manichéens, les méchants sont vraiment très très méchants et les gentils très gentils.
Le seul petit bémol : le nombre impressionnant de personnages, j’avoue que parfois je me disais « mais c’est qui déjà celui-là ??? », sans compter qu’en plus ils ont tous des surnoms (ce qui complique encore un peu plus la chose …) mais je vous rassure cela n’a pas entamé le plaisir que j’ai eu à lire Dôme.
Ahhh, enfin....
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 8 mars 2012
Malgré ces 2 gros tomes, ce roman n'a aucune longueur à déclarer. Les courts chapitres et le nombre hallucinant de personnages donnent un rythme phénoménal au récit.
Nous avions tout pour avoir un chef d'oeuvre : des personnalités toutes différentes et tellement attachantes (même pour les pires salopards!), une intrigue à la limite de la science fiction, une ville entière piégée par un dôme de verre à la vue du monde entier, une solution d'urgence à trouver sans quoi tout le monde périra, et bien sûr une écriture de S. King à tirer au couteau.
L'auteur m'a vraiment agréablement surpris grâce à sa prose fine, directe, sans détour et choc. Cela change de nombreux livres qu'il a écrit dernièrement et qui tournent toujours autour du pot, tout ça pour faire 650 pages!
Donc félicitation Monsieur King, vous pouvez encore faire des chefs d'oeuvre. Faites nous peur encore longtemps.
Un Stephen King qui remonte dans mon estime
Critique de Yoshiki (, Inscrit le 8 novembre 2011, 34 ans) - 5 janvier 2012
Car question cadavres on est bien servi (merci à big Jim), du sang partout des meurtres, des suicides, et une bonne explosion pour couronner le tout. Ce livre est génial juste une petite chose que j'ai pas trop aimé des jeunes âgées de 21ans à 23ans ne peuvent pas être aussi bêtes c'est un peu caricatural.
Très décevant
Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 5 novembre 2011
Ensuite... c'est long... mais on y croit, ou plutôt on patiente en attendant l'étincelle.... mais non, rien ne vient, jusqu'à la dernière ligne !
La narration tourne en rond (une coupe d'au moins 300 pages n'aurait pas fait de mal !). Beaucoup de vulgarités gratuites (est-cela le langage de "bouseux" ? je n'y crois pas). On ne sait pas où l'on va, avec tous ces personnages, trop nombreux, trop caricaturaux. A trop axer la narration à l'intérieur du dôme, alors qu'on commence à s'y ennuyer ferme progressivement, on meurt avec lui, étouffé dans l'oeuf. La fin, abrupte et bâclée, renforce le malaise. Vraiment décevant.
Confirmation : King n'est plus le roi
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 20 octobre 2011
Dôme ne tient que 100 pages (sur plus de 1 000 !), le temps de "poser" le pitch (que se passerait-il si.... ?). Après, ce ne sont que développements prévisibles, convenus, le deuxième tome sombrant dans le grand n'importe quoi, catalogue de personnages caricaturaux dont on se détourne très vite. Quant à la fin, elle serait rejetée par tout comité de lecture professionnel... si l'auteur ne s'appelait pas Stephen King.
Vous n'avez jamais lu Stephen King ? Détournez-vous de cette arnaque commerciale (~ 45 € !) et plongez-vous dans "Shining", "ça" (déjà cité), ou dans ses grands recueils de nouvelles comme "Brume", "Minuit 2", "Danse macabre". Vous ne le regretterez pas.
MITIGE
Critique de Pauline3340 (BORDEAUX, Inscrite le 2 août 2008, 56 ans) - 22 septembre 2011
Un vrai Stephen King...
Critique de Tyoris (, Inscrite le 11 septembre 2011, 44 ans) - 11 septembre 2011
Un vrai Stephen King, avec son style d'écriture direct, ces personnages caricaturés et binaires (les gentils sont naïfs, le méchant est très intelligent et calculateur, les habitants d'une petite ville semblent avoir une réflexion limitée, et le mec qui va sauver le monde est torturé par son passé). Il y a peu de suspense, on devine trop facilement à l'avance qu'untel va se faire avoir/tabasser/assassiner... Beaucoup de violence, des scènes gores, des personnages qu'on aimerait lyncher nous même, soit parce qu'ils sont ignobles, soit parce qu'ils sont trop bêtes pour comprendre l'évidence et vont se jeter tout seuls dans la gueule du loup.
Le premier tome parait long, le second se lit plus facilement, le lecteur est enfin plongé dans l'intrigue, et a envie de savoir d’où vient ce Dôme et surtout, comment on l'enlève. Toute l'histoire se déroule pendant une petite dizaine de jours, 600 pages c'est beaucoup pour si peu de temps! Tout se précipite, la folie d'un homme (pour ne pas dire la connerie profonde...) mène toute une ville à sa perte, et on se surprend à penser que nos politiciens adorés feraient certainement de même...
J'ai été déçue par la fin, un peu capillotractée...
Une note de 3 étoiles tout de même, pour le deuxième tome, qui est prenant, et parce que même si beaucoup de choses sont prévisibles, cela n'enlève pas une certaine angoisse que l'on peut ressentir pour les personnages prisonniers.
Divertissant, mais gros et gras
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 22 juillet 2011
Un roman fleuve qui se lit toutefois facilement. Il y a multiplication des personnages, mais pas au point de ne plus s’y retrouver. Les personnages sont bien définis, aisément reconnaissables, peut-être même trop, ils sont comme dessinés au gros crayon-feutre... Je ne sais pas, je trouvais que ça manquait de finesse. Il faut dire qu’en lisant Dôme, je ne pouvais m’empêcher de le comparer à un de mes livres fétiches, Le mur invisible (1963) de Marlen Haushofer, tout en fragilité, profondeur et sensibilité. Ici, c’est plus cinématographique, plus axé sur l’action, la tension dramatique, on cherche à nous en mettre plein la vue, mais trop à mon goût. Je ne peux dénier la force de conteur de Stephen King, son style, enfin même si il y a eu beaucoup de prévisibilités.... Pour le récit en général, King semble avoir voulu raconter l’histoire de la plupart des personnages sous le Dôme, le rendant plus palpable, j’imagine que c’était la meilleure façon de le faire et bien que tout soit lié ensemble, c’était inégalement intéressant. Aussi, le mystère, la résolution finale m’a moyennement satisfaite, mais ça aurait pu être pire je me dis.
Le premier tome contient la liste des principaux personnages (et s’est révélé complément inutile lorsque j’ai voulu la consulter), ainsi que la carte du village (que j’aurais trouvé utile qu’elle soit aussi dans le deuxième tome).
Mon premier King depuis une quinzaine d’années et un cadeau d’anniversaire d’un proche, le livre répond assez à mes attentes, même si je n’ai pas eu de moments de grâce.
Mourir en enfer
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 18 juin 2011
Avec Dôme, l'auteur retrouve ses automatismes autour de l'enfance et des magouilles de petites villes et comme la nature de ce bel automne sera rapidement bouleversée par la présence de cette prison faite d'une sorte de verre inconnu sur terre. Il y aura quelques scènes inoubliables. Promis!
On pourra toujours critiquer la dualité primaire entre les instincts du Bien et du Mal mais je me demande s'il était possible de rendre la tension aussi intéressante sans jouer sur ce manichéisme.
Manichéen, M. King ?
Critique de Byobinou (Rumilly (74), Inscrit le 22 février 2011, 55 ans) - 6 juin 2011
Manichéen : "Qui juge les choses selon les principes du bien et du mal, sans nuances." (Petit Larousse illustré - 2006)
Commentaire :
"Ouais, c'est encore une de ces foutues marques de fabrique de ce damné cueilleur de coton" (M. Jimmie Rennie - apocryphe).
Conclusions (hâtives) :
- lisez bien évidemment ce(s) bouquin(s),
- faites, comme d'habitude avec l'auteur, peu de cas du dénouement, toujours potentiellement exaltant, mais au final forcément décevant,
- attendez avec un espoir mesuré (mais réel) la version cinématographique.
la cloche de l'enfer (critique du tome 2)
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 26 mai 2011
Le tome deux de cette aventure est dans la même veine que le premier. Un tyran (Big Jim Rennie) sort de sa réserve pour instaurer en toute impunité une dictature hitlérienne grâce à une bande de jeunes délinquants. Les plus sensés s’y opposent : certains y laisseront leur peau et d’autres s’organisent en un groupe coordonné, composé de Dale Barbara, ancien militaire, des journalistes, une pasteure, des membres du personnel médical, des policiers virés… Cet enfermement dégénère très vite.
Ce roman est un thriller haletant, mais je regrette le manque d’imagination de l’auteur quant à l’origine du dôme. Elle tient de la science-fiction et manque donc totalement de crédibilité.
Il me fait penser à plusieurs romans de Bernard Werber (soit avec les fourmis, soit lorsque ses personnages observent leurs créatures d’en haut) ou encore à l’univers violent de « Sa majesté des mouches » où des enfants sont livrés à eux-mêmes sur une île déserte.
J’ai été malheureusement, à de nombreuses reprises, hérissée par la quantité impressionnante de fautes de frappe, d’orthographe, de mots manquants !!! Ce livre en bat tous les records.
A couper le souffle !
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 18 mai 2011
Les romans de Stephen King sont toujours appuyés de personnages réalistes, il sait les mener comme un maître mais là, dans Dôme, il les maîtrise d'une manière époustouflante.
Aucune mauvaise note, on reste totalement en haleine du début à la fin, tout est parfait !
Le génie de Stephen King a frappé très fort dans ce roman !
A vous, inconditionnels de Stephen King, jetez-vous dans Dôme, je vous envie, vous qui ne l'avez pas encore lu, j'aimerais tellement y replonger !
Waow la claque !
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 56 ans) - 25 avril 2011
Ca foisonne de personnages et pourtant à aucun moment on ne sent perdu, pas besoin de revenir en arrière pour savoir qui est qui ou qui fait quoi... Mais bon j'vous rassure au fil des chapitres les rangs s'éclaircissent (souvent brutalement).
L'intrigue est parfaitement maîtrisée et l'on se surprend à devenir de plus en plus fébrile au fur et à mesure de la lecture, il faut dire que tout va crescendo pour nous scotcher au bouquin.
Ah ce fameux Dôme... Certes on se doute bien qu'il n'est pas d'origine terrestre et du coup on sent poindre une pointe d’inquiétude sur un dénouement sinon bâclé au moins simpliste... Mais que nenni, le King a plus d'un tour dans son sac et sait toujours surprendre.
Un grand cru signé Stephen King. A lire de toute urgence pour tous les amateurs du maître et pour les férus de littérature fantastique...
Pris au piège
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 15 avril 2011
Comme dans la plupart des Stephen KING, le vocabulaire en VF (parfois grossier) et l’intrigue sont simples. De même, il y a peu de suspense et l’histoire est linéaire. Mais l’intérêt n’est pas là. Comme l’auteur nous l’a indiqué par le passé dans une de ses préfaces : il écrit plus avec son cœur qu’avec sa tête. En détaillant les faits et gestes de ses personnages dans les moindres détails même les plus anodins, en mentionnant de nombreuses marques de produits (pour bien ancrer ses histoires dans l’Amérique d’aujourd’hui), l’auteur rend ses personnages plus proches de nous et donc plus attachants, ceci il est vrai, au détriment de la concision. On notera que dans ce roman et comme à son habitude, l’auteur fait référence à l’actualité de ses dernières années qui a marqué ses compatriotes (la crise financière, l’élection d’Obama, l’Irak, l’Afghanistan et bien sûr le traumatisme du 11 septembre).
L’histoire de « Dôme » commence de façon tonitruante avec l’apparition de « la barrière » et ses conséquences mortelles sur quelques habitants de Chester’s Mill (crash d’un avion, accident de camion, main coupée etc.). Certains chapitres se terminent brutalement : « Il leur restait quarante secondes à vivre » ou encore « quand elle le revit, il était mort » (technique de l’auteur, efficace, déjà utilisée par le passé).
Ensuite, on fait la connaissance des habitants de Chester’s Mill, typiquement américains dans leur façon d’agir et de penser (la religion…). Pour les amateurs de Stephen KING comme moi, ils nous sont familiers : les gentils vraiment gentils (Barbara, le couple Rusty et Linda) et les méchants très méchants (le machiavélique Big Jim, et son fils, Junior), la traditionnelle bande de gamins futés (un peu agaçants).
J’ai lu le milieu du roman tranquillement, sans vraiment être surpris ni par les événements (l’arrestation de Barbara : prévisible et très longue à venir, les crises d’épilepsies prémonitoires des enfants de Chester’s Mill – un peu ridicules etc.) ni par les personnages, peut-être, parce qu’après avoir lu la totalité de l’œuvre de Stephen KING traduite en français, je suis gagné par une certaine lassitude. Certaines scènes comme la réunion des « résistants » chez Piper ne dégagent pas la tension nécessaire à ce genre de situation. J’ai trouvé aussi des redondances, par exemple lorsque Joe rapporte ce qu’a donné l’expédition à Black Ridge (défaut que l’on retrouve dans d’autres romans de l’auteur).
Heureusement, de nombreux passages m’ont « bousculé » : les suites du viol par Carter Thibodeau et ses copains, de Sammy, une jeune femme vivant seule avec son bébé « Little Walter », l’emprise sur la ville et les coups tordus de Big Jim, les meurtres, les suicides (surtout les proches du malheureux Ollie), la confrontation dans l’hôtel de police entre Junior (de plus en plus mal en point) et Barbie pendant le discours de Big Jim devant ses administrés, la fuite de Linda pour Black Ridge etc. Selon moi, le meilleur passage du livre est à la fin quand les survivants luttent pour ne pas mourir asphyxiés (certaines scènes sont réellement poignantes). Quant à l’origine du « Dôme », je trouve l’idée excellente.
Moins intimiste que ses derniers romans « Histoire de Lisey » et « Duma Key », « Dôme » est au final, également, un très bon KING.
Terrible
Critique de Christophe30 (Bruxelles, Inscrit le 25 janvier 2009, 49 ans) - 18 mars 2011
En général du moins, ici, la manière de raconter le stress, les inquiétudes de chacun, que se soit dedans ou dehors, est propre au roi et nickel chrome pour moi.
Il me reste toutefois un petit goût de manque sur le dénouement final, très magique, mystérieux, j'aurais préféré quelques mots en plus pour la compréhension du phénomène. Oui un petit goût de trop peu par rapport à cela, si non pour le reste, action sur action même si un peu téléphoné, mais le but n'étant pas l'intrigue mais bien un mélange d'action et de réaction suite à un évènement que l'Homme (sous entendu la race humaine...) ne contrôle pas. En somme très bien comme histoire. Du king comme j'aime...
J'ai tout simplement adoré
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 16 mars 2011
Bref , pour moi aussi ce roman a été une excellent lecture , je l'ai lu très vite , j'éteignais la télévision , le calme et je me plongeais avec délice dedans , ah Barbie ! Wow , avec Thaddeus Beaumont (La Part des Ténèbres) il est devenu un de mes personnages de livre favori , dommage cependant j'ai trouvé ça dommage de le voir si peu à la fin , comme si King ne savait pas quoi en faire ...
Dale Fucking Barbara , comme dirait l'autre , j'ai aimé suivre les aventures de cet ancien soldat reconverti en cuistot de choc -et de charme !
J'ai bien aussi le fils Jim , totalement psychopathe . J'ai été très surprise par la début du livre , tout va très vite , une chose se termine et hop une autre arrive et tout s'enchaîne et finalement tout se passe en très peu de jours . Tout part en vrille et la population cède à la panique , suit un meneur qui ne leur veut pas du bien et la résistance s'organise
Je n'aime pas trop relire de livres (j'en ai trop à lire) mais je le pense relire ce roman un de ces jours .
Du grand Stephen King , on lit et on se rend compte que c'est bientôt la fin . J'ai lu tout les Stephen King (à part La Tour Sombre , je dois m'y mettre ...) et Under the Dome est parmi mes favoris (mon favori est La Part des Ténèbres)
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