Trop bavard

Hormis son amour pour sa région, l'auteur n'a rien à dire. L'intrigue pourrait être captivante si elle ne se perdait pas dans les méandres de commentaires sans intérêt.
Le "journal de Romain Meusla" chapitre 11, en est un exemple parfait.
Après 31 lignes de considérations sur Lille et ses charmes (deux fois "j'aime ma ville" sur la même page) l'auteur, à travers Romain Meusla, écrit : "Bien, j'arrête avec mon chauvinisme. Et je passe à l'essentiel". Ouf !
Mais non. C'était une feinte. L'auteur embraye aussitôt sur l'atmosphère de Lille.
Une vingtaine de lignes plus loin, enfin un dialogue entre Dany et Romain ! Nous allons entrer dans le vif du sujet.
Encore non ! Il faudra subir sur une trentaine de lignes le bavardage entre les deux amis, sans rapport avec l'intrigue, avant d'en arriver au sujet du roman.
Cette critique est un peu trop bavarde, un peu trop détaillée ? Comparée au roman "Les jardins du vent" elle est synthétique.
Pourquoi Annie Degroote n'écrit-elle pas plutôt un guide touristique ?

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  Les jardins du vent [Texte imprimé], roman Annie Degroote

  de Degroote, Annie
  Presses de la Cité / Romans Terres de France
  ISBN : 9782258079922 ; 19,80 € ; 29/04/2010 ; 318 p. ; Broché

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