Le chemin de Buenos Aires de Albert Londres
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire
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Quel talent !
Albert Londres est un reporter du début du 20ème siecle (d'aucuns diront l'inventeur du reportage). La plupart de ces reportages parus dans les journaux de l'époque sont aujourd'hui regroupés au sein de petits volumes et chacun d'entre eux est un véritable régal. J'ai choisi ici le reportage sur la traite des blanches.
Albert parle avec tout le monde, les macs et les filles, il les fait parler. Le reportage se poursuit en Amérique du Sud, en Argentine plus précisément où échouent les prostituées et leurs protecteurs.
Un reportage extraordinaire sur un thème qui est toujours aussi "chaud" aujourd'hui. Ce livre comme tous ceux d'Albert Londres nous confronte à la misère de l'homme avec un humour brillant,une révolte permanente face à la bêtise et et une touchante humanité.
Un livre totalement indispensable comme les autres du même auteur Terre d'ébène, Les forçats de la route, Au bagne, Chez les fous ....
Luttez contre la bêtise lisez Albert Londres
Les éditions
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Le chemin de Buenos Aires de Albert Londres
de Londres, Albert
le Serpent à plumes / Motifs
ISBN : 9782842611781 ; 6,10 € ; 13/05/2005 ; 265 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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La traite des blanches
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 3 octobre 2009
Alber Londres a eu accès au "milieu", il a parlé et connu les macros. Des gens qui ne manquaient pas de panache ni d'un code d'honneur. Il a parlé avec les filles, le plus souvent consentantes, car elles trouvaient le seul moyen d'échapper à la misère ou d'aider la famille restée en France. Il n'en reste pas moins que, sous un ton léger et humoristique, l'auteur dénonce ce commerce indigne. Il conclut son reportage en disant que nous sommes responsables de ce commerce déshonorant, car c'est la faim qui oblige ces filles à suivre leur protecteur comme un blessé se confie à un chirurgien pour éviter la mort (tant qu'il y aura la faim, il y aura la prostitution).
J'ai beaucoup aimé ce reportage, très triste dans un sens (le sort des juives polonaises par exemple), mais qui fait réfléchir et qui dérange. En outre, la description de Buenos Aires par Albert Londres vaut vraiment le détour!
Vaste programme !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 16 avril 2002
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