Cette deuxième partie commence lentement, et même très lentement... Il faut attendre la moitié du livre pour vraiment rentrer dans le dur, mais une fois atteinte celle-ci, Stephen King envoie du lourd et l'immersion devient alors totale.

Je peux comprendre que certains n'accrochent pas à ce procédé d'écriture employé lors de la première partie de ce second tome, car même si elle reste intéressante à suivre, elle comporte également beaucoup de longueurs.

Dans l'ensemble, cette œuvre considérée comme majeure dans la bibliographie de l'auteur, se révèle passionnante, mais je ne la conseille pas à ceux qui veulent découvrir l'univers de King. Elle reste certes incontournable, mais pour l'apprécier à sa juste valeur, je crois indispensable de commencer par d'autres romans, sans doute plus abordables voire plus faciles à lire, une sorte de rodage en fait.

Je me suis emballé en lisant des critiques de fan sur ce livre.
J'ai pour habitude de lire un ou deux King par an, cela me change de mes lectures dites sérieuses.
Et puis l'auteur a un sacré talent, et là je n'apprends rien à personne.
Donc, selon les fans c'est le meilleur livre du King !!!
Plus d'un mois pour lire chaque volume pour un ensemble de 1500 pages.
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas compris l'engouement des lecteurs.
Dès le départ on se dit que l'on tient un bon livre et que les 1500 pages vont passer à la vitesse de l'éclair.
Après 100 pages j'ai déchanté et cela jusqu'au bout.
Un vrai calvaire. Une histoire qui aurait pu être traitée avec 3 fois moins de pages. Des personnages sans consistance et le seul qui aurait dû en avoir en manque.
Je le redis je suis un fidèle lecteur du King mais là, j'ai souffert, pensez! Plus de deux mois pour lire l'ensemble, c'est très rare en ce qui me concerne.
Voilà c'était mon avis et je le partage.

Effectivement, le tome 2 est largement à la hauteur du tome 1, et je dirais même qu'il le dépasse.
Les personnages principaux du tome 1 se croisent, se rencontrent, s'apprécient, se rassemblent autour de mère Abigaël...

Mais l'Homme Noir, Randall Flagg, rassemble ses fidèles lui aussi. Plus intelligent que Sauron, plus cruel que Voldemort, il se constitue lentement une troupe d'adeptes. Comment savoir ce qu'il prépare ? Il n'y a pas trente-six moyens...

Le personnage de Larry Underwood que j'appréciais le moins va me montrer qu'il a de la consistance lui aussi. Les rebondissements n'arrêtent pas. Vous l'avez compris, Stephen King est en forme.

Bonne lecture.