Les délices d'Alexandrine de Jean Anglade
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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délices salés - sucrés
Voilà l’histoire d’une famille du Velay, de l’après-guerre de14-18 jusqu’aux années 1990. La mère de Marie ne l’a pas élevée, son enfance a été confiée aux braves époux Jouve. A la mort de Pauline Jouve, elle doit pourtant la reprendre. Marie découvre alors un autre monde, plus aisé, sa mère étant à la tête d’une fabrique de confiserie au Puy. Elle y découvre deux demi-sœurs, Madeleine et Marguerite, et de servante elle devient apprentie, puis finira par diriger l’entreprise. A la mort de sa mère elle découvrira pourquoi sa mère l’avait rejetée à la naissance, une faute avec un prêtre n’était pas bien vue à cette époque.
Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Marie, son mari, ses deux sœurs, leurs maris respectifs, sont tous pleins de qualités morales et humaines. Ils n'ont pas de défauts, dans le Velay ?
Avant que l’on ne connaisse la secret de la mère, qu’elle dévoile juste avant sa mort (personne n’a été vraiment curieux pendant toutes ces années !) il faut bien remplir les quelques 60 ans qui passent, avec :
* La vie de l’entreprise pour Marie,
*Madeleine : institutrice, l’adoption d’un enfant haïtien à sa prise de la retraite, un pèlerinage a St Jacques de Compostelle aller-retour avec l’enfant et un âne.
*Marguerite : infirmière, son mari bricole un avion, et part pour le tour du monde, rien que ça, qui s’arrêtera en panne d’essence quelque part dans l’Océan indien chez un sultan loufoque après un Le Puy-Djibouti sans escale.
Chaque histoire est trop longue ou trop courte. Celle de Marie suffirait. Celle de St Jacques, avec le petit haïtien pourrait faire un roman entier. Par contre celle de Ludovic le mari de Marguerite est complètement farfelue.
Bon, Jean Anglade a 95 ans, bravo, mais il confond roman de terroir et Harry Potter.
L’écriture est bien agréable, des digressions sur des sujets collatéraux ne sont pas désagréables, mais ce livre restera dans mon classement personnel avec la littérature dite « de gare », (comme si on ne pouvait pas lire un livre intéressant dans le train !)
Pour mon premier Anglade, j’ai pris le dernier. Sûrement pas le meilleur, j’en essaierai un ancien.
PS: J'ai trouvé dans une critique de " une étrange entreprise" faite par Tistou une phrase qui convient parfaitement à ce livre également.
Permettez-moi Tistou de l'utiliser ici:
"" Fort bien. Sauf que. Sauf que tout ceci est passablement décousu comme si plusieurs petits romans étaient agglomérés en un seul, pour en faire un grand, sans que le lien conducteur soit autre chose que ténu. Ça a un petit côté agaçant."
merci
Les éditions
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Les délices d'Alexandrine [Texte imprimé], roman Jean Anglade
de Anglade, Jean
Presses de la Cité / Romans Terres de France
ISBN : 9782258077942 ; 19,80 € ; 13/08/2009 ; 311 p. ; Broché
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