L'écume des jours de Boris Vian
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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« Le plus poignant des romans d'amour contemporains »
« Le plus poignant des romans d'amour contemporains » : c'est ainsi que Raymond Queneau définissait « L'écume des jours ». Queneau, le « pote » de Vian au « Collège de ’Pataphysique ». Queneau qui concluait ainsi l’avant-propos de « L’arrache-cœur » : « Boris Vian va devenir Boris Vian ». Boris n'aura pas eu le temps de réaliser cette prophétie. Boris emporté par une crise cardiaque, en 1959, durant la projection du film qui trahissait son roman le plus décrié : « J’irai cracher sur vos tombes ».
Faut-il raconter « L'écume des jours » ? Qui ne connaît l’argument de cette célèbre histoire ? Colin est jeune et riche, et il attend l’amour. Il rencontre Chloé, qui porte le nom de son morceau préféré, un standard du jazz interprété par Duke Ellington. Ils tombent amoureux, ils se marient. Mais Chloé se met à tousser. Son ami Chick, de son côté, séduit Alise, l’amie de Chloé. Chick est pauvre. Qu’à cela ne tienne, Colin lui avance les doublezons nécessaire au mariage, c'est-à-dire au bonheur. Mais Chick est dévoré par une passion plus forte que son amour : celle qu’il porte à la personne et à l’oeuvre de Jean-Sol Partre.
Ces deux histoires parallèles – plus celle, à peine esquissée, qui évoque le troisième couple constitué par Isis et Nicolas – se développent dans une atmosphère surréaliste où les murs des maisons rétrécissent, où les souris se taillent des sucettes dans le savon des salles de bains, où les carreaux cassés repoussent, où les appareils digestifs des lapins servent aux pharmaciens pour la préparation des pilules.
Comme le dit « bison ravi » dans son avant-propos : « Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de la Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. »
« L'écume des jours » : un roman toujours moderne malgré son gros demi-siècle. Un roman que l'on peut lire aussi comme un livre de morale, si l'on en croit la note inédite que Vian songeait à insérer dans sa préface : « il y a deux périodes, celle où l’on s'habille soigneusement, et alors la vie consiste à s'habiller presque tout le temps, c'est avant qu’on soit marié, et on guette, le samedi soir, la venue du bouton qu'on aura sur le nez le dimanche, et ensuite on n'est plus tranquille, c’est-à-dire qu’on commence à avoir des malheurs parce qu’on a cessé de ne penser qu'à soi. »
Les éditions
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L'écume des jours [Texte imprimé] Boris Vian éd. établie, présentée et annotée par Gilbert Pestureau
de Vian, Boris Pestureau, Gilbert (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253140870 ; 6,90 € ; 01/06/2014 ; 350 p. ; Poche -
L'écume des jours [Texte imprimé] Boris Vian édition établie, présentée et annotée par Gilbert Pestureau et Michel Rybalka
de Vian, Boris Pestureau, Gilbert (Editeur scientifique) Rybalka, Michel (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253122128 ; 6,47 € ; 06/06/2007 ; 352 p. ; Poche -
L'écume des jours [Texte imprimé], roman Boris Vian
de Vian, Boris
J.-J. Pauvert
ISBN : 9782720201639 ; 17,74 € ; 01/05/1987 ; 215 p. ; Broché -
L'Écume des jours [Texte imprimé] par Boris Vian [postface]... par Jacques Bens
de Vian, Boris Bens, Jacques (Autre)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264009326 ; 3,49 € ; 01/10/1994 ; 190 p. ; Poche -
L'écume des jours [Texte imprimé] Boris Vian texte rev. sur manuscrit, éd. critique établie par Gilbert Pestureau et Michel Rybalka
de Vian, Boris Pestureau, Gilbert (Editeur scientifique) Rybalka, Michel (Editeur scientifique)
Christian Bourgois
ISBN : 9782267011784 ; 20,30 € ; 13/05/1994 ; 317 p. ; Broché -
L'écume des jours (cc) - Audio livre 1CD MP3 588 Mo
de Vian, Boris
Audiolib
ISBN : 9782356410603 ; 15,30 € ; 11/03/2009 ; CD
Les livres liés
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Les critiques éclairs (99)
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Quelle langue!!!
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 16 décembre 2017
A part la belle histoire d'amour entre les différents protagonistes, Boris Vian nous entraîne par ses jeux de mots qui sont loin d'être gratuits, souvent composés de deux signifiants différents, comme agents d'armes : surimpression d'agents et gendarmes, avec rappel de l 'étymologie « gens d'armes », pour le plus simple. D'autres sont plus complexes.
La poésie est omniprésente, mais également une critique des sociétés occidentales.
Boris Vian c'est aussi le jazz, bien sûr, Duke Ellington et son « Cloe », qu'il reprend comme prénom pour le personnage féminin aimé de Colin qui, de riche devient progressivement pauvre, et va jusqu'à travailler pour tenter de sauver Chloé malade.
Boris Vian visionnaire. On ne peut que penser à aujourd'hui lorsqu'on écoute ou réécoute ses chansons.
Chef d'oeuvre
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 5 février 2016
Fantasque-story
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 34 ans) - 14 mai 2015
Cependant j'ai apprécié l'univers dans lequel évoluent les personnages, les descriptions très précises avec des mots justes et poétiques, étant adepte des livres lus j'ai également adoré la voix d'Arthur H. Hélas, je n'ai pas particulièrement accroché à l'histoire ainsi qu'à sa morale.
Poétique
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 29 janvier 2015
Mais comment peut-on ne pas aimer la poésie de ce roman ? Le récit est bourré de jeux de mots, de néologismes, de références... Boris Vian s'amuse avec les mots et la lectrice que je suis en a savouré chaque phrase.
Je n'en dirai pas plus car ce roman a déjà été largement critiqué !
A lire donc, surtout par les amoureux de la langue française (qui n'attendront pas ma critique !)
Revieeeennns Boris!
Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 12 ans) - 20 juillet 2014
Reviens, génie de l’écriture!
Reviens réenchanter notre littérature sinon je vais couler les bielles!
Rejoue-moi du pianocktail sans faim sans fin!
Mathématicien de la réinvention, physicien du génie verbal INCOMPARABLE:
RE-VIENS!
Un conte pour adulte ennuyeux
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 20 juillet 2014
Et j'ai choisi chez mon libraire "L'Ecume des jours".
J'ai trouvé les 250 premières pages ennuyeuses, au milieu de faits fantastiques, absurdes ; un lycéen aurait très bien pu les écrire. L'histoire de fond avec la morale sur le travail et la religion s'avère sûrement intéressante, mais les dialogues sont tellement plats, et les paragraphes de description tellement longs et inutiles que tout m'a ennuyée. J'ai eu l'impression qu'il y avait plus de chapitres sur des scènes entre Colin et son cuisinier Nicolas, surtout au début du roman.
Donc, je crois que je n'ai apprécié que le titre et les derniers chapitres où enfin il y avait un peu d'action et moins de dialogues.
Deçue
Critique de Vivi1706 (, Inscrite le 11 août 2010, 32 ans) - 1 avril 2014
Pour rentrer dans l'histoire, j'ai trouvé ça assez facile, mais vite déconcertant car l'histoire est complètement fantastique, donc beaucoup de choses assez loufoques que je n'ai pas du tout aimées (Chloé qui a un nénuphar dans le poumon par exemple).
Il y a aussi autre chose qui m'a vite lassé, c'est que l'on n'a aucun repère temporel dans ce livre... Il rencontre Chloé, se marie avec et elle tombe malade... Super, mais on ne sait même pas combien de temps tout cela a pris. Moi j'ai eu l'impression que tout s'est fait en une semaine... Vraiment dommage!
J'ai lu ce livre jusqu'au bout alors que je n'en pouvais plus... J'avais hâte de le finir pour le reposer et ne plus y toucher... On m'a vendu ce livre en me disant "Y a pas plus belle histoire d'amour!" Je suis vraiment très déçue!
Pas emballé
Critique de Camenowk (, Inscrite le 1 septembre 2011, 34 ans) - 23 janvier 2014
Je n'ai pas du tout aimé ! Il m'a fallu un moment pour m'adapter au style de l'auteur (1er livre de Boris Vian pour moi) et 50 pages pour rentrer dedans. Les personnages sont attachants,certes, mais pas assez pour m'avoir ému ou passionné.
J'ai lu vos critiques, je reconnais que ce livre est unique en son genre, que c'est un chef d'oeuvre de la littérature contemporaine. Cependant je n'accroche pas et cela ne m'a pas donné envie de lire un autre livre de cet auteur
Magique
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 22 janvier 2014
J'ai lu pour la première fois ce roman il y a un peu plus de 10 ans et profitant de quelques jours avant le début d'une lecture commune , j'ai décidé de tenter une relecture une décennie plus tard.
C'est encore et toujours un choc , j'avais oublié à quel point le second degré et le délire étaient présents.
Le style très avant-gardiste pour l'époque (d'ailleurs je crois savoir que le roman fut un échec commercial) peut parfois dérouter mais on ne peut être que déchiré devant cette "french love story".
Boris Vian nous livre sa vision du monde de l'après guerre immédiat (les hommes fabriquant des fusils avec leur énergie , le monde ouvrier, la médecine, la littérature...)
Mais surtout , surtout il faut lire ce texte de Vian pour sa superbe histoire entre Chloé et Colin.
L'écume des jours est le plus beau roman d'amour que j'ai lu.
Au secours...
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 17 août 2013
De la poésie ce roman? Bien cachée alors.
Les personnages?Creux, vides, insignifiants...
L'histoire? Grotesque, loufoque, irréaliste, elle m'a même agacé à de nombreuses reprises devant la stupidité de certaines situations, je pense notamment à la fin du roman.
Le style? Rien d'extraordinaire quoique cela se laisse lire facilement ce qui est l'un des rares points positifs.
C'est ma deuxième expérience avec cet auteur après l'immonde "j'irai cracher sur vos tombes". Définitivement à mettre aux oubliettes.
Simple délire...
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 1 juin 2013
Dans la première partie l'absurde est parfois déstabilisant car il n'apporte rien à l'histoire et semble complètement gratuit. J'ai d'ailleurs dû à plusieurs reprises relire certaines phrases, tant mon cerveau ne voulait pas accepter en l'état, ce qui se passait sous mes yeux. Trop de folie tue la folie! Les personnages sont insipides, l'histoire est déjantée et les scènes sont plus surréalistes les unes que les autres, et il faut alors s'accrocher pour ne pas décrocher.
Dans la seconde partie, la poésie irrationnelle de l'auteur joue un rôle beaucoup plus dominant et vient magnifier l'histoire d'amour et le drame qui se déroulent jusqu'aux dernières lignes de ce conte tragique. La représentation de l'amour, de la maladie et de l'espoir est alors parfaitement exploitée et l'extravagance apporte sa touche de magie.
Boris Vian, qui fait partie des auteurs à grande réputation, ne m'a convaincu qu'à la toute fin du livre, et cette histoire totalement absurde, écrite dans un style plutôt simpliste, ne m'a que moyennement emballé. Mon expérience Boris Vian a de grands risques de s'arrêter là...
Un chef d'œuvre
Critique de Duguit (, Inscrit le 6 avril 2013, 39 ans) - 5 mai 2013
Ce livre est un pur chef d'œuvre, Vian arrive par l'écriture à nous transmettre toute la poésie du jazz, ses couleurs, son métissage, ses décadences, déchéances, quiétudes, inquiétudes.
Il appert de cette symphonie, un hymne à la vie.
Et si finalement, Boris n'était pas à côté de Sartre, Partre, le conteur de l'existentialisme....
Vivre l'expérience Vian, c'est vivre l'expérience de l'enchantement par le désenchantement, c'est vivre la vie pour mieux appréhender la mort.
Lire Vian, c'est exister!
La plus farfelue des grandes histoires d'amour
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 15 avril 2013
J’ai lu ce livre la première fois en 5ème et j’en avais un superbe souvenir (contrairement à pas mal de mes petits camarades) : une histoire d’amour magnifique dans un univers loufoque et farfelu. Quelques années après (oui, oui, oui je suis encore très jeune !), ça n’a pas vraiment changé ! Boris Vian est avant tout et surtout un grand artiste !
Son livre nous plonge dans un univers fantasque et superficiel où l’absurde devient une réalité poétique. Pour les non titulaires d’un petit grain de folie s’abstenir, car vous aurez tendance à essayer de vous raccrocher à ce que vous connaissez et la lecture deviendra fastidieuse. C’est d’ailleurs là l’erreur à ne pas commettre. Lorsque vous décidez de vous lancer dans la lecture de “L’écume des jours”, il faut être prêt à entrer dans un monde inconnu et complètement burlesque, il faut réussir à se laisser porter par la magie de ce Paris et de ces personnages “fantastiques” sans faire de comparaison aucune avec notre réalité. Je ne sais pas si c’est très clair mais toujours est-il que le mot d’ordre est : lâchez-vous !
Rempli de néologismes et d’objets merveilleux, je pense notamment au très fameux pianococktail qu’on aimerait tous avoir à la maison, le lecteur va de surprises en surprises, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à la page suivante et ça, ça n’a pas de prix !
Au delà de cet univers si particulier, “L’écume des jours” fait partie des plus belles histoires d’amour de la littérature “classique”. Haaaaa….Colin et Chloé.. Quand Colin rencontre Chloé, c’est le coup de foudre, très vite ils se marient et s’installent ensemble. Si l’auteur s’en était tenu à cela, vous vous doutez bien que l’histoire n’aurait pas eu la même saveur.
Malheureusement Chloé à un nénuphar dans les poumons et se meurt. Colin va alors entreprendre tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver. Plus Chloé décline, plus l’univers de Colin se transforme et prend une teinte grisâtre, son environnement devient oppressant, on suffoque, comme si nous aussi avions un nénuphar qui nous empêchait de respirer. Même la lecture devient presque plus difficile, on s’approche de la fin et on n’a pas envie de lire le dénouement tragique qui est en train de se tisser page après page.
La lente dégradation de l’environnement de Colin est un symbole très fort. L’amour que porte Colin a Chloé est grandiose, magique, d’une telle intensité.. Certains pourront penser qu’il est démesuré et c’est vrai, moi je pense surtout qu’il est empreint d’une passion dévorante qui ne pardonnera pas et à personne d’ailleurs. Ce livre témoigne de la violence de la passion, chacun des personnages, que ce soit Chick et sa passion pour Jean Sol Partre ou Alise pour Chick ou encore Nicolas pour la cuisine, tous se lancent dans une quête qu’ils ne contrôlent pas ou plus et qui finira par être vouée à la tragédie. Pourtant, rien ne pourrait être pire que le renoncement, Saint Augustin a bien fait de dire un jour “Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion”. Il avait de la suite dans les idées ce Saint Augustin et il illustre très bien ce que vivent les personnages de Boris Vian.
“L’écume des jours” est un des classiques incontournables qu’il faut avoir lu. C’est LA love story la plus dingue qu’il m’ait été donné de lire, c’est un univers incroyablement loufoque qu’il faut découvrir, c’est un livre plein de poésie, d’images et de symboles forts qui va mettre un petit brin de magie dans votre bibliothèque ! Go, go, go !! Pour les fainéants, RDV au cinéma !
Mal vieilli
Critique de Frantz (, Inscrit le 18 mai 2011, 74 ans) - 22 mars 2013
Cette virtuosité, cependant, s'égare un peu, et comme le relèvent certains critiques, finit pas lasser, voire par ennuyer. Tout se passe comme si l'auteur s'écoutait écrire, et se gargarisait de ses trouvailles et jeux de mots ; mais cela ne fait pas de la littérature, et décrédibilise le récit, qui mériterait mieux, et qui serait plus intéressant avec moité moins de virtuosité mais davantage de réel, de vraisemblable et finalement de naturel.
Car artificiel est le mot qui vient à l'esprit. Même si le livre a ébloui une génération, peu habituée aux audaces, celles-ci semblent avec le recul, un peu vaines, et c'est dommage pour le talent de Vian qui s'emmêle dans son propre personnage de brillant toute-à-tout.
Que dire de plus...
Critique de Herru (, Inscrit le 14 mars 2013, 47 ans) - 18 mars 2013
Que c'est beau !
Quelle belle histoire d'amour et quelles belle métaphore. J'aime m'en inspirer maintenant.
Sûrement mon préféré chez cet auteur.
Un livre fantaisiste
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 1 mars 2013
Poignant
Critique de Celak (, Inscrite le 31 mai 2012, 51 ans) - 31 mai 2012
Un de mes livres préféré que j'espère faire découvrir à mes enfants quand ils seront un peu plus grands.
Un roman original, malgré un début difficile!
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 30 mai 2012
Tous les sujets sérieux sont traités ici avec humour et sur fond de jazz, Boris Vian faisant naturellement la satire de la société de l'époque ; il est difficile de croire que ce roman a été écrit 60 ans auparavant. En bref, un roman pour le moins original, où de nombreuses références culturelles sont faites, des images, des jeux de mots et tant de subtilités que je suis sans doute passée à côté de certaines. L'idée même d'aberration qui m'a déplu au début m'a finalement beaucoup surprise par la suite, comme quoi il faut parfois se forcer et aller au-delà d'une mauvaise impression !
Un véritable bijou de lecture!
Critique de Carmen32 (Lyon, Inscrite le 19 février 2012, 34 ans) - 2 mars 2012
Alors je me suis lancée j'ai mis du temps à accrocher...
Verdict: Première fois que je lis une oeuvre aussi belle! Poétique, drôle, touchante, surprenante!... Un livre à lire au moins une fois dans sa vie! (je le relirai certainement dans une dizaine d'années, j’apprécierai encore plus!)
Bref Vian, que je ne connaissais pas plus que ça avant, est un vrai génie, un virtuose des mots, un magicien de l'inventivité!
la révélation
Critique de Vernon (, Inscrite le 27 février 2012, 51 ans) - 27 février 2012
Un chef d'oeuvre de poésie
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 21 octobre 2011
Pour moi, il s'agit, à l'instar d'autres lecteurs ici présents, c'est une étoile au firmament de mon panthéon littéraire, une lecture de jeunesse qui m'a marqué si fort que je ne l'ai relu qu'une fois depuis, tellement les souvenirs et sentiments que j'avais gardés de ma première lecture étaient resté vivaces.
L'incompréhension ressentie par certains vient, je pense, tout simplement de l'angle par lequel ils ont abordé la lecture de l'oeuvre. Pas compris, pas logique, roman trop bizarre ? C'est tout à fait normal, ce n'est un roman qu'à la marge, il s'agit tout simplement d'une oeuvre de pure poésie en prose...
Un trajet aller-simple dans le rêve éveillé
Critique de Tim (Limas, Inscrit le 3 août 2011, 30 ans) - 3 août 2011
Étrange
Critique de Barcelonaparis (, Inscrite le 14 juin 2011, 38 ans) - 15 juin 2011
Je regrette toutefois que la psychologie des personnages soit superflue. D'autre part, l'histoire d'amour est à mon goût trop légère. Je n'ai pas ressenti grand chose, si ce n'est l'envie d’écouter du jazz!
Boris Vian nous transporte dans son monde qui agite la curiosité pour Jean Sol Partre, comme il aime si bien dire.
En somme, on aime, on déteste ou nous laisse indifférent, ce qui fut mon cas.
Un livre étrange.
Critique de Xyabolique (, Inscrite le 10 juin 2011, 31 ans) - 10 juin 2011
J'ai lu les cent premières pages sans m'en rendre compte, sans savoir trop quoi en penser. Mais avec un peu de temps, et au fil des pages, je me suis finalement laissée emporter par cet univers décalé. Il faut se laisser aller, et mettre de côté toute logique.
Tout évolue doucement dans ce livre, tout se dégrade et nous transmet un malaise et une impression dérangeante.
Je ne regrette pas cette découverte, ce livre vous remue de l'intérieur.
Tellement beau...
Critique de Fdlsaf (, Inscrite le 24 avril 2011, 29 ans) - 30 avril 2011
Les personnages sont attachants, le style et parfait.
Que ne peut-on pas faire par amour pour quelqu'un ?
Une chute troublante et marquante mais surtout imprévisible. Une morale à tirer de cette très belle histoire qui fait rire mais aussi pleurer.
Une imagination débordante de l'auteur, un amour fusionnel avec cette histoire.
Ce livre est à lire absolument !!!!!!
étrange, fascinant
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 27 avril 2011
Rien ne dure, rien ne reste, tous meurt.
Un livre incroyablement dérangeant, sublime et décalé.
l'amour rend fou et la folie rend amoureux!!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 26 février 2011
Et puis pour une fois qu'on finit pas par un mariage, des enfants, et ils vécurent heureux...
Il a tellement poussé la folie dans son texte que j'avais parfois du mal à suivre, mais une fois qu'on a compris comment il fonctionne, on devient zinzin comme lui!
J'ai essayé
Critique de The Nim (, Inscrit le 26 juin 2010, 49 ans) - 16 janvier 2011
Un pur joyau
Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 5 décembre 2010
Une imposture littéraire de plus
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010
Je n'ai lu qu'un seul livre de Vian : celui-ci. Je n'en lirai jamais un seul autre. Si le talent d'un écrivain peut se résumer à un ouvrage comme celui-ci, cela me suffit !
Quel style misérable, quelle histoire grotesque, quels personnages stupides et insipides ! A part son titre, ce livre est à mon sens le zéro absolu de la littérature, de la poésie de comptoir.
Réveillez-vous !
Un de mes préférés
Critique de John (, Inscrit le 2 novembre 2010, 34 ans) - 8 novembre 2010
J'ai tout simplement adoré ce livre , le style de Boris Vian est atypique et agréable !
Je me souviendrai de cette oeuvre pour son style unique
Critique de Boitahel (Paris, Inscrite le 27 janvier 2010, 40 ans) - 21 octobre 2010
A terme, je ne pense pas qu'il me restera un souvenir inoubliable de l'histoire, mais le style oui c'est sûr!!
poétique
Critique de Josephine (, Inscrite le 26 juillet 2010, 39 ans) - 15 octobre 2010
Ce n'est pas mon livre préféré de Boris Vian mais j'ai trouvé la poésie charmante, les néologismes et jeux de mots géniaux et les personnages attachants. L'histoire, bien que triste, ne m'a pas personnellement déprimée.
Un poème romantique, dada et jazz
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 16 septembre 2010
Il faut juste accepter de perdre ses repères avant de s’immerger dans cette écume, se laisser aller, ne pas chercher à trouver absolument un sens derrière chaque mot et chaque situation… chacun y met ce qu’il veut, c’est le principe de la poésie… Cet univers absurde où les murs bougent, où les cravates refusent de se laisser nouer, où les anguilles se pêchent dans la robinetterie, est-il finalement si différent du nôtre ?… Et puis l’air de rien, il y a une histoire dans ce bordel ambiant, une histoire d’amour magnifique et émouvante entre deux êtres d’une pureté céleste, perdus dans un monde étrange, féerique, insouciant et souvent cocasse. Un monde qui deviendra peu à peu oppressant et étriqué (au sens propre) dès lors que Chloé tombera malade, apprenant qu’un nénuphar est en train d’envahir ses poumons. Certes, la psychologie des personnages reste superficielle, mais cela permet au lecteur de mieux s’identifier aux personnages.
Ce mélange des genres pourra donc en déconcerter plus d’un, car qui aurait pu imaginer, avant Boris Vian, que l’émotion pouvait se cacher derrière le cocasse le plus extravagant. L’univers décrit dans le livre n’est pas sans rappeler d’une certaine façon celui de Lewis Caroll, et contre toute attente, « pataphysique » et romantisme semblent y faire bon ménage…
Si l’auteur s’est attaché à décrire l’absurdité du monde par le biais de cette fantaisie poétique, il s’en prend également de manière évidente à l’Eglise et à l’armée, qu’il n’a clairement jamais portées dans son cœur (cette image forte de la fleur qui pousse au bout d’un canon !)
Ce livre est de toute façon un tel ovni qu’il est préférable de se faire son idée soi-même. Pour ma part, il m’a permis de débloquer quelques verrous de logique réfractaire. J’aurais perdu quelque chose à ne pas le terminer. Car cette poésie scintille comme un diamant dans ma mémoire. Sûr que je ne le relirai pas de la même façon la prochaine fois.
Un livre à part
Critique de Leloo (, Inscrite le 8 juillet 2010, 48 ans) - 26 août 2010
A aborder sans préjugé
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 3 août 2010
Le livre est le reflet du Paris rive gauche de cette époque. Le tout écrit de manière Vianesque, c'est-à-dire un peu loufoque, déjanté. A l’époque déjà Vian ne faisait pas l’unanimité et au contraire il a gagné des partisans depuis. On adore ou on déteste. Une seule solution pour connaître votre camp. Essayez le. Personnellement j’adore.
Génial tout simplement !
Critique de Yohann (, Inscrit le 16 juillet 2010, 41 ans) - 16 juillet 2010
Bon, le fond de l’histoire est relativement simple mais extrêmement profond et bien amené.
Le récit part dans le fantastique parfois pour apporter un peu de tension et de dynamisme.
Les images présentes dans le livre sont tantôt touchantes (nénuphars, la maison qui rétrécit, la souris) tantôt amusantes (le pianocktail, etc.) et restent en tête bien après avoir refermé le livre.
Le style d'écriture est pour moi l'aspect le plus sympa du bouquin. Vian (26 ans à l’époque des faits) joue avec les mots, les noms, les expressions, le tout imprégné de l'univers jazz de Duke Ellington. Tout est très rythmé et donne envie de reprendre le bouquin dès que possible (d'autant plus que l'histoire permet de ne lire que quelques pages à la fois).
Entre provocation un peu cynique à la Oscar Wilde, au côté fantastique de L. Caroll, on alterne les styles et c’est très bien fait.
Je laisserai les littéraires discuter des critiques implicites dans le livre (travail, religion, société bien pensante, etc.) mais Vian joue tellement avec qu'on en vient à se demander quelle est réellement sa position...
Quoi qu'il en soit, ça casse le mythe du livre « classique » avec ses 50 pages de description dès qu’un personnage passe une porte, et je trouve ça très bien.
Détail : 68 chapitres en 200 pages…(3 pages par chapitre en moyenne en effet…).
Bon en gros, j’ai adoré et je conseille !
Yohann (http://leblogdesbouquins.blogspot.com/
Un rêve sombre
Critique de Chene (Tours, Inscrit le 8 juillet 2009, 54 ans) - 7 mars 2010
Des images irréelles ou surnaturelles. Des personnages qui évoluent dans un rêve (voir un cauchemar).
Je n'y ai pas trouvé de jazz. Plutôt une ambiance sombre et bizarre de type "Têtes Raides", "Ange" ou "Diabologum". Une oeuvre néanmoins originale mais une oeuvre de jeunesse (Boris Vian avait 25 ans).
Cafard...
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 1 février 2010
Comment on aime dans un monde burlesque et absurde
Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 1 février 2010
Sans peur, ils avancent et agissent pour vivre tels qu'ils sont (et non tels qu'ils devraient être) ; de temps en temps, il faut juste savoir s'adapter pour préparer quand même un peu le futur, mais on peut toujours compter sur des amis pour des conseils, même farfelus !
On l'aura bien compris, toutes ces situations font sourire et on aime s'y perdre dedans. On ne peut s'empêcher de faire des ponts avec ce que nous vivons aujourd'hui. Ce décalage nous donne une bouffée d'oxygène et de liberté. En comparaison de notre société sclérosée... on aimerait bien parfois vivre un peu comme dans "L'écume des jours".
Tout simplement magnifique
Critique de Fanyoun06 (, Inscrite le 19 août 2008, 55 ans) - 8 novembre 2009
L'histoire repose sur plusieurs personnages aux caractères et personnalités très différents dont ils sont tous les héros. Je vais passer sur les détails des rencontres des uns et des autres, sur leurs circonstances et leurs conséquences et plutôt me concentrer sur les personnages, et ma petite critique. Pour savoir, lisez le roman.
Chick, meilleur ami de Colin est invité à déjeuner par celui-ci. Chick est un passionné de philosophie et notamment de Jean-Sol Partre. Il assiste à toutes ses conférences sans rien y comprendre et achète avec compulsivité tous ses écrits en se ruinant, sa petite amie est Alice.
Colin est amoureux : du Jazz, de l'amour et de Chloé qui est le grand amour de sa vie. Il hait profondément le travail et la violence.
Chloé est le symbole de la féminité : belle, attirante, douce et fragile. Elle se marie avec Colin et prend froid au cours de la cérémonie. Le médecin est formel : un nénuphar ronge le poumon droit de Chloé. Le remède préconisé est de l'entourer de fleurs. Colin va également se ruiner pour soigner son amour, allant jusqu'à travailler, le tout en vain... Il ne parvient pas à la guérir de ce nénuphar dévorant de poumon. Chloé est condamnée.
Parmi leur entourage, se trouve Alise. Amoureuse de Chick et grande sentimentale, elle est pleine de compassion pour son amie malade.
Un autre personnage atypique est Nicolas, le cuisinier de Colin et l'oncle d'Alise. C'est un ami fidèle de Colin et l'amant d'Isis, différente des autres car bourgeoise. Elle n'a pas de soucis d'argent.
Et enfin, la souris... la petite souris qui habite chez Colin qui tente de rendre la maison de Colin plus lumineuse, comme au début de l'histoire, comme avant la maladie de Chloé, comme l'effondrement de la fortune de Colin, comme avant que cette maison ne rétrécisse et ne s'obscurcisse au fil de l'histoire, de la maladie, de la ruine...
J'avais lu L'écume des jours adolescente comme beaucoup d'entre nous. Je l'ai relu pour le Club et ai éprouvé le même plaisir. Ma compréhension a toutefois évolué (âge, études aidant) mais mon avis ne change pas : il reste pour moi l'un plus beaux romans d'amour avec "Belle du seigneur" que j'ai pu lire.
Le charme de ce roman est dû à l'extraordinaire et exceptionnelle habileté de Vian à nous faire entrer naturellement, sans étonnement dans un monde qui nous enchante, nous amuse et nous bouleverse à la fois. L'Ecume des jours conjugue la pureté des sentiments, la féerie du langage, l'insolence de l'amour. Vian est un inventeur de mots et de situations cocasses, il est capable également de saisir la gravité de l'amour et de la mort en neutralisant l'amertume de sa réflexion sur le destin par l'espièglerie du langage et le merveilleux des situations. Il nous plonge dans un monde absurde cruel comme la société contemporaine et pourtant tendre comme l'âme des adolescents.
A noter le clin d'oeil à Sartre, dont Vian était l'ami.
J'ai travaillé cette chronique longtemps, cherchant à les allégories et les symboles, cherchant à argumenter, fouinant dans la vie de Vian, le surréalisme et tutti quanti. Ce matin, je me suis dit pourquoi faire compliqué , je ne suis pas une littéraire, aimer lire ne suffit-il pas ? Et effectivement exprimer mon ressenti est déjà pas mal.
Ne passez pas à côté de ce roman magnifique et qui mérite largement de faire partie de nos classiques littéraires. Lisez, laissez-vous aller et savourez.
Un talent prodigieux et une étoile qui est partie trop tôt
Critique de Kyp (, Inscrit le 4 septembre 2009, 31 ans) - 11 octobre 2009
Un superbe livre !!
Critique de Alou (, Inscrite le 12 septembre 2009, 30 ans) - 12 septembre 2009
Ce livre contient de très belles métaphores: " avoir un nénuphar dans le poumon", pour décrire le cancer du poumon.
L'amour entre Colin et Chloé est fort. A tel point que Colin, jeune homme fortuné, décide de travailler pour sauver Chloé de sa maladie.
mitigé
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 28 juillet 2009
"L'écume des jours" reste un classique de la littérature à avoir dans sa bibliothèque.
de qui se moque-t-on?
Critique de Lectgreg (toulouse, Inscrit le 27 mai 2009, 38 ans) - 18 juin 2009
j'ai lu une douzaine de bouquins de Vian et celui-ci est le plus mauvais parmi les mauvais.
on nous vante partout l'écriture. or, c'est du niveau d'un gosse en classe primaire. il use et abuse des mots valises sans rien innover.
l'histoire et l'univers n'ont rien d'original.
Chabadabada chabadabada...
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 17 juin 2009
Superbe
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 1 juin 2009
Magnifique...
Critique de Yann35 (, Inscrit le 31 mai 2009, 48 ans) - 31 mai 2009
C'est dans un dialogue entre plusieurs personnage mais mis en une seule phrase ça donne :
"le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir car la lumière me gène."
Je trouve ça très beau. C'est drôle et triste à la fois, c'est d'une finesse absolue.
C'est grâce à ce livre que j'ai commencé à réellement m'intéresser à la littérature car c'était la première fois que je terminais un livre en pleurs.
Fantastique et Poignant
Critique de Deb (Nivelles, Inscrite le 5 février 2009, 47 ans) - 14 avril 2009
On voyage dans un monde irréel truffé de détails fantastiques et parfois psychédéliques, un univers incroyable.
Une richesse de vocabulaire époustouflante (néologismes??), des jeux de mots à la pelle mais sans lourdeurs!
On jazz pas mal tout au long de l'histoire, on se familiarise à de bien drôles de recettes et on finit étouffé dans la maison du héros dans des effluves de fleurs fraiches et d'amour.... Franchement à lire
Un livre phare
Critique de Lya (Paris, Inscrite le 17 mars 2009, 44 ans) - 19 mars 2009
il marque les esprits à tout jamais
Critique de Sophie anne (, Inscrite le 10 février 2009, 55 ans) - 10 février 2009
Loufoque
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 13 septembre 2008
Si vous voulez lire ce livre, oubliez vos codes et votre côté terre-à-terre. Cependant ce roman est porteur de sens, ce n'est pas une réunion de n'importe quoi.
N'oublions pas de souligner la super référence à Jean Paul Sartre tout au long de l'histoire, j'ai trouvé ça vraiment amusant.
Mémorable!
Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 19 août 2008
Je crois que ce livre va me rester gravé en mémoire toute ma vie. Une vraie remise en cause de toutes les conventions, de ce que l'on croit logique ou universel. Seuls les sentiments demeurent les mêmes que dans "notre monde". Le reste est agréablement déroutant et beaucoup plus fantastique que n'importe quel roman de S.F.
à ne lire qu'à l'âge adulte!!!!!
Critique de Kikiliberte (, Inscrite le 10 avril 2008, 70 ans) - 1 août 2008
Donc, à déconseiller fortement aux rationnels, réalistes et autres matérialistes et terre-à-terre!!!!
Surprenant
Critique de Fredo1252 (, Inscrit le 18 juillet 2008, 37 ans) - 18 juillet 2008
Original
Critique de Ame134 (laval, Inscrite le 18 juin 2006, 37 ans) - 10 juillet 2008
Un pianocktail, une souris, un nénuphar et tout est vrai
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 2 juillet 2008
Voilà. En soi, ça serait suffisant. Mais comment ne pas évoquer certaines des trouvailles fabuleuses faites par Vian dans cette magnifique histoire d'amour et de musique ?
Au début, tout semble naïf, léger, tout est... charmant ! Colin drague une ravissante Chloé arrangée par Duke Ellington, Chick lit Jean-Sol Partre et embrasse Alise et Nicolas cuisine en flirtant avec Isis. Le tout - bien sûr - en jouant et buvant du pianocktail.
Et puis derrière les phrases courtes et une naïveté simulée, tout bascule et donne lieu à une grande critique sociale, toujours imagée, belle. Ainsi, à mesure qu'un nénuphar grandit dans le poumon de Chloé, l'appartement de Colin rétrécit, tant il se ruine en fleur. Il s'obscurcit aussi, la souris seule réussissant à laisser un peu de soleil rentrer à travers les vitres ternies. Le travail en prend pour son grade: une institution avilissante et aliénante.
Finalement, tout ce qui semblait si charmant devient bien laid. Et comme Vian l'annonce, tout doit alors disparaître. Tout, sauf les jolies femmes et la musique de la Nouvelle-Orléans et de Duke Ellington. Alors quand Chloé - qui incarne les deux - disparaît à son tour, on n'a plus qu'à sombrer dans la folie et mourir entre les mâchoires d'un chat qui se fait marcher sur la queue.
Et si tout cela n'a aucun sens, alors lisez ce livre. Et ça en aura.
Délirant et Naïf
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 17 juin 2008
Faussement naïf ? oui
Vraiment décalé ? oui
Faites votre choix !
Bizarre
Critique de Annesop91 (, Inscrite le 29 novembre 2007, 39 ans) - 1 mai 2008
Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? comme c'est bizarre ...
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 8 mars 2008
Car au fond, l'intrigue même de l'histoire est assez quelconque (histoire d'un couple, et de ses amis, face à la maladie) et l'écriture n'est pas superbement littéraire ni avec un langage des plus érudits.
De plus, au début, j'ai été absolument perturbée par les passages loufoques et incongrus qui ponctuent le récit ; j'étais même obligée de les lire à plusieurs réprises afin d'être sure d'en saisir le non-intérêt !
Et puis, au fil des pages et au fur et à mesure de la lecture, on fait de plus en plus abstraction du caractère complètement décalé de certains faits et on se laisse emporter par ce roman.
Puis on tourne la dernière page et on se rend compte que finalement, on en revoudrait bien encore ...
http://maylivres.canalblog.com/
Indécision quand tu nous tiens ...
Critique de Vilaine cafteuse (Angers, Inscrite le 11 décembre 2007, 34 ans) - 1 mars 2008
Est-ce que j'ai bien aimé? Je pense que oui, en tout cas contrairement à certains romans, je n'ai pas fait de réaction allergique. Après mure réflexion j'ai décidé que les descriptions merveilleuses emportaient mon enthousiasme. J'ai même été jusqu'à noter certains passages, comme je le fait avec les romans qui me marquent.
" Il se mit à pleurer tout à coup, car il savait que Chloé avait mal.
-Allons, dit le professeur, vous me mettez dans une situation embarrassante... Il va falloir que je vous console."
Ce passage m'a, entre autres, ravie. Une innocence pure et honnête voilà ce qu'est ce roman à mes yeux. La création d'un rêveur habile.
Cependant voilà, je dois être terre à terre. L'histoire du nénuphar dans le poumon, on me l'a fait pas à moi. Je n'ai pas su prendre le recul nécessaire pour apprécier ce qui est certainement un monument littéraire. Il ne fait aucuns doutes que je relirai ce roman, mais peut-être suis-je trop jeune? (bien que je ne le crois pas)
Quoiqu'il en soit, je suis gênée de ne pas avoir d'avis net sur ce roman. Mais il restera dans ma bibliothèque malgré l'histoire trop "à part". Jean Sol Partre et tous les autres détails subtils m'ont cependant comblé. Boris Vian, un auteur provocant et lui aussi "à part".
Chloé au lit
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 18 janvier 2008
C’est le mot qui revient également pour les jeux de langage liés aux inversions. Je m’attendais à un festival de néologismes et de contrepèteries, mais je n’ai pratiquement rien remarqué de plus que ceux généralement cités dans les diverses critiques et analyses du livre. Pas de regret cependant, car la discrétion des exercices syntaxiques renforce la fluidité de la lecture, surtout que l’auteur use et abuse d’une même mécanique narrative, limite lassante… dans un premier temps, car l’intérêt va croissant au fil des pages.
La deuxième partie du livre prend une tournure dramatique captivante, et ensuite émouvante. «Les histoires d’amour finissent mal, en général» chantent les Rita Mitsouko. C’est tellement classique, mais comment ne pas avoir de la peine pour Colin et Chloé? On n’a de l’empathie que pour les gens que l’on connaît. Il est étonnant de remarquer comme les trois couples, tellement attentionnés entre eux, ne s’encombrent pas de sentiments pour les figurants qui périssent tout autour d’eux, en nombre et dans l’indifférence. A mi-chemin entre ces deux catégories de personnages s’en trouve une troisième: les seconds rôles, comme le médecin de Chloé ou le curé. Tous pareils, ils se montrent désespérément réalistes et froidement pragmatiques.
Dommage que tout le roman n’ait pas bénéficié de l’intensité burlesque des dernières pages, car, contrastant avec la tragédie (et la renforçant aussi), l’enterrement littéralement saboté par la paroisse faute de moyens est mémorable, de quoi entrevoir le potentiel que Vian n’a peut-être pas suffisamment exploité par manque de travail, ou par manque de temps. A mon sens, «L’écume des jours» est une œuvre qui affiche beaucoup d’esprit mais pas autant de génie que laisserait supposer son succès.
Ode à l'amour singulière mais réussie
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 30 août 2007
Le traitement du sujet n'est pas très rigoureux et l'auteur se laisse parfois un peu trop aller à son imagination, mais dans l'ensemble le lecteur est séduit par ce roman, dont les personnage sont surtout réussis, complexex et humains. A part Colin, un idéaliste de l'amour, Chloé, Chick et Alise, notons aussi l'écrivain qui évoque clairement Jean-Paul Sartre.
Tout en le conseillant à des lecteurs mûrs et ouverts, j'ajoute que son ambiance particulière ainsi que son style singulier sont susceptibles de ne pas plaire à tout le monde.
Mais, de toute façon, même les mauvais livres nous apprennent quelque chose.
Un léger roman d'été
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 12 juillet 2007
Non il ne s'y passe pas grand chose sinon le miracle d'un amour calme et discret, assassiné par la maladie. Vous ne vous y retrouverez pas accroché comme a un Dennis Lehane ou a un Raymond Chandler (que Vian admirait beaucoup), mais, si vous aimez lire, si vous aimez Queneau, Oulipo et compagnie, L'Écume des Jours est une manière intéressante de passer quelques soirées.
Ennuyant
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 10 décembre 2006
J'ai bien essayé de persévérer mais j'ai du me résoudre à abandonner après 150 pages tant je m'ennuyais...
Superbe
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 6 décembre 2006
Une histoire hors du commun
Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 19 octobre 2006
Trois en un !
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 4 octobre 2006
Tout d'abord, et c'est je crois le plus évident, c'est le récit d'une superbe histoire d'amour, celle de Colin et Chloé ; deux êtres qui s'aiment vraiment, pour qui la mort n'est pas un obstacle. Au second plan, l'histoire de Chick et Alise, et on devine celle de Nicolas et Isis...
Ensuite, on ne peut pas ne pas voir la critique de l'existentialisme à travers le personnage de Jean-Sol Partre, idole des jeunes en vogue, qui vend des dégueulis empaillés, et vient en ville en éléphant ! Cet idolâtrie conduira d'ailleurs Chick à en oublier presque son grand amour...Bref, cette attaque est vraiment drôle !
La drôlerie, venons-y !! C'est le troisième roman : un roman hilarant... Par exemple, dans une recette de cuisine : "Ajoutez une pointe d'ail (qu'on m'excuse, la mienne était mal aiguisée" ! C'est ainsi pendant 300 pages, et on s'en lasse pas !
Bref, un livre plein d'anagrammes, de métaphores, de petites fantaisies ; un livre où les souris sont des personnages à part entière, où les personnages sont d'autant plus forts qu'ils n'ont aucune personnalité, où la tuberculose est une plante aquatique, où mort rime avec tendresse, et tristesse avec humour ! N'ayez pas peur de l'appellation "Roman d'amour". Un chef d'oeuvre du XXème siècle, selon moi ; j'ai adoré !
Je n'ai pas de mots
Critique de Narwen (, Inscrite le 1 avril 2005, 36 ans) - 22 août 2006
Un incontournable de toutes manières
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 19 mai 2006
Finalement disons que j'ai voleté mais que je n'ai pas plané...
L'histoire est réellement bien écrite mais elle est sans surprise et c'est cela qui m'a un peu déçu.
Par contre, j'ai été éblouie par l'abondance d'images, de néologismes... Une vraie petite merveille...
Et je ne parle pas de cet appartement...
De ce point de vue j'ai adoré, d'où ma note.
Un roman tout ce qu'il y a de plus fantaisiste!!
Critique de Noushka (, Inscrite le 26 mars 2006, 34 ans) - 27 mars 2006
Chaque mot signifie quelque chose, porte une référence culturelle, représente une critique...
Un livre plein d'humour, touchant sans jamais tomber dans le pathétique, Vian ajoute toujours une touche comique.
Des jeux de mots en abondance, et d'une finesse incroyable!! Un exemple?! : "une femme folle à la messe" qui est une contrepèterie de: une femme molle à la fesse, et j'en passe des bien crues!!
PS: vive le pianocktail!!
J'aime pas!
Critique de Daffodil (, Inscrite le 3 août 2005, 53 ans) - 18 décembre 2005
Fantaisiste et magnifique
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 29 octobre 2005
des pages de magie
Critique de Bananamooon (, Inscrite le 4 février 2005, 36 ans) - 28 octobre 2005
L'histoire d'amour de Colin et Chloé est tellement belle et tellement triste. Ils s'aiment et alors tout est beau, Colin a de l'argent, des amis...mais vient ce foutu nénuphar qui bouffe leur bonheur centimètre après centimètre, jusqu'à faire mourir Chloé.
Juste une question : quelle était la véritable opinion de Vian vis à vis de Jean Paul Sartre? Le Jean Sol Partre du livre m'a fait l'effet d'un bouffon, un écrivain qui écrit au kilomètre, et pas forcément de la qualité, sauf pour ses dévôts, comme Chick.
Bref, L'écume des jours est une oeuvre à laquelle on ne peut rester indifférent. Toutefois elle n'est pas forcément accessible à tous, comme le "Zazie dans le metro" de Queneau (que je n'ai pas compris).
Nénuphar.
Critique de Csame (Bruxelles, Inscrit le 27 octobre 2005, 40 ans) - 27 octobre 2005
Un livre qui vous reste, là-bas, quelques part.
Comme un nénuphar dans le thorax.
L'Amour avec un grand A
Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 25 octobre 2005
J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire mi-fantastique mi-réaliste. En effet, je ne pouvais m'imaginer des truites qui sortent du robinet, ou discuter avec une souris sur le rebord d'une baignoire, ou encore boire des cocktails servis par un juke box. Mais en persévérant je me suis familiarisée avec l'écriture et je me suis attachée aux personnages. Et puis cette histoire d'amour m'a transcendée. Un chef d'oeuvre de la littérature française, qui nous montre que rien n'altère l'Amour absolu.
Un livre plein d'humour et de légéreté, de féerie et... de tristesse.
Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 14 août 2005
Ce qui est drôle, c'est que Vian inverse tous les rôles et leurs façons d'être.
Et le livre passe, presque directement de la joie à la tristesse, du comique au tragique et de la légereté au ton grave.
Enfin bref, j'ai dégusté ce livre qui déborde de talent et de créativité. A 26 ans, en plus.
magique
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 2 juin 2005
J'avoue avoir pleuré vers la fin , mais je ne le dirai pas pour ceux qui ne l'ont pas lu
Bizarre et beau
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 6 mai 2005
Je me contente de cela, car ce que je voulais dire a déjà été dit, et bien, et l'ayant lu il y a presque dix ans pour la dernière fois, j'aurais peur que ma mémoire déforme le livre.
Je trouve néanmoins que ce livre témoigne bien de l'esprit de l'époque.
une immersion totale dans le monde de Boris Vian
Critique de Etoilie (, Inscrite le 27 janvier 2005, 39 ans) - 1 février 2005
Gai avec toute cette atmosphère créée par l'auteur essentiellement avec le jeu du langage qui sert à montrer certains vices de la société.
Cependant je n' ai pas accroché autant que je l'aurais cru malgré le travail évident de l'auteur je pense que c est une oeuvre idéale pour les adolescents en quête de dynamisme et surtout de créativité.
bof...
Critique de Shuwoman (, Inscrite le 30 juin 2003, 35 ans) - 5 janvier 2005
La seule partie qui m'a vraiment plu c'est l'épilogue qui reste humoristique et qui est en fait le plus triste parce que la petite souris était le seul personnage que je comprenais le mieux tout en n'étant ni naïf ni dur ni triste car elle représentait l'espoir...
pour le reste je crois que les autres ont très bien critiqué pour moi....
Magnifique !
Critique de Lydie (, Inscrite le 3 décembre 2004, 52 ans) - 6 décembre 2004
Oui, magnifique est le mot que je ressens, terriblement beau tout en étant tellement décalé !
Je vais peut-être même y retourner !
Je m'attendais à un "truc" transcendant!
Critique de Artemis (, Inscrite le 30 novembre 2004, 39 ans) - 3 décembre 2004
Verdict : j'ai détesté!!! j'ai du louper la poésie dont vous parlez tous...
Peut-être trop bizarre pour moi, ce livre ne m'a pas touché!
Bizarre
Critique de Chouxfleur11 (, Inscrite le 31 octobre 2004, 36 ans) - 7 novembre 2004
Le seul hic que je lui reprocherais c'est que toutes ces histoires d'amour finnissent mal.
Et pour une fois c'est un livre lu en cours qui m'a vraiment plu et qui est digne d'être un grand classique de la littérature française.
plaisir de lecture
Critique de Agathe (, Inscrite le 20 avril 2004, 62 ans) - 19 août 2004
Une forme géniale de poésie, pour un voyage dans les mots au sens découvert. Au fil des pages c'est un monde basé sur la sensation qui s'inscrit dans notre petite tête un peu trop formatée.
Grand moment de lecture
Trop bizarre...
Critique de Booklover (, Inscrit le 7 août 2004, 45 ans) - 17 août 2004
A part ça, ennuyeux aussi, trop évasif, c'est vrai. Je n'ai ni ri ni pleuré, et ce livre a fait naître en moi très peu d'émotion et encore moins de réflexion: alors, à quoi bon?
Et pour ce qui est de l'histoire d'amour, franchement on a vu mieux...
Bref je n'ai pas aimé.
Ici ou ailleurs
Critique de Eowyn (, Inscrite le 8 juillet 2004, 51 ans) - 13 août 2004
Des êtres qui se rencontrent, se rapprochent, s'aiment... et meurent.
Il y a un pessimisme latent tout au long du récit, mais venant de Vian quoi de surprenant ?
La majorité des éléments de l'histoire se retrouvent dans la vie de l'auteur : le Jazz, les femmes, les amis, la maladie...
Un grand moment de poésie dans cette lecture.
Qui peut me vendre un pianocktail ?
Assez Ennuyeux!!
Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 13 août 2004
Par contre je reconnais qu'il y a un grand et prodigieux travail d'écriture car les descriptions par exemple sont très justes et minutieuses. Mais pour la plupart les descriptions sont plus ennuyeuses qu'autre chose! Et il faut aussi saluer l'imagination débordante de Mr Vian, elle est assez remarquable! Je ne comprends pas trop comment ce roman est devenue le symbole de toute une génération et comment il s'est placé au rang de chef-d'oeuvre. En tout cas je ne le conseille pas aux plus jeunes d'entre nous! La chose la plus belle du livre c'est encore le titre: "lécume des jours". Comme c'est beau!! La phrase que j'ai retenue c'est celle-ci: "Et à quoi passez-vous votre temps?"/"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir!"
Fantastique
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 8 juillet 2004
Un petit nouveau
KIM VICTOR QUELEN
;-)
pour amateur de contes
Critique de Drclic (Paris, Inscrit le 13 mars 2004, 48 ans) - 13 avril 2004
L'etrangeté d'un conte et de sa logique me gêne : je n'arrive donc pas à rentrer dans cette histoire d'amour; Pourtant les mots, leurs couleurs et leurs originalités m'ont plu mais le roman en lui-même non.
De plus, j'ai trouvé les protagonistes très froids dans leur sentiments et la construction de leurs sentiments. Les étapes d'un couple classique (rencontre, premiers baisers) sont inexistants.
J'ai plus ressenti de détachement que d'attachement dans ce livre. Je le relirai pour voir si ce sentiment peut s'expliquer par les faits.
Inoubliable !!
Critique de Liloucat (, Inscrite le 15 février 2004, 41 ans) - 15 février 2004
un peu dégoûté par l'école aussi
Critique de Zorglub (Bruxelles, Inscrit le 2 décembre 2000, 55 ans) - 6 janvier 2004
Je crois avoir lu tous ses livres encore édités à ce jour mais j'avoue que comme Zenith j'ai eu très dur avec l'Ecume des jours à cause de l'étude que nous en avons fait en rétho. Et du coup c'est un des Vian qui m'a le moins plu. Je trouve que la lecture fournit surtout un plaisir personnel, en fonction de nos références, de notre expérience et qu'un livre doit se décanter plutôt que s'autopsier. Les décompositions et intellectualisations scolaires de certains livres peuvent leur enlever tout plaisir, toute magie. Avec des écrivains comme Vian chez qui rien n'est à prendre comme argent comptant c'est peut-être encore plus dangereux qu'avec d'autres... Ceci dit, aurais je découvert Vian sans l'école ? ..
Trop évasif.
Critique de Seulement (, Inscrit le 3 janvier 2004, 38 ans) - 3 janvier 2004
Le livre est certe très poétique mais malgré moi j'ai du mal à discerner la poésie dans la prose! Certaines phrases peuvent être belles, attirantes, charmantes mais la poésie pour moi se chante et est rythmée. C'est ce qui la caractérise. Evidemment le livre ne se revendique pas comme une pure poésie. Mais un goût amer se dégage au long de la lecture. Comme une histoire que l'on ne peut que difficilement appréhendre. Trop évasif. L'histoire commence. Péripéties. Fin. Dommage car cela ne me paraît pas assez travaillé dans le fond. Comme une histoire trop vite contée qu'on ne voit pas passer.
J'ai passé le cap...
Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 15 mars 2003
Merveilleux
Critique de Maxellhinya (Strasbourg, Inscrit le 4 juillet 2002, 37 ans) - 24 janvier 2003
Spécial, mais à découvrir.
Critique de Pumpkins (, Inscrite le 17 novembre 2002, 54 ans) - 4 janvier 2003
Extra(...)ordinaire!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 15 mars 2002
Merci Lucien d'avoir comblé ce manque, et d'une très juste manière!
Que dire de plus ?
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 15 mars 2002
Une étoile persistante dans le ciel littéraire
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 14 mars 2002
Forums: L'écume des jours
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Explication du titre "l'écume des jours"!!! | 5 | Cléliadeldongo | 8 octobre 2016 @ 14:45 |