Choses qu'on dit la nuit entre deux villes de Francis Dannemark
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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En attendant mieux...
Deux solitudes qui se consolent en attendant le grand amour.
Lena et Wolf devaient être témoins au mariage de Jean qui finalement n’aura pas lieu. Mais le temps nécessaire à repousser ce mariage avant de l’annuler, sera mis à profit pour eux faire plus ample connaissance. Ils vont goûter pleinement à ces instants passés ensemble et apprécier la bonne musique. Ils semblent avoir certains points en commun et pourtant...
Pourquoi est-ce qu’ils se priveraient de si bons moments à passer l'un avec l'autre, même si chacun d'eux sait pertinemment bien que ce n'est pas la bonne personne, celle qu'ils recherchent et attendent depuis longtemps. Cependant, c'est agréable de souffler un peu et de se laisser aller au moment présent sans trop se poser de questions; ils aviseront plus tard quand cela deviendra nécessaire.
C'est doux et tendre comme récit, c'est un peu comme si les personnages faisaient une pause sur le chemin sinueux et semé d'embûches qu'on nomme destin !
Non, je ne crois absolument pas que "la vie est un long fleuve tranquille." Il faut pouvoir faire une halte, ça peut être utile pour la suite des événements.
Ce n’est pas parce qu'on préfère les roses qu'on ne peut pas cueillir une tulipe sur la route...
Les éditions
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Choses qu'on dit la nuit entre deux villes [Texte imprimé], roman Francis Dannemark
de Dannemark, Francis
R. Laffont
ISBN : 9782221066041 ; 13,57 € ; 01/01/1984 ; 122 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (5)
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Deux solitudes qui se consolent en attendant le grand amour
Critique de Lunatic45 (, Inscrit le 18 novembre 2013, 28 ans) - 18 novembre 2013
Par contre, le côté descriptif assez lassant dans ce récit m'a déçu. Par exemple, pendant que les deux personnages principaux étaient en promenade, on pouvait observer la description qui détaillait chaque élément du paysage. Cela me semblait inutile. En effet, je préfère lorsque les actions sont consécutives.
Enfin, l’intérêt de l'intrigue m'a paru peu réfléchi : Wolf et Lena assistent à un mariage dont ils seront les témoins.
Belle histoire sans fin précise
Critique de Oanitha (, Inscrite le 18 novembre 2013, 27 ans) - 18 novembre 2013
Ensuite, les personnages sont attachants. Ils ont vécu une vie passionnante qui n'est pas comme les autres. Leur passé est intéressant, mouvementé et j'avais envie que l'auteur me dévoile l'enchaînement de l'histoire. Après chaque page, ma curiosité augmentait et mon désir de connaître la continuité des événements était plus grand.
Enfin, le choix du titre m'a un peu déçue. Il ne correspond pas du tout à cette belle histoire et n'attire pas vraiment le lecteur. Lorsqu'on le lit, on s'attend à une histoire ennuyeuse alors que ce n'est pas le cas. Au contraire, on sent la présence du suspense et les actions se déroulent chronologiquement.
L'illusion
Critique de LouAvts (, Inscrite le 18 novembre 2013, 28 ans) - 18 novembre 2013
Beaucoup de messages m'ont été transmis à travers ce roman. L'auteur nous fait part des phrases d'écrivains ou de personnes célèbres de l'époque. J'ai même pu en noter quelques-unes dans mon cahier car elles me faisaient réfléchir. Plusieurs beaux poèmes ont aussi été insérés dans ce récit, ce qui l'a davantage embelli.
En lisant le titre et la quatrième de couverture, je m'attendais à une tout autre histoire, je pensais que Wolf et Lena allaient être séparés, mais pourraient quand même communiquer " entre deux villes " pendant " la nuit ". Mais ce n'était pas le cas, pendant une grande partie du livre, ils seront ensemble.
Parenthèse signifiante
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 18 juin 2006
Entre deux villes, entre deux vies...
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 27 mai 2002
«Choses qu'on dit la nuit entre deux villes». Banalité du mot «choses». Banalité et vague. Banalité de l'impersonnel «on». Banalité et vague. Indétermination de cette nuit, indétermination de ce lieu vague, quelque part entre deux villes, dans une voiture dont le lecteur de cassettes déverse son flot de jazz. Road-movie. Et pourtant, quoi de plus personnel, quoi de moins banal que ce dialogue entre Wolf et Léna. Wolf – Wolfgang & Gangster et Léna – Héléna & Magdalena. Prénoms à tiroirs, vies à tiroirs ouverts, entrouverts avec pudeur et sincérité, avec franchise et retenue, eh ! oui, c'est possible. C'est possible chez Dannemark, le champion du non-dit, de l'ellipse.
Et puis, la poésie. La poésie sans cesse mêlée à la trame de ce petit récit cousu de fil d’or, comme dans cet extrait à laisser fondre lentement dans la tête :
«Je n'ai presque rien dit et toujours rien arrêté mais qu'importe, je sors et m'en vais saluer une belle amie. Rien qu'à la regarder marcher, je suis sûr à nouveau qu'il vaut mieux fredonner sa vie que la réciter. Je ne gouverne pas, je fais ce que je peux et c'est ainsi, comme des rides à la surface d'un étang, quand la vie qui passe pourrait bien devenir si lisse qu'on en glisserait d'un trait vers rien, sans la moindre douleur mais sans le plaisir d'encore respirer, sans le plaisir d'aimer pour toujours, aujourd'hui du moins et loin, aussi loin que possible, de la découverte qu'on en a moins souvent besoin, et que le beau coeur sauvage en aura peut-être fini de bondir bien avant de s'arrêter pour de bon. En attendant, le soleil brille si fort. On est jeunes, on a mille ans - baisers mouillés, rêves volants. Baisers mouillés et l'or, tout l'or du temps.»
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