William Morris de Charlotte Fiell, Peter Fiell

William Morris de Charlotte Fiell, Peter Fiell

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances , Arts, loisir, vie pratique => Décoration et jardins

Critiqué par Dirlandaise, le 29 octobre 2010 (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 713ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 6 303 

La simplicité de la vie

William Morris était un homme fascinant. Issu d’une famille aisée de Walthamstow près de Londres, son père travaillant comme agent de change, il fut poète, écrivain, théologien, architecte, peintre, dessinateur, homme d’affaires enfin la liste est longue. Mais ce qui rend cet homme très intéressant c’est qu’il était socialiste et rêvait de changer la société afin que tous les hommes puissent vivre dans la dignité. Vivant à l’époque victorienne soit dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, la plupart de ses activités artistiques étaient en réaction contre la division du travail qui était, selon Morris, une des causes premières de la perte de dignité de la majorité des travailleurs de l’époque. Il était socialiste militant et a contribué à la fondation du Parti travailliste britannique.

La première partie du livre est consacrée à sa biographie. Son enfance, ses études de théologie à Oxford ensuite des études d’architecture qu’il abandonne suite à sa rencontre avec le peintre Dante Gabriel Rossetti qui le persuade de devenir peintre. Ensuite viennent son mariage avec Jane, le modèle favori de Rossetti et leur ménage à trois qui fit scandale à l’époque, la fondation de la firme Morris & Co, ses nombreuses difficultés autant financières que familiales et puis sa mort. Le livre consacre ensuite les autres chapitres aux demeures de Morris dont entre autres la magnifique Red House située à Bexleyheath, Kelmscott Manor sa résidence d’été et Kelmscott House située à Hammersmith. Les pages suivantes sont consacrées aux différents lieux et résidences qui ont fait l’objet d’une décoration intérieure réalisée par Morris & Co dont le Queen’s College Hall à Cambridge. Nous pouvons ensuite admirer les vitraux, meubles, carreaux décoratifs, papiers peints, tentures, tapisseries et tapis produits par la Morris & Co. Le livre se termine avec la calligraphie de William Morris et les différents lieux d’intérêts que l’on peut visiter en Angleterre en rapport avec cet homme et son œuvre impressionnante.

J’aime beaucoup le travail de monsieur Morris. La plupart de ses créations sont d’inspiration médiévale en particulier ses carreaux et tapisseries. C’est de toute beauté et d’un goût très sûr. La décoration intérieure de ses résidences fait rêver. C’est luxueux mais sans ostentation. Les meubles sont simples et élégants. Ses papiers peints et ses tissus imprimés sont d’une richesse incroyable et les motifs sont directement inspirés de la nature. Mais, avant tout, c’est sa philosophie de vie qui est intéressante. Selon lui, on ne devrait posséder chez soi que des objets que l’on considère utiles ou beaux, rien d’autre.

Le livre est écrit en anglais, allemand et français. Les illustrations sont magnifiques. C’est un très beau livre qui donne une excellente idée du génie de William Morris et de son intense activité créatrice. Un must !

« La simplicité de la vie, fut-elle la plus extrême, n’est pas de la pauvreté mais le fondement même du raffinement. » William Morris

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Vivre tout simplement

6 étoiles

Critique de Talondachille (, Inscrit le 29 octobre 2010, 70 ans) - 29 octobre 2010

Prendre le temps de lire et de vivre à travers ses mots ainsi l'oubli des maux se fera sentir.

Forums: William Morris

  Sujets Messages Utilisateur Dernier message
  écriture médiocre 5 Talondachille 29 octobre 2010 @ 17:49

Autres discussion autour de William Morris »