On ne peut plus dormir tranquille lorsqu'on a une fois ouvert les yeux de Robert Bober
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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"J'adore le passé..."
"J'adore le Passé, c'est tellement plus reposant que le Présent! Et tellement plus sûr que l'avenir..."
Curieux mélange que ce roman dont on a un peu de mal à comprendre le fil conducteur.
L'auteur y évoque la vie de sa mère et la disparition de ses deux maris, le premier père du héros, mort en déportation, pour avoir regagné son appartement parisien alors qu'il était sous scellés, le deuxième, père du petit frère Alex, mort dans un accident d'avion alors qu'il voulait aller aux états-unis voir sa soeur.
De nombreux films sont évoqués; le tournage de Jules et Jim auquel participe le héros, donnera l'occasion à sa mère de lui raconter son histoire sentimentale, entre deux amoureux polonais qui deviendront ses futurs maris à Paris.
Nous visitons les quartiers de Paris, avec ses anciens métiers, ses bistrots typiques et les personnages singuliers qu'on peut y rencontrer.
Une collection de souvenirs anciens, d'autres plus récents, des gens rencontrés, amis, amies ou simples connaissances.
"Si la vie est éphémère, disait Vladimir Jankélévitch, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel."
Un titre alléchant (je n'ai pour ma part, pas trop compris ce choix), une quatrième de couverture très réductrice, pour un roman agréable.
Les éditions
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On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux [Texte imprimé], roman Robert Bober
de Bober, Robert
P.O.L.
ISBN : 9782818006061 ; 17,25 € ; 26/08/2010 ; 284 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (1)
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Un grand Bober
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 9 août 2011
C’est un livre bouleversant de vie sur le thème de l’adolescence, on y évoque aussi le cinéma et la chanson. L'écriture est très agréable mais l'important se cache entre les lignes. Comme tous les livres de Robert Bober, la guerre rôde, on la croit en arrière plan mais elle finit toujours par jouer parmi les premiers rôles. Et si dans d’autres livres, j’ai pu trouver l’écriture de Bober inégale, ici c’est d’une main de maître qu’il mène son histoire.
« La nostalgie c’est bien parce que ça rend présent ce qui n’est plus. Mais le présent justement, c’est mon petit fils qui m’a appris à l’aimer. Parce que chaque jour il fait ce qu’il ne faisait pas la veille et qu’il ne fera peut-être pas le lendemain… Pour parler c’est pareil. Il aime les yaourts. Il les appelle nanouth. Alors on se garde bien de rectifier parce qu’un jour il dira yaourt comme tout le monde et ça ne sera plus pareil. »
A lire, alors bonne lecture
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