La couleur des sentiments de Kathryn Stockett
( The help)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 65 avis)
Cote pondérée : (10ème position).
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Magnifique roman
Jackson, Mississippi, 1962. Aibileen a 53 ans. Elle est Noire et elle travaille chez les Leefolt. Elle s'occupe du ménage, de la cuisine et de la petite Mae Mobley, contrairement à la mère de celle-ci qui fait à peine attention à elle. Minny a 36 ans, elle aussi est Noire. Elle a 5 enfants, elle travaille chez Miss Walters avant que la fille de celle-ci décide la mettre en maison de retraite et accuse en même temps Minny de vol. Miss Skeeter, 23 ans, est Blanche. Sous ses yeux, elle voit de terribles injustices. Elle décide d'écrire un livre mais ce n'est pas facile avec les tensions entre Noirs et Blancs...
Trois voix, trois caractères, trois points de vue. J'ai été choquée par ces façons de penser des gens du Sud des États-Unis. Il était dur à l'époque pour un Noir de faire entendre sa voix, d'être considéré comme humain, d'avoir le droit d'avoir une vie à soi. Kathryn Stockett réussit très bien à rendre l'ambiance très tendue de l'époque avec une écriture simple et efficace. Un livre qui aborde un sujet dur mais avec beaucoup d'humour. J'ai souri à la scène à la "Desperate Housewives" avec Miss Hilly et Miss Celia. J'ai senti mon cœur se serrer, j'ai ri, j'ai été indignée tout le long du livre.
La traduction n'est pas parfaite (j'ai relevé quelques fautes) mais le livre est tout simplement magnifique. Quand j'ai refermé le livre, je suis restée hantée par les personnages. La note de l'auteur à la fin du livre, elle-même née à Jackson, explique pourquoi elle a écrit un tel livre. J'ai fermé le livre, j'ai applaudi. Bravo !
Les éditions
-
La couleur des sentiments [Texte imprimé], roman Kathryn Stockett traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Girard
de Stockett, Kathryn Girard, Pierre (Traducteur)
Actes Sud
ISBN : 9782742792917 ; 0,74 € ; 03/09/2010 ; 525 p. ; Broché -
The Help
de Stockett, Kathryn
Berkley Pub Group
ISBN : 9780425232200 ; 18,75 € ; 05/04/2011 ; 544 p. ; Broché -
La couleur des sentiments [Texte imprimé], roman Kathryn Stockett traduit de l'américain par Pierre Girard
de Stockett, Kathryn Girard, Pierre (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles)
ISBN : 9782330013073 ; 9,70 € ; 03/11/2012 ; 624 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (64)
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Un roman fort et prenant
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 4 septembre 2024
J'ai toujours eu un faible pour la littérature américaine et ses grands écrivains et ce n'est pas la couleur des sentiments qui me fera changer d'avis, bien au contraire.
A vrai dire je me demande comment le Pulitzer a pu échapper à ce roman.
Il possède de nombreux atouts propres aux romans récompensés de ce prestigieux prix.
Le sujet central, à savoir la ségrégation, la manière dont il est abordé, la justesse du ton, le réalisme des personnages sont autant de points fort pouvant expliquer le succès de ce roman qui fut d’ailleurs adapté au cinéma.
La couleur des sentiments est clairement à ranger dans la catégorie des grands romans américains.
Peut-être n’est-il pas assez novateur et trop classique dans son approche et dans sa structure ?
Pour autant cela ne m’a pas gêné.
Une excellente lecture.
Minny, Aibileen, Skeeter
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 17 juin 2024
C’est aussi bien sûr un roman important comme tous les ouvrages faisant référence au racisme aux Etats-Unis (ou ailleurs) en 1962 (ou en 2024). Je ne vais pas rappeler les ingrédients qui le composent puisqu’au 17 juin 2024, il y a déjà bon nombre de critiques mais simplement mettre en évidence 3 choses personnelles :
1. Je me demande si dans la réalité de cette époque, le quotidien des noires de l’état du Mississippi n’était pas encore plus difficile que celui décrit par l’auteure -et surtout plus violent. L’auteure a-t-elle voulu toucher plus de monde en minimisant la peu enviable situation des femmes (et des hommes) noires. Car vu ainsi, comme dans ce roman, la ségrégation n’a pas l’air « si terrible que cela » ! Il me semble…
2. Des 3 femmes, j’ai préféré Minny car chaque fois que c’est elle qui « raconte », Kathryn Stockett ajoute à son écriture agréable, imagée et fluide une dose supplémentaire d’humour bon enfant qui accroit le plaisir du lecteur.
3. Enfin, pour finir sur une note un peu moins élogieuse, je trouve que souvent dans « La couleur des sentiments » l’auteure se répète et que l’action n’est pas toujours en train d’évoluer et cela lasse quelque peu au bout de 600 pages. La raison pour laquelle, je la note seulement à 3.5.
Néanmoins un livre important très agréable à lire.
Que d'émotions !!! Histoire très touchante.
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 14 février 2024
Chaque passage est le reflet de la vérité de cette époque, les années 60.
L'histoire tourne autour de femmes qui sont remplies de préjugés effroyables et de femmes qui veulent que la société change ; que les Hommes et leurs lois deviennent plus humains.
Quel plaisir de lire ce roman qui parle d'un sujet brûlant : la discrimination envers les personnes Noires.
Quel courage pour toutes ces femmes si différentes au niveau de leur classe sociale, de leur tempérament, de leur couleur de peau et qui ont su se rassembler pour abattre le mur de la haine raciale.
Racisme ordinaire dans les Etats du Sud de l’Amérique
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 29 novembre 2018
Kathryn Stockett prend le biais de trois femmes, deux noires et une blanche, pour nous faire toucher du doigt la réalité poisseuse du violent racisme régnant dans ces Etats. Ce sont leurs réactions à elles trois, prises tour à tour, qui font progresser le lecteur dans la compréhension de ce qui se déroule. Pas à la manière d’un Erskine Caldwell ou d’un Ernest J. Gaines, voire d’un William Faulkner, beaucoup plus directs et sans concessions, mais d’une manière adoucie – et en un sens très féminin. Et d’abord il y est essentiellement question de femmes, et s’agissant des femmes noires, pratiquement doublement discriminées !
Miss Skeeter est la blanche. Elle est jeune, sort de l’Université, ne connait pratiquement de la condition noire que ce qu’elle a pu effleurer de la part de sa nounou – noire bien entendu ! – Constantine, qui a disparu de la maison lorsque Miss Skeeter revient à la maison familiale après ses études. L’insistance de sa mère à ne pas lui donner d’explications et les cas criants de l’injustice de ce régime ségrégationniste l’incitent à se lancer dans une entreprise périlleuse – à une époque où la fréquentation autre que le simple rapport Bonne/Employeur est proscrite ; elle veut écrire ce qu’est la réalité à Jackson pour une personne de couleur noire. Pour ce faire, elle se rapproche des deux autres femmes créées par Kathryn Stockett pour conter ce roman : Aibileen, 53 ans et bonne dans une famille de Jackson, et Minny, 36 ans, bonne également (mais y avait-il d’autres emplois possibles pour ces femmes ?), moins conciliante et confrontée à de sérieux soucis.
On croit bien discerner Kathryn Stockett dans le personnage de Miss Skeeter mais les autres protagonistes de ce roman ont toutes des personnalités très riches. C’est la tentative de Miss Skeeter d’écrire ce livre sur la condition des noirs au Mississipi qui déclenche tous les évènements qui justifient ce roman. Ce pourrait être gnangnan ou dégoulinant de bons sentiments mais Kathryn Stockett évite cet écueil et en tire un roman qui se dévore de la première à la dernière ligne.
Il est des romans qui s’écoutent écrire mais qui n’ont pas grand-chose à raconter. Ici c’est exactement l’inverse ; une charge émotionnelle intense, une histoire – l’Histoire – qui se suffit à elle-même et suffisamment bien écrite pour être considérée à 5 étoiles. Au moins par mes soins.
le courage avec un grand C
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 5 août 2017
Une blanche et deux noires
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 14 février 2017
Pour ma part, ce qui m'a étonnée dans cette lecture, c'est la relation amour-haine que vouent les bonnes à leurs blanches patronnes, qui le leur rendent bien, ne serait-ce que pour conserver la suprématie de la couleur de leur peau ! Même si j'ai trouvé la fin moins bonne que le reste du livre, et que le déroulement de l'histoire reste assez convenu, ce livre évite la plupart du temps de tomber dans les clichés ou de devenir larmoyant.
La couleur des sentiments est un bon roman pas compliqué et bien mené, à lire pour se détendre, et se rappeler que, si le monde aujourd'hui n'est certes pas parfait, l'élection d'un Obama à la présidence des USA était juste inimaginable il y a une poignées d'années de cela !
Deux jours plus tard, je suis assise dans la cuisine de mes parents et j'attends que la nuit tombe. Je capitule et allume une nouvelle cigarette, bien que le ministre de la Santé soit venu hier soir à la télévision pointer un doigt accusateur sur tous les fumeurs et tenter de nous convaincre que le tabac allait nous tuer. Mais maman m'a dit un jour que les baisers avec la langue me rendraient aveugle et j'en viens à croire que ma mère et le ministre de la Santé sont partie prenante d'un vaste complot ourdi pour que personne n'ait jamais ni plaisir ni amusement.
La couleur des sentiments
Critique de Liloup (, Inscrite le 8 novembre 2015, 49 ans) - 9 novembre 2015
Mais surtout on est surpris, un ingrédient tout à fait inattendu vient nous choquer, nous laisser béant de stupéfaction! Le film adapté du livre n'est pas mal non plus.
Bouleversant
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 21 septembre 2015
Ce somptueux roman parvient à émouvoir et à envoyer un rappel fort : tout reste à faire.
Simplement magnifique.
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 15 février 2015
Ce qui est génial dans ce livre, c'est qu'il ne décrit pas les noirs comme de pauvres victimes, tout en montrant que les conditions de vies et la discrimination dont ils étaient victimes étaient horribles.
Certains passages m'ont complètement bouleversé, d'autres m'ont bien fait rire. Chaque chapitre apporte son lot d'émotions, et c'est bien ça qui fait qu'on ne lâche pas le livre jusqu'à sa dernière page.
Une des meilleures lectures de ma vie.
1960..... incroyable mais vrai!
Critique de Joanna80 (Amiens, Inscrite le 19 décembre 2011, 68 ans) - 14 décembre 2014
Un bon livre reflet d'une haute lutte
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 26 septembre 2014
Le fait qu'il soit ancré dans la vie quotidienne et dans la relation permanente des domestiques (noires) et de leurs patronnes (blanches) contribue particulièrement à la connaissance de cette situation et de la quasi ségrégation qui existait alors.
Le début du livre, le parfois long exposé des faits et sa longueur pouvait faire craindre à ce qu'il verse facilement dans les bons sentiments et le mélo mais non, il reste toujours à la marge et nous renvoie régulièrement à la dure réalité de l'époque.
On s'attache aux personnages et on suit leur vie et leur combat avec plaisir (et tristesse parfois).
Bref, de l'émotion, du plaisir, une histoire que l'on suit avec plaisir et un précieux rappel de faits historiques durs à imaginer mais qui malheureusement reviennent parfois à la surface ou en d'autres lieux.
Une surprise très agréable
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 18 août 2014
agréablement surprise
Critique de Nina2 (, Inscrite le 18 juillet 2011, 43 ans) - 28 juin 2014
Magnifique !
Critique de Camillew (, Inscrite le 29 septembre 2013, 30 ans) - 29 septembre 2013
Il relate magnifiquement de la triste réalité, qui est la ségrégation raciale, notamment aux Etats Unis.
L'auteure a formidablement réussi à décrire le triste quotidien des personnes noires, mais à la fois, a su retranscrire un peu d'optimisme de leur part. Ce sont vraiment de personnes psychologiquement fortes, qui réussissent toujours se relever, et trouver les points positifs des choses, même les pires malheurs.
Un roman qui aujourd'hui est bien accepté et même admiré, nous permettant de voir comment le monde a bien évolué, et peut encore s'inspirer des ces auteurs. Mais, il est certain qu'il aurait fait polémique à l'époque, et aurait été vite censuré par le gouvernement.
Je félicite par la même l'auteure qui a su parfaitement retranscrire le décor, le contexte, et les faits, et même les personnages. Le lecteur est ainsi transporté, et se met vite dans la peau des personnages.
Je recommande vivement ce roman, et ne peut que remercier l'auteure !
Petite note à part : ce livre m'a particulièrement fait penser au roman Les beignets de tomates vertes, de Fannie Flagg. a lire également .
MAGNIFIQUE
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 18 août 2013
A lire, c'est sûr !
Super
Critique de Melannni (, Inscrite le 7 janvier 2013, 40 ans) - 20 juin 2013
Quand on lit ce livre, on a l'impression que l'auteure parle d'un autre monde, d'un autre temps et pourtant... on prend conscience que les mentalités ont changé il n'y a pas si longtemps quand l'une des héroïnes écoute les Rolling Stones dans sa voiture.
Ce livre est non seulement instructif et intéressant mais l'histoire y est prenante et les personnages attachants.
A mettre entre toutes les mains !
un très bon livre
Critique de Loa (, Inscrite le 28 septembre 2011, 40 ans) - 2 juin 2013
On regrette d'arriver si vite à la fin et de devoir le refermer.
Très belle histoire
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 30 mai 2013
Au travers de son histoire, l'auteur dénonce la ségrégation, les brimades et autres violences dont fut victime la population noire de l'époque.
L'idée d'employer la première personne du singulier pour chacune des trois héroïnes est assez originale et nous rapproche d'autant plus de celles-ci.
Même si l'histoire peine un peu à démarrer, elle se révèle prenante, très intéressante et bien évidemment révoltante quand l'écrivain aborde les injustices diverses et quotidiennes subies dans la peur par cette population défavorisée.
L'adaptation cinématographique, à quelques rares exceptions près, est fidèle et donc très agréable.
la douleur d'une culture qui se construit !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 26 mai 2013
Quelle étrange constat de relations faussées et pourtant honnêtes : ces "bonnes" noires qui élèvent des enfants blancs, les aiment et sont aimées d'eux, dans un monde bi partite qui malgré cette relation de tendresse, voire d'amour, n'évolue pas ...
Que de douleurs, que de cruauté, que d'amour mal formulé ou impossible à formuler....
Ce livre est une merveille : une approche tendre et cruelle de la relation "bonne /enfant" puis, "femme/domestique".
Une belle relation de la réalité quotidienne que vécurent nombres de Femmes noires au service des familles blanches et de la violence d'une époque et du courage qu'elles eurent à témoigner ...
Un livre à ne pas manquer si vous voulez vous dépasser !
Pour voyager au Mississippi
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 14 mai 2013
La couleur des sentiments est un livre détendant et agréable à lire.
Certaines anecdotes sont croustillantes.
Il devrait plaire à beaucoup de femmes ...par contre, je serai curieuse de lire des commentaires d'hommes...
Superbe...
Critique de Marikaro75 (, Inscrite le 29 novembre 2012, 36 ans) - 5 mars 2013
Une histoire passionnante, des personnages attachants, une écriture simple et fluide.
620 pages de pur bonheur littéraire.
Un vrai coup de coeur, à lire absolument.
Livre engagé
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 1 mars 2013
Dans le décor d’une Amérique vivant la fin de ségrégation, on se trouve dans un récit bien structuré sur un thème que j’apprécie, soit l’écriture d’un livre ; c’est aussi souvent une bonne recette.
Bravo à Kathryn Stockett, même si le niveau littéraire n’est pas toujours élevé.
mississippi crying
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 19 février 2013
L'écriture est très agréable et la séparation par chapitre de chaque protagoniste est tout aussi appréciable.
J'ai été vraiment pris du début à la fin de ce roman. Ce n'est pas un chef d'oeuvre à mes yeux mais c'est une lecture fortement recommandable !
Un livre pour tous!
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 9 février 2013
Dévoré
Critique de Gelée (Vertaizon, Inscrite le 11 janvier 2013, 34 ans) - 15 janvier 2013
Le va-et-vient entre les différents personnages est agréable. C'est avec beaucoup de facilité qu'ils se sont dessinés dans ma tête.
Le style d'écriture glisse facilement sous nos yeux. Beaucoup de pages mais vite dévorées car on y prend goût.
à recommander
Un beau livre
Critique de Girofle (, Inscrite le 10 janvier 2013, 73 ans) - 10 janvier 2013
J'ai trouvé par hasard "La couleur des sentiments".
Il y a longtemps que je n'ai lu un aussi beau livre. Je l'ai dévoré en quelques jours. C'est touchant, émouvant, drôle, triste, révoltant. Les personnages sont attachants.
Merci à l'auteur qui me redonne le goût de lire !
C'est chouette. Enfin...chouettounet....
Critique de Lucile (Stockholm, Inscrite le 20 septembre 2010, 36 ans) - 9 janvier 2013
Les 100 premières pages m'ont parues looooongues, ensuite ca va mieux. Ca rebondit dans tous les sens, il y a les bons qui se cachent et les méchants qui les cherchent. Le schéma est un peu trop simple pour que j'y trouve un intérêt monumental.
Mais c'est néanmoins plaisant à lire, joliment pensé quoique sans grand génie. Ne sachant pas si l'auteur a une sensibilité et une culture particulières concernant la condition des Noirs dans les années 60 au Mississipi, je ne m'avancerai pas à dire que "j'ai appris des choses".
La fin archi attendue est décevante.
Superbe
Critique de Gencive (, Inscrite le 26 décembre 2012, 44 ans) - 26 décembre 2012
J'ai commencé, et je ne me suis plus arrêtée . Un livre qu'on ne lâche plus.
Une écriture fluide qui rend la lecture aisée et agréable.
On se situe à Jackson au milieu de ces rapports difficiles et l'ambiance ne nous quitte plus.
La fin est superbe, ne vire pas en happy end ou dans le mélo.
À final un livre incroyable.
Je vais donc partir sur le livre de Harper Lee . si vous avez d'autres auteurs à me conseiller sur le même thème....
Et je vais me laisser à regarder l'adaptation cinématographique même si l'on est souvent déçu.
J'attends avec impatience, le prochain livre de K Stockett.
Magnifique roman !
Critique de Emira17 (/, Inscrite le 9 juillet 2010, 27 ans) - 16 décembre 2012
L’histoire d’Aibileen, de Minny et de Skeeter m’a touchée et m’a fait réfléchir.
J’ai été transportée dans à Jackson, une petite ville du Mississippi dans les années 1960 et j’ai été témoin des injustices qui étaient infligées aux noirs américains et notamment, dans ce livre, aux bonnes de couleur.
Le titre original de ce roman, « The Help », résume davantage que le titre français la consistance de ce livre.
Car, nous assistons en effet à la vie quotidienne de deux bonnes de couleur au service de patronnes blanches tyranniques.
Certains passages, notamment l’histoire des toilettes m’ont indignée, d’autres comme ceux présentant Minny et sa nouvelle patronne Miss Célia m’ont profondément émue.
Skeeter, elle, est une jeune femme blanche vivant dans un univers plutôt bourgeois et, a priori protégé. Cependant, un mystère la taraude depuis longtemps. Qu’est-il advenu de sa bonne, Constantine, qui s’occupait d’elle avec amour et qui a disparu.
Ce quatrième personnage, bien qu’absent, est primordial pour l’intrigue et c’est ce qui va faire que Skeeter va découvrir le sort de ces femmes qui élèvent des enfants comme les leurs et qui n’ont aucune considération.
Bien souvent, j’ai dû me remettre en contexte et me dire qu’il s’agit bien des années 1960 et non, du XIXè siècle d’avant la guerre civile aux Etats-Unis !
Le style est adapté aux différentes voix narratives et est tout à fait efficace. J’attendais avec impatience que l’on passe de l’une à l’autre.
Bref, un énorme coup de cœur que ce livre !
Juste à la limite
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 27 novembre 2012
Selon une structure classique à plusieurs voix, le roman raconte en alternant les points de vue de deux bonnes (Aibileen, Minny) et une jeune blanche qui rêve de devenir écrivain (Miss Skeeter) quelques années dans cette communauté. Poussée par une éditrice de New York et aidée par ses deux complices dont elle gagne lentement la confiance, Skeeter décide d'écrire un livre sur la vie des bonnes noires et le regard qu’elles portent sur la société.
Les personnages sont fortement typés, à la limite de la caricature (Minny la forte tête qui cache un coeur tendre, la méchante et raciste Hilly, Miss Skeeter l'intello blanche justicière masquée…) et les descriptions du Mississippi et de ses coutumes assez conventionnelle. Malgré tout, K Stockett évite le manichéisme total : les sentiments entre bonnes et patronnes sont ambivalents et elle travaille remarquablement les relations qui se tissent : crainte, méfiance, amitié, haine, amour… c’est bien toute une palette d’émotions qui est à l’œuvre.
Une fois passé un démarrage un peu laborieux dans les premiers chapitres (il faut rentrer dans le bain et dans le style des différentes protagonistes, chacune ayant une voix propre), la lecture est aisée, portée par un style facile et des techniques narratives bien éprouvées. L’intrigue est un peu prévisible, le scénario un peu facile, mais K Stockett s’est arrêtée juste à temps pour que les bons sentiments et le mélo ne dégoulinent pas trop.
Résultat, un livre qui se dévore.
LA COULEUR DES SENTIMENTS (Kathryn Stockett)
Critique de KAATH (Saint - Brieuc 22.000, Inscrite le 8 mai 2012, 87 ans) - 1 août 2012
Captivant : la lecture de ce roman m’a procuré un plaisir de lecture tel que je ne l’avais plus éprouvé depuis longtemps (et je lis beaucoup). Grâce à une écriture fluide et une construction habile qui valorise la narration à trois voix, l’intérêt du lecteur reste constant.
Emouvant : on ne peut rester indifférent non seulement aux situations d’exploitation des deux bonnes noires ; mais on ne peut pas non plus être insensible à celle de Skeeter, jeune bourgeoise blanche qui s’investit totalement dans la dénonciation du racisme. Or cette prise de position qui l’oppose à la société l’oppose aussi à sa famille et c’est pour elle une véritable blessure quand il s’agit de sa mère . Elle condamne les jugements, les propos et les actes ségrégationnistes de sa mère ; mais elle ne peut s’empêcher de l’aimer et de regretter de lui faire de la peine. Outre cette évocation de l’amour filial disons génétique que rien ne peut vraiment effacer, celle des liens affectifs qui attachent mutuellement les nounous noires et les enfants qu’elles élèvent, contribue à donner au roman une dimension humaine universelle.
Enfin si le récit de Katryn Stockett permet une réflexion historique et sociologique il ne doit pas nous donner bonne conscience sous prétexte que l’action se déroule dans le Sud des USA dans les années soixante… En France durant ces mêmes années, on ne traitait pas mieux les petites bonnes venues d’une lointaine campagne. La crainte d’être volées par les domestiques sévit encore aujourd’hui chez nos petites ou grandes bourgeoises…. Et surtout pensons à toutes ces petites bonnes venues d’ailleurs que certains traitent en véritables esclaves… et qui ne peuvent même pas se plaindre car en situation illégale …
Bref, un bon roman…
pas de répit ....
Critique de Sofbad (, Inscrite le 23 juillet 2012, 62 ans) - 24 juillet 2012
Ce roman se passe dans les années 60... et l'on sent encore très fort le poids de l'esclavage dans cet état du Mississippi.... et pourtant 1960 c'était hier .....Bien sûr les bonnes étaient rémunérées et qu'elles étaient "libres" de quitter leur employeur, mais dans la réalité elles obéissaient et se taisaient....
Magnifique livre qui retrace un climat social des états du sud de l'Amérique !
De très belles personnalités féminines
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 61 ans) - 10 juin 2012
Je ne lis désormais plus le résumé des livres qui m'attirent car j'ai trop été déçue par des lignes qui veulent capter le lecteur et en fait lui dévoilent bien trop de l'histoire.
Alors "la couleur des sentiments", ce sont des amies qui me l'ont conseillé et prêté et je suis donc allée à la découverte... sans a priori de ce bon roman.
Ce livre m'a beaucoup plu : il est fort, bien écrit avec des personnages riches en épaisseur, des héroïnes du quotidien qui nous emportent dans leurs convictions. Même la manipulatrice est attachante, victime d'une époque révolue.
Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les personnalités, les caractères trempés et la vie... aussi difficile soit-elle.
Un petit bijou
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 5 juin 2012
Maintenant je vais caler le visionnage de l’adaptation dans mon emploi du temps !
SYMPATHIQUE
Critique de Livin on a prayer (, Inscrite le 31 mai 2012, 41 ans) - 31 mai 2012
C'est pas pour rien qu'on en parle
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 26 avril 2012
J'ai adoré ce livre que j'ai lu d'une traite en une semaine. Il se lit vite et on le prend comme un doudou consolateur.
Cette période de l'histoire des Etats Unis juste avant l'abolition des lois ségrégationnistes est souvent mal connue. La vie des bonnes et des blancs de cette époque dans les états du sud est souvent oubliée. J'ai découvert un univers traditionaliste où la peau domine mais derrière tout ça il existe une vraie amitié et un véritable amour.
Bref à lire pour faire aussi évoluer les mentalités !
Passionnant
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 25 avril 2012
Nous sommes en 1962 à Jackson, Mississipi. C'est l'histoire de deux Noires, et d'une Blanche. Skeeter, jeune issue de la bourgeoisie blanche, rêve de devenir journaliste et pour ce faire, elle décide d'écrire un livre sur un sujet qui la dérange. C'est ainsi qu'elle demande à des domestiques ce que l'on ressent lorsqu'on est une Noire travaillant pour une famille de Blancs dans le Mississipi. D'abord réticentes à se dévoiler, celles-ci changent brusquement d'avis suite à un évènement tragique, même si elles s'exposent continuellement à un risque. Les premières à témoigner seront Aibileen, puis Minnie, 2 domestiques qui travaillent chez les meilleures amies de Skeeter. Naturellement, les interviews s'effectuent dans le plus grand secret, la découverte de ces témoignages pouvant être dramatique. D'emblée, il est décidé que les déclarations resteront anonymes.
Au fil des pages, on découvre en même temps que Skeeter ce que c'est qu'être une bonne depuis son enfance: une voie toute tracée avec des règles inculquées dès l'âge de 14 ans pour travailler chez les autres, des règles comme « ne pas se mêler de leurs affaires», « manger à part », « avoir toujours ses couverts et ne pas se servir de ceux des Blancs »... et puis plus tard, leur vie au sein des familles. Les unes après les autres, elles racontent. Elles affichent clairement une haine profonde pour les Blanches, et paradoxalement un amour inexplicable pour leurs enfants. Skeeter va devoir mentir pour les protéger et s'éloigner de ses amies qui ne comprennent pas son engouement pour cette cause, se retrouvant seule à la défendre.
Kathryn Stockett dresse des portraits de femme touchants, renforcés par une narration alternée qui laisse la voix tour à tour à Skeeter, Aibileen et Minnie. Ceci nous permet de mieux comprendre les différents points de vue et nous rapproche d'autant plus des personnages. Certains nous semblent très attachants, d'autres parfaitement insupportables, mais on ne reste pas indifférent.
Pour ceux qui en doutent encore, ce livre bouleversant n'est pas un énième livre sur le racisme ; il rend compte de la condition des domestiques noires dans les années 60, dans le Mississipi. Et même si on a vu le film, le livre est à lire de toute urgence !
Un point de vue féminin
Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 10 avril 2012
La vie des femmes, les mariages des femmes, le travail des femmes, le salaire des femmes, les enfants des femmes, les amours des femmes, les amitiés des femmes, les grossesses des femmes, les fausses couches des femmes, les vengeances des femmes, les femmes battues, les femmes violées, etc., c'est aussi ça le livre de Kathryn Stocket !
A ce propos, une anecdote personnelle : je décrivais avec enthousiasme le livre que j'allais commencer dans ma main à un jeune homme de ma connaissance qui me dit :
- Ouais, c'est un livre de femmes, quoi !
Hé oui, au XXIème siècle encore, un livre où les femmes ne sont que des personnages secondaires est un livre, mais un livre où se sont les femmes les personnages principaux et les hommes, les personnages secondaires, est un livre de femmes !...
Bonne lecture des trois narratrices qui se succèdent : deux Noires et une Blanche ! Avoir les trois points de vue fut aussi excellent !
Une lecture touchante, un sujet grave abordé avec plein d’humour
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 18 février 2012
Une fiction habile…
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 31 janvier 2012
Comme la plupart, j’ai apprécié la lecture de ce roman magnifique sensible et juste quand il parle sans manichéisme de la condition féminine et des relations raciales dans le sud des États-Unis des années soixante, même si une certaine rectitude politique omniprésente et un happy end peu crédible à la Walt Disney (distributeur du film…) ont quelque peu gâché mon plaisir... Trop d’inconstance et de contrariétés parsèment ce récit pour en tirer un ouvrage de références sur ce délicat et épineux sujet de la ségrégation raciale… Ce roman demeure avant tout une œuvre fictive et romancée fort bien réussie d’une jeune femme blanche inspirée d’expériences personnelles, qui démontre, sans aucun doute, par cette première publication un talent certain pour l’écriture et la fiction.
Haut en couleurs
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 29 janvier 2012
Un livre qui fait réfléchir, même s'il y a quelques longueurs.
Superbe! Magnifique!
Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 47 ans) - 24 janvier 2012
Les personnages sont superbes, en particulier, les nounous noires. Le récit est dynamique et l'histoire ne manque pas de suspense. Tout ceci servi avec de puissants sentiments et une dose d'humour. Du pur bonheur! Un magnifique moment de lecture!
J' ai adoré
Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 58 ans) - 24 janvier 2012
superbe
Critique de Scarabistouille (, Inscrite le 18 janvier 2009, 41 ans) - 5 janvier 2012
A lire absolument. Ce roman fait partie des romans que l'on n'oublie pas une fois refermé.
Le livre dans le livre
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 19 décembre 2011
Un livre plein d’amour, dispensé sans compter ; celui des bonnes noires, en général, et d’Aibileen, en particulier, pour les dix sept enfants de foyers aisés qu’elle a élevés comme les siens, elle qui a perdu accidentellement son fils unique de 24 ans ! Ne dit-elle pas à propos de «son» dernier bébé en garde «Elle préfère rester ici avec la bonne plutôt que regarder sa maman qui s’occupe de tout, sauf de sa fille. Elle me fait penser à ces poussins qui perdent leur mère et suivent les canards»
Mais aussi, beaucoup de haine et d’intolérance de la part de ces bourgeoises blanches et, notamment Hilly, personnage exécrable, qui refusent de s’asseoir à la même table que leurs domestiques noires ou de poser leur postérieur, là où elles ont étalé le leur…
De multiples mesquineries, affronts et calomnies, voire d’odieuses violences décrits avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, qui, aujourd’hui, laissent pantois.
Un témoignage d’une époque heureusement révolue, dont Skeeter, la jeune journaliste blanche qui se démarque des autres, va se faire l’écho dans un livre document, un pavé dans la mare, dont cet ouvrage retrace la courageuse genèse et son assez triste épilogue.
Un texte à trois voix -deux noires et une blanche- plein d'émotion et d'humour. A ne pas manquer !
Grâce à la plume...
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 14 novembre 2011
Le rythme est soutenu, les styles reflètent bien le fossé qui sépare ces êtres humains si différents. La rédemption par l’écriture de la servante indignée est un thème toujours fort porteur et son alter ego ostracisée par toutes ses "amies" est magnifiquement campée dans sa rébellion justifiée contre des usages inhumains.
L’humour, malgré des situations parfois atroces affleure toujours. Rien de misérabiliste, une très belle justesse de ton malgré quelques détours délirants. On comprend parfaitement le coup de cœur des lectrices en particulier !
Et qui dit que dans nos terres françaises éprises de liberté et d’égalité, on apprécie que la domesticité se baigne dans votre piscine, quelle que soit la couleur de sa peau ? Ce n’est sûrement pas chez nous que cela se passe ! Non!
Et comme il est bon de ne pas être comme les autres! Différente, pense Skeeter, qui va s'émanciper grâce à sa plume et faire sauter toutes les conventions avec détermination.
Une bonne leçon
Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 43 ans) - 13 novembre 2011
Mais aussi une leçon, aux états unis qui font la morale aux autres et qui se gargarisent d'avoir un président noir, vous avez fait du chemin vous pouvez en être fier mais ce n'est pas pour autant qu'il faut oublier.
Vous plus que tout autre, n'oubliez pas, il n'est pas loin le temps années 40, où l'on pouvait entendre que les noirs étaient porteurs de maladies et autres inepties.
Ce livre est une leçon, car ces femmes sont les détentrices de tous les petits secrets les plus inavouables de leur maîtresses et pourtant elles sont tellement plus dignes que ces femmes.
Seulement déçue par la fin car mon coeur d'idéaliste s'était pris à croire qu'elles pourraient toutes s'en tirer sans encombres, mais c'était trop en demander je crois à une société où les noirs étaient encore la merci des blancs.
Confidences pour confidences
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 3 novembre 2011
Un petit bijou du coeur!
Critique de Laventuriere (, Inscrite le 6 mars 2010, - ans) - 1 novembre 2011
Un livre touchant mais qui nous révolte aussi, un livre en sensibilité, un livre ouvert sur l'espoir.
Superbe
Critique de Djoon (, Inscrite le 30 octobre 2011, 46 ans) - 31 octobre 2011
sans clichés, ou bon sentiments, tout simplement génial!!!
NB: seul défaut relevé, comme déjà signalé ci dessus, ce livre ne fait que 520 pages
Stockett digne d'Harper Lee
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 25 octobre 2011
La lecture de "La couleur des sentiments" ne peut qu'inspirer un parallèle avec ce roman (bien que, bizarrement, je n'ai lu que peu de critiques y faisant référence) car il s'agit bien quasiment du même sujet dans les années 60.
Le traitement est volontairement moins dramatique (il y a même énormément d'humour sur un sujet qui s'y prête a priori pourtant peu), le style est moins brillant (mais tout de même très agréable), et la construction est plus complexe (avec un aller-retour entre les divers protagonistes particulièrement habile). Comme dans tous les grands romans, on rit, on pleure, on s'attache à certains personnages (les bons) et on hait les autres (les méchants), sans que l'on tombe jamais un instant dans la mièvrerie.
Enfin, ce livre est absolument passionnant : au même titre qu'un thriller, on se prend à tourner les pages alors que la nuit avance, pour se retrouver content mais épuisé au petit matin.
A lire, absolument. Et sans doute à voir, puisque l'adaptation cinématographique sort en France, après un triomphe aux U.S.
Livre-doudou
Critique de Zazy (, Inscrite le 29 juillet 2011, 75 ans) - 14 octobre 2011
Je m’y suis réfugiée, enfoncée, blottie…. Car, comme dit Aibileen, une des héroïnes de ce beau livre : « Les bébés, ils aiment les grosses. Ils aiment fourrer la tête sous vos bras pour s’endormir. Ils aiment les grosses jambes aussi. Ça je peux vous le dire. ». Et j’ai ronronné de plaisir en lisant son histoire !!!!
Nous sommes dans les années 60, 1962 pour être exacte. La ségrégation est toujours en vigueur dans le Mississippi. Les blancs et les noirs vivent séparés ; écoles, églises, cafés, restaurants…. Le Blanc a une peur panique de toucher un noir par peur des maladies et pourtant……la domestique noire élève ses enfants, fait son ménage, lave son linge, prépare à manger…. Mais, attention, ils font « W.C. séparés ». La pauvre noire ne peut que courber l’échine car, là, pas de préavis, c’est le renvoi dans la minute, voire avec violence incluse.
C’est la trame de fond du livre de Kathryn Stockett, amenée par un trio de choc : 2 domestiques noires Aibileen et Minny et une blanche de la haute société, Skeeter. Tiens, mais en musique, 1 blanche = 2 noires !!! Est-ce dû au hasard ????
Ce livre à 3 voix permet d’avoir le point de vue, de connaître la vie de chacune. J’ai eu peur pour elles, j’ai souri lorsqu’elles parlent de leurs « Miss ». Il y eut des moments savoureux dont un principalement ; Celui où Minny dévoile les mystères de la «Chose Abominable Epouvantable ». Un vrai moment d’anthologie !!!!
Toute leurs vies ne sont qu’ambivalences : respect du blanc mais mépris, amour des enfants, haine des parents ; et surtout, cette crainte du blanc si palpable.
Il fallut beaucoup de courage à ces 3 femmes. Elle pour récolter leurs mémoires, elles pour parler de leur vie de travailleuses chez les blancs, et elles 3 pour oser braver tous les interdits en vigueur à l’époque.
J’ai aimé l’amour qu’il y a entre les enfants blancs et leurs nounous noires. Aibileen fond d’amour maternel pour Mae Mobley délaissée par sa mère et Baby Girl n’a confiance qu’en Aib-i. Skeeter n’a de cesse de savoir pourquoi Constantine, sa nourrice, est partie du jour au lendemain, sans un mot.
Kathryn Stockett s’est servie de sa propre histoire familiale pour nous livrer une histoire vraiment superbe, remplie d’amour, de dignité, d’espoir. Je n’ai pu m’en détacher et j’ai eu droit à 2 nuits très écourtées pour rester avec Aibileen, Minny et Skeeter.
J’ai eu un réel coup de cœur pour ce livre de Kathryn Stockett dont l’écriture simple et fluide est fort bien rendue par la traduction de Pierre GIRARD. Un vrai livre-doudou.
Mon seul regret ? J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque et je vais devoir le rendre !!!!!
la couleur des sentiments
Critique de La voisine (, Inscrite le 13 septembre 2011, 55 ans) - 13 septembre 2011
A lire!
Critique de Dulcinea (, Inscrite le 20 juin 2011, 41 ans) - 9 septembre 2011
J'ai fait un rêve...
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 5 septembre 2011
Magnifique hommage de l'auteur à sa domestique Démétrie.
Kathryn Stockett nous offre un roman émouvant et passionnant.
Une peinture de la société américaine des années 60 avant que MLK ne marche sur Washington.
A lire absolument.
"Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons-nous de nos mutuelles différences." Paul Valéry
Un roman qu'on ne lâche plus...
Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 18 juillet 2011
On s’étonne de la date à laquelle se situe cette fiction ? Moi qui connais un peu la Louisiane et bien l’Afrique, n’en ai pas été étonnée. Le racisme endémique est palpable partout où cohabitent les blancs et les noirs.
Il y a encore de quoi écrire aujourd’hui de nombreuses pages sur le sujet, aussi poignantes, bouleversantes et révoltantes que celles de ce beau roman…
Le temps qui s’est écoulé est insuffisant pour effacer les conséquences de blessures si profondes, qu’elles ont durablement pollué les relations entre noirs et blancs. Il faudrait pour les adoucir un comportement irréprochable et une réelle volonté de rachat des élites blanches envers ces populations bafouées durant des siècles.
Mais souvenons-nous de Katherina et de la manière dont on a traité la population sinistrée de la Nouvelle-Orléans et regardons ce qui se passe aujourd’hui en Afrique …
Une des mes plus belles lectures de l’année (malgré quelques petites erreurs de traduction).
Afin que nul n’ignore …..
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 10 mai 2011
A la fois, vibrant plaidoyer pour la reconnaissance de la dignité des employées noires et réquisitoire contre les familles bien -pensantes de leurs employeurs, ce roman souvent poignant, parfois aussi drôle, écrit d’une plume fraternelle, présente une gamme de personnages suffisamment étendue pour éviter le piège du manichéisme .
Bien construit, sans temps mort, il suscite l’intérêt constant du lecteur . Retraçant l’odyssée collective d’un auteur et de ses personnages, il constitue aussi le récit d’un document-témoignage en train de se faire , mettant en lumière les difficultés pour obtenir l’accord d’un éditeur, trouver les témoins, recueillir leurs propos, rédiger dans les délais impartis, attendre la publication , guetter les réactions des lecteurs .
Un roman de fiction plein de sensibilité , mais aussi un document indispensable à la connaissance de la réalité de ce que fut la condition des Noirs aux Etats-Unis .
Magnifique
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 30 avril 2011
Roman à trois voix féminines sur la ségrégation dans les années 1960 à Jackson dans le Mississippi. Nous suivons ces différents personnages dans leurs vies personnelles, avec leurs soucis, leurs inquiétudes qui sont en premier lieu si différentes puis qui deviennent peu à peu leur aventure commune qui va peut-être changer leur vie.
Un livre haut en couleur, en émotions, un beau et bon roman à découvrir.
j'ai beaucoup aimé
Critique de Korinn (, Inscrite le 8 avril 2011, 60 ans) - 8 avril 2011
..... autre temps dites vous ?
juste je voudrais envoyer, comme une bouteille à la mer, une légère critique envers le traducteur : pourquoi a-t-il appelé "MAMIE" la bonne de Scarlett .... ni dans les traductions que j'ai lues, ni dans le film de film de Flemming, elle n'est ainsi dénommée : j'ai toujours entendu "Mama" ... mais pas "Mamie" .... (par contre je ne l'ai pas lu en anglais ...... )
Sinon, livre à mettre entre toutes les mains !!!
Bon Livre
Critique de Mister-H (, Inscrit le 31 octobre 2010, 28 ans) - 6 mars 2011
_____
Le style est fluide, l'écriture est bonne, mais je regrette que ce roman soit un peu trop féminin, et les personnages un peu trop caricaturaux, avec aussi quelques clichés. Par ailleurs, j'ai gardé un très bon souvenir de ce livre et c'est un moment agréable de lecture que je conseille à tous.
Superbe!
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 2 février 2011
Ce n'est pas par hasard que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est cité plusieurs fois; je me suis tout de suite retrouvée dans une même ambiance.
Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est la date de ces événements; je suis retournée à la première page pour vérifier que tout cela se passe en 1960!
D'accord, c'est le Mississipi, mais on a vraiment l'impression d'être à la fin de la Guerre de Sécession, impossible d'imaginer que 100 ans n'ont pratiquement rien changé dans cet état ou la ségrégation blancs/noirs est un combat de premier plan pour la société blanche.
Mais je dois dire que mes "cinq étoiles" pour ce roman sont attribuées à la seconde partie de ce roman.
La construction d'un livre de témoignages, chapitre après chapitre, l'attente de la parution, l'envie se disputant avec la peur de toutes les conséquences d'un tel livre dont l'anonymat, en cas de parution ne protégerait pas longtemps les auteurs.
Madame Stockett cite un article d'Howell Raines:
"Il n'est pas de sujet plus risqué pour un écrivain du Sud que l'affection qui unit une personne noire et une blanche dans le monde inégalitaire de la ségrégation. Car la malhonnêteté sur laquelle est fondée une société rend toute émotion suspecte, rend impossible de savoir si ce qui s'est échangé entre deux personnes était un sentiment loyal, de la pitié ou du pragmatisme".
En lisant ce livre, on se dit que bien sûr , il y a encore du chemin à parcourir pour que le racisme disparaisse, mais on se dit aussi que de nombreux progrès ont été faits. Et si le Mississipi n'a pas voté pour Obama, le plus puissant pays d'Amérique a un président noir.
On peut penser que de nombreuses Miss Skeeter y sont pour quelque chose...
Très bon livre !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 27 décembre 2010
Je ne referai pas un résumé vu que celui qui a été fait avec soin.
Et dire que nous sommes en 1960 ! A suivre le raisonnement des femmes vis à vis des bonnes noires cela nous semble vraiment archaïque ! Est-ce possible ?... Hé oui ! Et je ne suis pas certain que ce racisme soit vraiment éradiqué aujourd'hui. Il est simplement plus diffus.
John Kennedy ne s'est pas véritablement attaché à ce problème.
Le mérite des lois civiques revient indiscutablement à Lyndon Baines Johnson. Il faudra encore de bien nombreuses luttes et cela même après la mort de Luther King en 1968, sauf erreur!
Dans le domaine un autre livre me semble encore davantage un chef-d'oeuvre soit "Au temps où nous chantions" de Richard Powers.
Ce dernier est bien plus puissant, ce qui ne m'a cependant pas empêché d'apprécier celui-ci.
Emouvant
Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 8 décembre 2010
Attention! chef d'oeuvre
Critique de Thierry13 (, Inscrit le 3 août 2010, 53 ans) - 10 novembre 2010
Un livre poignant qui réchauffe le coeur. Un livre de révolte et d'amitié.
Son seul petit défaut est qu'il ne fait que 520 pages.
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Parallèle ? | 2 | DE GOUGE | 14 décembre 2014 @ 20:25 |