L'insomnie des étoiles de Marc Dugain
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Je reste sur ma faim...
C'est la première fois que je lis un livre de Marc Dugain.
La 4ème de couverture me laissait présager un bon livre, une bonne intrigue.
En effet l'histoire est bien menée, l'écriture très agréable, on a envie d'arriver vite à la fin pour connaître le dénouement, parce que tout porte à croire qu'il va en avoir un... Certes, on apprend des choses mais la fin est "en perte de vitesse" et je reste sur ma faim.
Les éditions
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L'insomnie des étoiles [Texte imprimé], roman Marc Dugain
de Dugain, Marc
Gallimard
ISBN : 9782070119998 ; 13,19 € ; 01/08/2010 ; 226 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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Frustration
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 25 juin 2019
Le héros cherche, scrute contre le silence et le déni pour comprendre ou au moins être sûr de ce qu'il croit.
On passe et tourne les pages mais malheureusement on ne trouve pas le ressort suffisant et espéré de cette histoire.
C'est dommage et je suis resté frustré. Peut-être avais-je trop d'attente dans un livre que l'auteur a éventuellement voulu avec un rythme mesuré ?
La lecture en a été néanmoins agréable malgré un réel manque d'intensité me semble-t-il.
Découvrir l'horreur.
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 1 septembre 2016
Découverte faite par petites touches, pas à pas dans ce pays ravagé dont les habitants semblent sortir d'un rêve éveillé.
Un très bon roman.
Une autre vision de l'horreur
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 18 janvier 2012
Cette enquête, anachronique dans cette période de fin de guerre, va l'emmener vers un établissement psychiatrique bizarrement vide et fermé. Ses suppositions, par un bluff magistral, seront confirmées par le médecin qui dirigeait l'établissement, le Docteur Halfinger.
Des explications qu'il aurait peut-être aimé ne pas entendre
« Le meurtre de masse suscite chez beaucoup une frénésie objective. Mais si l'opération perdure, elle finit par provoquer un dégoût de l'exécutant qui perd la motivation première de son geste. »
Mais la confession du médecin permettra à celui-ci de comprendre ce qu'il a fait, sans cette fois-ci l'élan hitlérien qui le poussait (?) à l'impensable.
Loin du souffle de « La chambre des officiers », ce livre dont je trouvais les premières pages ennuyeuses , traite un aspect de la barbarie, pas forcément le plus connu, en montrant aussi jusqu'où peut aller un homme « banal » , comment une telle déshumanisation est possible quand il est pris dans un engrenage dictatorial et barbare.
Et si l'intérêt du capitaine pour la jeune femme ne suffit pas à passionner, c'est "l'échange" entre les deux hommes, l'un qui essaie d'expliquer l'inexplicable à l'autre écoeuré par la nature humaine, que je retiendrai de ce roman.
le sommeil vaut mieux qu'une légère insomnie
Critique de Chene (Tours, Inscrit le 8 juillet 2009, 54 ans) - 15 février 2011
Le roman est divisé en deux parties.
Tout d‘abord des soldats français occupent une région du sud de l’Allemagne en 1945. Qui sont ces hommes ? D’où viennent ils ? On n'en sait rien.
Sur cette occupation française, dommage qu’on ne nous livre pas grand chose également. Rien sur le ressenti des allemands et sur la situation de l’Allemagne en débâcle.
Tout tourne autour d’un officier français qui s’intéresse à une jeune allemande qu’on a retrouvé vivante et seule dans une ferme abandonnée. Dans cette ferme on a retrouvé aussi le corps d’un homme à moitié carbonisé. Le héros, l’officier français décide, bien que ce ne soit pas dans ses attributions, de mener une enquête sur ce mort. Cette enquête va le mener vers l’hôpital psy du coin. C’est la deuxième partie du livre. En réalité ce que cet officier français va découvrir, c’est le programme des nazis sur l’élimination des malades mentaux. Mais notre héros en est à peine ému et à peine choqué par ce qu’il découvre. Il semble désabusé et sans sentiments. Finalement le livre se referme bizarrement sans qu’on connaisse l’identité de l’homme qui a été assassiné dans la ferme, ni pourquoi il a été assassiné ?. L’enquête fait pschit…
Pour moi, ce roman manque de profondeur et d’intensité et l’enquête manque de ressort.
A mon avis c’est le moins bonne œuvre de Marc Dugain. Ce dernier roman est très en dessous de ces œuvres précédentes, « de la malédiction d’Egard », « de la chambre des officiers » et « d’une exécution ordinaire ». Rien à voir avec la magie de ses précédentes productions.
un roman étonnant autant que surprenant
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 22 janvier 2011
Ce roman s’est fait remarquer dès sa parution. Il faisait partie de la première sélection des Prix Interallié et Académie française 2010. Cet engouement est dû probablement au sujet original et peu traité : la problématique d’une armée d’occupation face à une énigme qui se dévoile dans toute son horreur. Outre ses talents de romancier, Marc Dugain se distingue aussi dans la mise en scène au théâtre et comme réalisateur de cinéma.
Depuis plusieurs semaines, Maria, adolescente, est seule à la ferme ; son père sur le front russe. Deux policiers font irruption ; de sa cachette, Maria est le témoin du saccage de sa maison, mais aussi d’un drame. Plus tard, l’armée française occupe la région et des soldats découvrent Maria et… des ossements humains calcinés ! C’est le début de l’enquête du capitaine Luyre, héros de la bataille de Monte Cassino, mais qui se démène à résoudre cette énigme à moult rebondissements. Et un de taille : un énorme bâtiment à multiples chambres mais vide sans être vraiment délabré.
Dès l’entame du roman, le lecteur est plongé dans une atmosphère sombre, angoissante. Il souffre avec Maria, l’héroïne du roman. Plus loin, il découvre tout un petit monde complexe où le gris domine le blanc et le noir. Le tout dans une langue pure, alerte et sobre ; dommage que, çà et là, le correcteur ait oublié son orthographe.
L'insomnie des étoiles: difficile de garder les yeux ouverts ;(
Critique de Kaftoli (Laval, Inscrit le 29 mai 2010, 59 ans) - 26 décembre 2010
Les dialogues sont aussi "fabriqués", peu naturels. Surtout dans la longue confession finale, où les phrases deviennent ampoulées, peu crédibles dans la bouche du psychiatre qui révèle tout à l'officier.
En un mot: déception.
Sujet aussi flou que les protagonistes de ce roman
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 18 octobre 2010
Ce roman qui se situe à l’époque de la Libération, porte une double attention : tout d’abord, sur Maria, l’adolescente immature et un peu demeurée, de nationalité allemande, se cachant, aux marches de l’Alsace, en unique survivante des fermes alentour, lors de l’occupation de son village par une compagnie de militaires français. A côté de cette première héroïne, l’auteur lui juxtapose le capitaine Louyre, un français à la psychologie incertaine, et qui détient les pleins pouvoirs sur ce territoire allemand fraîchement investi.
Ses interrogatoires à la ronde vont révéler certains aspects mal connus des crimes nazis, exprimés ici sans l’émotion communicative que l’on aurait pu attendre du grand écrivain, lequel, ici, n’est pas plus convainquant lorsqu’il nous dresse les portraits respectifs de Maria et de Louyre.
L’on se trouve hélas avec ce roman très loin de la somptuosité du style de ‘La chambre des officiers’ ou de ‘Heureux comme Dieu en France’ …
Le Capitaine Louyre
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 18 septembre 2010
Le Capitaine français Louyre trouve, dans une ferme isolée, une adolescente vivant comme une sauvage et un cadavre calciné d'un homme.
Le Capitaine va œuvrer pour connaître la vérité.
A travers les recherches du militaire, Marc Dugain va nous décrire la société allemande et des pratiques nazies.
L'écriture est agréable et la fin surprenante.
Un livre à lire absolument pour son analyse et non pour une intrigue comme le laisse supposer le quatrième de couverture.
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