Un pied au paradis de Ron Rash
( One foot in Eden)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
Cote pondérée : (222ème position).
Visites : 11 538
Quand le noir est magnifié.
Voici un coup de coeur que je voulais vous faire partager. J'ai découvert ce livre au hasard de mes pérégrinations.
Je cherchais un polar (très noir) se déroulant aux Etats-Unis dans la première moitié du XXe siècle annonçant les prémices de l'ère industrielle.
Et je suis tombé sur ce livre. J'avoue que le "hasard" a bien fait les choses !
A priori l'histoire est simple : un homme disparaît. Est-ce une fugue, un accident ou bien un meurtre ? Tout l'intérêt réside dans la construction très habile du récit (chaque chapitre est raconté à la première personne par un personnage différent), dévoilant ce qui s'est passé avec parcimonie, telles les pièces d'un puzzle s'assemblant sous nos yeux. Ainsi, le suspens va grandissant !
Ce procédé permet également de connaître les pensées, les états d'âme et les secrets de chaque protagoniste. Cela donne lieu à une intense réflexion (observation, jugement, condamnation, pardon).
Néanmoins, un tout tout petit bémol : il faut s'accrocher car le style est assez atypique mais une fois que l'on a persévéré, on est vraiment récompensé !
Une dernière précision. C'est noir, très noir !
Je vous conseille donc vivement ce roman très original.
Message de la modération : Prix CL 2012 catégorie Roman Policier ou Thriller
Les éditions
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Un pied au paradis [Texte imprimé] Ron Rash traduit de l'anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez
de Rash, Ron Reinharez, Isabelle (Traducteur)
Éd. du Masque
ISBN : 9782702434017 ; 35,99 € ; 26/08/2009 ; 350 p. ; Broché -
Un pied au paradis [Texte imprimé] Ron Rash traduit de l'anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez
de Rash, Ron Reinharez, Isabelle (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253133827 ; 2,40 € ; 05/01/2011 ; 320 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Quel pied ce paradis ?
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 15 juillet 2015
Billy et Amy Hollombe sont mariés. Ils aimeraient avoir un enfant pour sceller leur union et donner un sens à leur vie mais Billy a eu la polio étant adolescent et il s'avère stérile.
Il y a dans ce couple beaucoup de choses tues, des maladresses... mais quelque chose de fort les retient l'un à l'autre. Le mari n'est pas bavard mais il dira un jour à son épouse : "Si c'est pas autre chose qu'un rêve, je suis dedans avec toi". C'est mignon tout plein mais cette phrase est grave. Ces deux-là luttent et pourraient avoir la même ombre.
Holland Winchester est un voisin du couple et il a disparu. Le shériff Alexander mènera l'enquête.
Et voici la vallée qui servira de décor à l'auteur pour "Un pied au paradis" et sans doute, dix ans plus tard, à "Une terre d'ombre". Ici on dresse la table en commençant par les couverts.
Ce mélange de sable et de rocaille porte plusieurs noms : désolation, sueur, ennui. Accessoirement Oconee.
Ron Rash arrivera à créer une intrigue qui n'a rien à voir avec un roman policier classique. Les acteurs : le père, la mère, le fils, le shériff (et son adjoint).
Chacun exprimera sa façon de vivre les évènements. Une prouesse littéraire... voilà le résultat. Techniquement c'est parfaitement écrit, sentimentalement très impressionnant à lire.
Les histoires qui se terminent en général par un barrage qui va tout inonder, tout emporter et ensevelir, ont quelque chose de triste mais ici c'est presque avec ravissement qu'on peut imaginer l'enfouissement avant le paradis.
Un merveilleux livre.
Une découverte.
Critique de Zazazou (Paris, Inscrite le 14 juillet 2013, - ans) - 12 décembre 2013
Personne n'a mentionné, me semble-t-il que le livre a obtenu le Prix des Lecteurs, sélection 2011.
un vrai régal
Critique de Maclure (, Inscrit le 3 mai 2013, 69 ans) - 5 mai 2013
Pour moi ce n'est pas un roman noir , c'est par contre un roman pétri d'humanisme , chaque personnage malgré ses défauts est attachant . Ici pas de bons et de méchants mais des êtres avec leurs forces te leurs faiblesses.
Noirceur totale
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 22 mars 2013
Ron Rash nous propose un roman très original, dans lequel cinq acteurs de ce drame prennent la parole à tour de rôle. Le shérif Will Alexander tout d’abord, persuadé que Winchester a bien été tué mais qui ne peut le prouver. Cet homme à la personnalité façonnée par cette terre qu’il aime et veut quitter à la fois, est en rupture familiale et semble se diriger vers un destin de solitude. Il donne dès le départ le ton de ce roman noir, et les quatre autres personnages vont ensuite imposer leur marque et apporter leur éclairage sur cette histoire.
Le voisin soupçonné du meurtre, puis sa femme et leur fils, vont raconter simplement ce qui s’est passé et les circonstances qui les ont conduits à ce jour tragique. L’épilogue est apporté par l’adjoint du shérif, dans un récit plus court que les autres qui jette un voile définitivement sombre sur ces protagonistes, et sur les habitants d’une vallée qui est sur le point de disparaître.
L’ensemble donne un roman marquant, qui certainement reste dans les mémoires, et qu’il ne faut surtout pas réserver aux seuls amateurs de polars.
Histoire de voisinage
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 11 février 2013
« Un pied au paradis » est donc un très bon livre, excessivement bien fait et très adroitement ficelé.
Ce qui le caractérise et en fait sa valeur, c’est qu’il puisse tout de même appartenir au genre policier tout en amenant le lecteur beaucoup plus loin, vers une richesse insoupçonnée ; qu’il utilise des procédés bien connus des amateurs de romans comme de couper le récit en chapitres chacun raconté par un personnage différent mais en renouvelant magnifiquement le procédé ; qu’il parle de territoires sauvages et de modernité comme, par exemple dans les livres de Tony Hillerman mais en se démarquant rapidement de cet auteur à succès ; qu’il utilise des éléments comme l’écologie, la nature, les éléments naturels, la sorcellerie, la superstition paysanne, les mystères, les croyances et même l’Histoire en les intégrant dans une sorte de drame shakespearien !
La force de ce livre est aussi de tenir le lecteur en haleine et en curiosité alors que la plupart des « rebondissements » qui le composent sont déjà visibles et lisibles dans les lignes qui précèdent l’évènement (on devine ce qui va se passer mais le suspense est toujours présent -sauf dans un cas que je ne dévoilerai naturellement pas) et on se plait à la lecture et on apprécie la justesse des personnages et des sentiments et on est pris par cette intrigue à l’écriture facile à lire aux grands sentiments universels !
Un chapitre plus haut, je faisais référence à Shakespeare. Peut-être que d’autres lecteurs trouveront mon propos vraiment exagéré mais alors, que diront-ils lorsque je fais référence aux grands mythes de l’Humanité ?
Avec une simple histoire de voisinage ? Je vous invite à le découvrir !
* Et que tous vous sachiez que je considère les romans policiers comme des « vrais » romans !
Un polar?????
Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 53 ans) - 17 septembre 2012
Une histoire de famille, avec son secret- dont le lecteur connait rapidement la teneur mais ignore tout des circonstances qui l'entourent- et qui finit par être percé à jour.
Mais qui dit policier dit enquête.
Peu importe qu'on sache d'emblée qui est le coupable et que cette enquête porte sur la recherche de la preuve (ça a fait les beaux jours de l'Inspecteur Colombo et dieu sait si il nous a tenus en haleine!), mais là en l'occurrence personne ne cherche rien, et le lecteur reconstitue l'histoire grâce aux évènements croisés que livrent chacun des narrateurs.
Donc ce n'est pas un roman policier, c'est même plutôt une fable, si on considère la fin et sa morale, à savoir que le passé nous rattrape toujours.
le bonheur de lire
Critique de Phineus (Bordeaux, Inscrit le 16 février 2009, 87 ans) - 17 avril 2012
Elle devient rare tout de même cette si heureuse expérience quand on a beaucoup vieilli et que l'on devient un peu lourd, un peu engourdi.
Cette fois c'est une rencontre par hasard. Je suis subjugué. J'éprouve une reconnaissance.
Il était une fois dans l’est
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 7 avril 2012
Bon roman noir
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 20 février 2012
J'ai bien aimé la narration de l'histoire à travers les cinq personnes mais j'ai préféré le début du roman, j'ai aimé la façon de montrer les doutes du shérif avec ce qu'il se passe par la suite. J'ai préféré les trois premières parties mais le personnage d'Holland m'a paru trop naïf, un peu faux. C'est plus une histoire psychologique d'un policier mais j'ai passé un bon moment.
Holland Winchester
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 59 ans) - 18 février 2012
Le shérif Alexander mène l'enquête mais doit constater une disparition et pas de cadavre.
C'est un récit à cinq voix : le shérif, la femme (voisine), le mari (voisin), le fils (des voisins) et l'adjoint du shérif.
C'est un bon roman psychologique car à chaque chapitre, l'auteur fait une bonne analyse des personnages, de leurs sentiments.
Par contre ce n'est pas un bon polar à mon goût car le lecteur connait l'assassin dès le premier chapitre.
Ce n'est donc pas mon préféré pour la sélection CL 2012.
A cinq voix.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 17 janvier 2012
Ron Rash nous la raconte, cette histoire, à cinq voix. Un Ron Rash qui se présente comme écrivain du Sud. Il y a de ça. Il y a de cette violence, de cette nature frustre et de ces hommes tout aussi frustres qui hantent les romans de Faulkner, de Gaines …
South Carolina, un comté paumé, rural de chez rural, les années cinquante. Holland Winchester, un rescapé de la guerre de Corée, qui vit avec sa mère, dans sa ferme, a disparu. Et sa mère en est convaincue, il a été tué. Elle en est certaine, il rôdait couramment du côté de la ferme des voisins – et plus précisément de la voisine, Amy – et elle a entendu des coups de feu … Et depuis Holland n’est jamais revenu.
Mais pour que meurtre il y ait, il faut qu’il y ait un cadavre. Là, il n’y a rien. Il n’y a que disparition, même si chacun comprend bien que …
Cinq voix donc : le shérif Alexander d’abord, qui, sollicité par la mère, vient enquêter chez le voisin. Puis la femme du voisin, celle par qui manifestement le drame aurait pu arriver. Puis le mari, le voisin donc, Billy Holcombe. Plus tard dans le temps, beaucoup plus tard, le fils de ceux-ci et l’adjoint du shérif in fine, quand l’enquête, qui n’existe plus depuis longtemps, trouvera son épilogue.
C’est très bien réalisé. Prenant mais profond à la fois. Bel hymne à cette rude nature du Sud, belle étude psychologique des personnages. On y est.
« Billy Holcombe savait tout cela mieux que moi, parce que pour lui il ne s’agissait pas de souvenirs. Cela faisait autant partie de lui que son ombre. Mais en le regardant finir son rang, je savais qu’il ne pouvait pas se permettre de songer à quel point ses moyens d’existence étaient incertains. Pour être cultivateur, un homme devrait se comporter comme une mule – garder ses yeux et ses pensées rivés sur le sol juste devant lui. Autrement, il ne pouvait pas revenir dans ses champs jour après jour.
…/…
Je n’ai pas parlé avant qu’il finisse son rang. Il s’est retourné et m’a trouvé à quelques pas derrière lui. Pour la première fois, je me suis demandé si Mme Winchester n’avait pas dit la pure vérité, parce que Billy n’a pas du tout paru étonné de me voir.
- Comment va, shérif ? a-t-il demandé, en croisant mon regard.
Il n’a pas dit « Qu’est-ce qui se passe ? » ou « Est-il arrivé quelque chose ? » Il a parlé comme si on s’était rencontrés par hasard dans les rues de Seneca, et non pas au milieu de son champ de tabac.
- Je cherche Holland Winchester, ai-je signalé, en observant ses yeux bleus. Tu l’as vu ?
- Non.
Atypique
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 27 décembre 2011
Le diagnostic sera rapide: Billy, suite à la polio qu'il avait eue petit, est stérile.
Amy va aller voir une vieille femme à la réputation de sorcière, la veuve Glendower,qui ne pourra pas guérir son mari mais qui lui proposera une autre solution: être simplement enceinte d'un autre homme.
Cet homme, ce sera Holland Winchester, leur voisin, homme bagarreur revenu de Corée médaillé.
Mais un jour, sa mère appelle le shérif Alexander car son fils n'est pas rentré alors que son pick-up est dans la cour. Elle a entendu des coups de fusil et affirme que ce sont les Holcombe qui l'ont tué.
Le shérif va donc le rechercher mais ne trouvera aucune trace de meurtre et surtout aucun cadavre.
L'originalité de ce livre, outre le cadre dans lequel il se déroule, consiste à nous faire vivre la même histoire vue par 5 personnes différentes: le shérif d'abord, ses doutes, ses recherches, la femme, les raisons qui l'ont poussée à accepter l'immoral, le mari, lui aussi les raisons de son acceptation et la vérité sur ce qui s'est passé.
Deux autres personnages raconteront la fin de l'histoire quelques années plus tard.
Une autre originalité est l'écriture; la traduction n'a pas due être facile car de nombreux mots ou expressions doivent relever d'un patois local (souventes fois, la méchantise...)
Bien loin des critères des policiers et thrillers modernes, c'est un roman lent, profond et très psychologique qui nous emmène agréablement dans un milieu hostile et rude à l'écart du temps.
Définitivement un coup de coeur !!!!
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 26 décembre 2011
5 parties avec chaque fois une voix différente pour se faire le porte parole : Le shérif, Billy Holcombe, sa femme, leur fils et l'adjoint Bobby.
Et l'originalité est là ; c'est d'avoir à chaque fois une vue bien particulière du récit qui est en train de se tramer. La voix du Shérif est celle de la loi bien sûr, mais en parallèle, on découvre aussi quelques éléments de sa vie personnelle ce qui en fait un être humain avant tout. Quand Billy prend la parole, à son tour et qu'il parle du shérif, les éléments et les personnages se recoupent et il peuvent alors avoir une vraie dimension (ce qui me plaît énormément). Et c'est pareil pour tous les personnages Billy, sa femme, leur fils et l'adjoint (même s'il arrive en dernier, il n'est pas si anodin que cela).
L'atmosphère est fantastiquement rendue dans ce désert américain, ces fermiers américains infatigables qui laissent leur santé dans les champs, cette attente interminable de la pluie, ... tout est subtilement rendu !
L'enquête policière n'arrive qu'en second plan pour moi mais elle permet d'avoir une trame qui lie les différents personnages. Cependant, l'histoire n'est dénuée de tout sens : loin de là !
Voilà, pas une ligne d'ennui, un réel bonheur de lecture !!! Je vais vite regarder les autres livres écrits par cet auteur !!!
Instincts de survie
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 18 décembre 2011
On y voit la lutte pour vivre quand on est paysan avec un climat ingrat, les façons différentes de réagir de deux couples confrontés à l’annonce d’une stérilité. Il y a aussi l’amour raconté comme un sentiment de plaisir, mais aussi mêlé d’attachement par nécessité ou par devoir.
Le tout est poignant, dur et sincère avec des personnages qui ne sont pas des héros mais des êtres qui tentent tout simplement de vivre du mieux qu’ils le peuvent leur vie. S’ils font des erreurs, ils le comprennent et acceptent d’assumer les conséquences de leurs actes.
Quant à l’histoire, le shérif Alexander est appelé par madame Winchester car son fils Holland, bagarreur au civil après une conduite en héros lors de la guerre dans le Pacifique a disparu. Elle accuse le fermier voisin car elle a entendu un coup de feu et dont la femme est enceinte des œuvres de son fils. L’affaire ne trouvera son dénouement que 18 ans plus tard, lorsque la vallée doit être inondée pour réaliser le barrage.
IF-1211-3821
Justice divine !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 17 décembre 2011
Au risque de passer pour un trublion ; je ne me rallie pas à l'unanimité des critiques déjà exprimées .
Tout d'abord , ce roman n'est pas un polar au sens classique du terme.Tout juste un roman noir , un thriller psychologique.
Toute l'intrigue est révélée dans les 10 premières pages ( la mère de Holland Winchester sait QUI et POURQUOI son fils a disparu )
Pour le reste , je ne conteste pas la qualité de l'étude psychologique des personnages ( en particulier le Shérif , qui reste mon personnage préféré )
La nature est magnifiée; " une terre de montagne griffue " ( Paysages de la Caroline du Sud )
Les références bibliques omniprésentes ( la terre qui sera recouverte par les eaux , la justice divine , ... )
Des personnages blessés ( maladie , stérilité , pauvreté , relations familiales détériorées , ... ) en quête de rédemption .
La justice divine qui répare la faiblesse des hommes.
Bref , du bon et du moins bon ; qui font que je limiterai mon évaluation à 3 étoiles .
Certainement pas mon choix final pour LE polar CL 2012 !
Un récit universel
Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 20 novembre 2011
Un roman noir minutieusement façonné
Critique de Oops (Bordeaux, Inscrite le 30 juillet 2011, 58 ans) - 25 octobre 2011
très bonne surprise
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 30 septembre 2011
l'intrigue principale n'a que peu d'intérêt face à la puissance des personnages dans cet ouest américain des années 50.
on est vraiment pris à la gorge par ces histoires très bien écrites et surtout racontées avec beaucoup de justesse et d'émotion par les différents personnages.
C'est simple, parfois sombre, et malheureusement trop court.
A lire lentement pour l'apprécier à sa juste valeur
Le paradis c'est rugueux
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 11 juillet 2011
Un fait divers magnifié par l'écriture à la fois âpre et poétique, de jolis métaphores, des personnages touchant, chacun dans son style, une lecture envoûtante mais trop courte. Ron Rash réussit avec son premier roman à se placer parmi les grands du roman noir.
Noir, c'est noir !
Critique de Kyra (Lyon, Inscrite le 23 février 2011, - ans) - 27 avril 2011
Roman déroutant quant à son style. Ce n'est pas un policier, ce n'est pas vraiment un thriller mais c'est grandiose.
L'histoire ne porte pas uniquement sur la disparition d'un homme et sur les recherches pour le retrouver mais sur le passé, le présent et l'avenir. Le tout sur un fond d'ouest américain profond.
La narration partagée entre les différents protagonistes entraine dans une lecture effrénée.
A lire et surtout à apprécier !!
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