Opium de Maxence Fermine
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Les mystères de l'Asie au dix neuvième siècle
Le dernier livre de Maxence Fermine vient de sortir en janvier. Après avoir lu « Neige », je n’ai pas pu résister une seconde. De la neige, je suis donc passé au thé. Bizarre pour un livre qui s’appelle « Opium » me direz-vous…
Et pourtant l’Histoire est là pour nous rappeler que les deux sont tout à fait liés…
Charles Stowe est le fils de Robert Stowe qui s’installa marchand de thé à Londres en 1816. Il transmettra la passion de ce breuvage à son fils, qui n'aura plus qu’une seule idée en tête : partir aux sources du thé. Ce qu’il fera en 1838
A l'époque, seule la Chine produisait les meilleurs thés, mais ce vaste continent était interdit aux étrangers. Charles Stowe ne s’arrêtera pas pour si peu et, après une escale à Ceylan, arrive à Shangaï, où il fera la connaissance d'un Irlandais, Pearl, qui fait le commerce du thé avec l'Angleterre. Pearl est un des très rares initiés acceptés par les Chinois.
Après avoir passé un pacte du sang avec Pearl, celui-ci va l'emmener à l'intérieur du pays et lui faire faire la connaissance de Monsieur Wang. Ce dernier est très puissant dans la région et il est le seul à connaître le troisième secret du thé. Ce troisième secret porte un nom : Lu Chen.
Mais qui est Lu Chen ? Et où le trouve-t-on ? Apparemment, il vivrait aux sources du fleuve vert, territoire impossible à atteindre pour un étranger, et personne n’aurait jamais vu son visage sans avoir été aussitôt décapité. Là on trouve le thé blanc, le plus pur de tous les thés et uniquement réservé à l’empereur.
Un soir, Monsieur Wang organise une fête pour Pearl et Stowe. La plus belle des femmes danse sous les yeux de Stowe et il n’arrivera plus à oublier ses superbes yeux vert émeraude… Loan va l'obséder et il n'aura de cesse que de la retrouver. Cette passion va l'entraîner vers les sources du fleuve vert, le thé blanc et Lu Chen…
Il va découvrir que le thé de Lu Chen se paie en opium et non en argent. Il apprendra aussi que le commerce de l’opium est tenu par les Anglais et totalement interdit par les autorités chinoises.
Et nous voilà retombés dans l’Histoire, à la veille de la première « guerre de l'opium » et de la fondation de Hong Kong comme colonie britannique.
Va-t-il arriver aux sources du fleuve ? Va-t-il y retrouver Loan ? Verra-t-il Lu Chen et gardera-t-il la tête sur les épaules ?.
Un livre qui se lit en deux heures. Nous sommes de suite dans le vif du sujet et les pages défilent. L’écriture est belle et déliée et Charles Stowe est le prototype du véritable aventurier comme l'époque en a produit plusieurs.
Si j’ai pris un plaisir certain à lire ce livre, je dois cependant reconnaître que je n'y ai pas retrouvé toute la poésie de « Neige »
Mais les mystères de l’Asie sont bien présents et, les premières pages lues, je n'ai eu de cesse que de connaître la fin de l'histoire de Charles Stowe de Loan et de Lu Chen.
Les éditions
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Opium [Texte imprimé], roman Maxence Fermine
de Fermine, Maxence
Albin Michel
ISBN : 9782226131249 ; 14,00 € ; 01/02/2002 ; 180 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (7)
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sans plus...
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 10 novembre 2009
Ce livre ne restera sans doute pas dans mes souvenirs.
la route du thé
Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 1 décembre 2005
Comme d'habitude, Maxence Fermine nous transporte dans un monde quasi magique. On se promène et on se laisse guider par des odeurs parfumées jusqu'à atteindre un absolu.
Ceci dit, j'ai tout de même préféré Amazone ou Le violon noir.
Thé.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 10 juin 2005
Et pourtant j'aime le thé ! Pas l'opium, connais pas.
Allez je cite la conclusion qui donne le ton général :
"D'ailleurs, Charles Stowe n'avait rien à regretter. Son long voyage sur un fleuve interdit l'avait conduit de la douceur verte du thé à la noirceur de l'opium. Et lui avait fait comprendre que la vie est un opium dont on ne se lasse jamais".
Un peu didactique à mon goût.
Une bonne lecture
Critique de Teardrop (, Inscrite le 25 mai 2005, 36 ans) - 31 mai 2005
Mais OPIUM ne valait vraiment pas NEIGE ou bien LE VIOLON NOIR...
Pourquoi pas ?
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 novembre 2004
Du bonheur
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 28 novembre 2004
Il a réussi à me transporter avec lui tout au long de l'histoire, très poétique et emplie de beauté.
Et le thème du thé est original. C'était comme si je buvais ces tasses de thé en même temps que Charles Stowe.
Bref, j'ai aimé.
pas convaincu...
Critique de Mort de peur (Bruxelles, Inscrit le 10 septembre 2004, 47 ans) - 25 octobre 2004
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