L'homme qui avait perdu son nom de Thomas McGuane

L'homme qui avait perdu son nom de Thomas McGuane
( Keep the change)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Jules, le 22 décembre 2000 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans)
La note : 7 étoiles
Visites : 4 884  (depuis Novembre 2007)

Un bon livre, bien écrit, passionnant

Au début du livre, nous trouvons Joe qui travaille sur les terres du ranch de son père. Il a environ 17 ou 18 ans.
Celui-ci, nommé dans une banque d'une grande ville, a loué ses terres à son voisin, Overstreet (un clin d'œil ?.). Le bail prévoit que Joe pourra toujours habiter la maison et travailler sur les terres en été, s'il le souhaite. Il a un oncle, Smitty, blessé de guerre (?) vivant aux crochets de sa femme, Lureen.
Joe part faire ses études d'art et lors d'un de ses retours suite au décès de son père, il apprend que celui-ci, menacé de saisie, a mis le ranch au nom de sa sœur, la tante Lureen. Celle-ci verse régulièrement les loyers à son neveu et, en temps voulu, fera le nécessaire pour mettre les terres au nom de Joe. Celui-ci rencontre une jeune femme et, pour gagner sa vie, il se fait illustrateur de modes d’emploi. Ce métier est loin de le passionner et il ne s'entend plus tellement bien avec sa compagne Astrid. Il se met à rêver à son ranch, ses terres, la vie au grand air, à Ellen, sa petite amie de l’époque, à Overstreet, à sa tante et son oncle. Un détail, elle ne lui verse plus les loyers…
Sur un coup de tête, sans avertir, il prend la route et part là-bas. Beaucoup de choses auront changé, mais il y retrouvera sa vraie identité. D'illustrateur pour produits inutiles ou peu performants, il redeviendra l’homme des espaces, des prairies et des bêtes. Nous ne sommes pas ici dans un livre de Giono sur la Provence de rêve… Nous sommes en Amérique, dans les années 80 ! Le pays de la course effrénée aux dollars et à la consommation tous azimuts. Joe est un réaliste, pas un hippy des seventies à la recherche d'un Eldorado utopique.
La façon qu’à McGuane de faire réagir Joe est particulière à son style. Tout passionné que celui-ci puisse être par la terre, il réagira avec une sorte de détachement à ce qui lui arrivera. La scène finale ne manque d’ailleurs pas d'humour. Dans les faits comme dans la façon dont les choses sont vues et traitées.
J’ai aimé ce livre, ses personnages, son écriture sobre et efficace.

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