Les témoins de la mariée de Didier Van Cauwelaert
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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EMOUVANT
Présentation de l'éditeur :
« Nous étions ses meilleurs amis : il nous avait demandé d'être ses témoins. Trois jours avant le mariage, il est mort dans un accident de voiture.
Ce matin, à l'aéroport, nous attendons sa fiancée. Elle arrive de Shanghai, elle n'est au courant de rien et nous, tout ce que nous savons d'elle, c'est son prénom et le numéro de son vol. Qui aurait pu se douter qu'un tel drame redonnerait un sens à notre vie, et nous ferait enfin découvrir le bonheur ? A nos risques et périls... Elle nous bouleverse, nous fascine, nous rend fous, mais cette Chinoise de vingt ans est-elle la femme idéale ou bien la pire des tueuses ? »
Un livre qui se lit d'une traite. On est suspendu à cette histoire racontée tour à tour par les différents personnages jusqu'à une fin inattendue. Un très bon moment de lecture.
Les éditions
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Les témoins de la mariée [Texte imprimé], roman Didier Van Cauwelaert
de Van Cauwelaert, Didier
Albin Michel
ISBN : 9782226208439 ; 19,30 € ; 05/05/2010 ; 260 p. ; Format Kindle -
Les témoins de la mariée [Texte imprimé], roman Didier Van Cauwelaert
de Van Cauwelaert, Didier
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253166641 ; 3,00 € ; 04/04/2012 ; 192 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Une fantaisie contée tambour battant
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 23 mai 2014
Le disparu les avait désignés comme témoins de son mariage imminent et les voici, tous quatre, à l’aéroport, pour accueillir la fiancée chinoise en instance d’atterrissage. Comment vont-ils lui annoncer le drame, comment va-t-elle réagir ?
Deux questions qui démarrent cette incroyable fantaisie qui finit bien, contée tambour battant dans la joie, l’humour et la fraîcheur …
Un roman de quelque 250 pages, et qui se dévore avec beaucoup de bonheur en deux jours à peine !
Mitigée
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 9 janvier 2013
ça sent pas un peu Anna Gavalda ?
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 22 août 2012
Par contre, je dois dire qu'il y a une grosse ressemblance avec "Ensemble, c'est tout" d'Anna Gavalda. Évidemment, le contexte n'est pas le même, mais le côté "un événement change tout et permet à tout le monde d'être heureux et de réaliser ses rêves", c'est quand même du déjà vu et revu.
Sympathique, mais sans plus...
Roman brind’zingue
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 18 octobre 2011
Fantaisie et originalité au pouvoir, c’est certain, mais qu’est-ce qui laisse cette impression de vacuité la dernière page tournée ? Van Cauwelaert pêcheur en eaux troubles, pas forcément en eaux profondes ? C’est peut-être ça. Manque de profondeur. Comme au rugby où, pour qu’une attaque puisse se déployer, il faut que intervenants prennent de la profondeur pour autoriser le maximum de variations possibles. Didier Van Cauwelaert joue trop « à hauteur », probablement ! out au moins ici.
Le roman démarre sur les chapeaux de roues – si l’on peut dire puisque le protagoniste qui fédère tous les autres meurt dans un accident de voiture la veille de son mariage. Et tant qu’à faire, il ne s’agit pas de n’importe qui … C’est que Marc est un photographe célèbre et adulé, homme à femmes, qui a surpris ses quatre amis en leur annonçant son mariage avec Yun-Xiang, une beaucoup plus jeune chinoise que lui, qu’il tire littéralement d’une espèce d’esclavage. Les quatre amis promus aux rôles de témoins doivent brutalement gérer la situation. Yun-Xiang arrive en droite ligne de Shanghai. Elle arrive pour se marier avec Marc, ne connait à priori personne et probablement pas le français …
Inutile de préciser que ça ne va pas exactement se dérouler ainsi. Yun-Xiang n’est pas tout à fait la chinoise inculte, naïve et déboussolée à laquelle ils s’attendaient … C’est que c’est Didier Van Cauwelaert qui a créé les personnages ! Autant s’amuser. D’autant qu’il a quelque chose derrière la tête, le Didier Van Cauwelaert ! Après, on peut trouver cela vain, facile … ? Ce n’est pas vain, c’est brillant d’imagination. Ca manque sûrement de profondeur.
Tout bon amateur de rugby le sait : attaquer à plat conduit rarement à planter un essai !
Mes meilleurs amis
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 7 mars 2011
Sur le thème de l’amitié indéfectible, on y trouve, concentré en une semaine, ce qu’il faut d’invraisemblances, d’allusions au sexe, au monde du luxe , à un exotisme de papier glacé , pour sortir certains lecteurs de la morosité ambiante .
Certains aimeront …..
Un mariage cousu de fil blanc
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 6 mars 2011
Vont donc prendre la place du narrateur, à tour de rôle,trois des amis .
Ce sera d'abord Hermann Banyuls, bébé abandonné dans un vignoble, homme à tout faire même à s'occuper des maîtresses de son ami.
Puis c'est Marlène Farina, seule femme du groupe avec une apparente lucidité par rapport à l'étrange Yun Xiang, femme manipulatrice troublante qui prendra la parole.
Le dernier sera Lucas Spardi, ex-journaliste, paraplégique viril, défenseur du Tibet.
S'ajoute à cette galerie Jean-Claude Chagnot, divorcé de Judith, papa de Déborah qu'il appelle « L'aut'salope » et qui tombe amoureux lui aussi de cette jolie chinoise.
De l'arrivée de Yun jusqu'au lieu où devait se tenir la cérémonie , nous assistons à une succession de scènes sans crédibilité aussi bien dans les situations que dans les personnages, certaines se voulant drôles, d'autres étant vulgairement sans intérêt.
Bref, je crois que j'ai suffisamment monté mon déplaisir à lire ce roman, d'un auteur dont j'apprécie la fluidité de l'écriture, mais qui cette fois-ci , m'a vraiment déçue.
Décevant
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 29 juillet 2010
Yun va se faire aimer des quatre comparses. C’est comme si Marc l’avait choisie en fonction de ses amis.
Ce livre est décevant, irréaliste, dégoulinant d’érotisme déplacé et pathétique (mais difficile d'expliquer pourquoi sans dévoiler l'intrigue).
La fourmi du bonheur
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 18 juillet 2010
Elle ne pouvait-être que chinoise cette une fourmi du bonheur, au pays des cigales désenchantées. Notre Occident est fatigué, Didier van Cauwelaert cherche l’inspiration outre Tibet. Il emprunte la sagesse des uns, la détermination des autres, ouvre des portes à nos questions. Un livre doit vous hérisser de points d’interrogation a dit Jean Cocteau. La Chine sera-telle une dangereuse Lorelei ou une approche nouvelle qui aide à la recréation, au renouvellement… Le rituel de l’enterrement de papier de Marc ouvre-t-il sur le bonheur de ses amis à qui manquait le courage, l’indépendance d’esprit , l’entreprise… englués dans le confort occidental de l’état providence ? Il ouvre pour la jeune chinoise sur la liberté et la créativité, elle qui esclave vivote dans un atelier de misère et doit se cacher de la police de la pensée. Cette cérémonie très sérieuse mais à la fois drôle pour nous, nous séparede ceux qui nous ont fait naître. Mais comment se faire naître si ce n’est au contact de l’autre ? Seule option, sinon c’est la mort ! Le parler de la fable est succulent : cascades de réflexions humoristiques, jaillissements de fantaisie, images surréalistes, scènes burlesques, atmosphère de mousquetaires, tous pour un, un pour tous, les copains d’abord. La mort est battue par la générosité largement consentie et l’amitié in défectible. Que la chinoise manipule ou non, ce n’est pas cela l’important, l’important c’est le respect mutuel de l’autre… Quatre voix qui se complètent et se confondent dans un ode à la vie….à la résilience. Qu’importe s’il y a un chef d’orchestre choisi par l’incomparable défunt, 'capteur d'âmes au delà des apparences' ! Les cendres légères ont recréé l’espoir … réinventé le bonheur.
Citations:
p108 'L'avantage d'avoir été privé d'enfance, c'est qu'on n'arrête jamais de se rembourser.'
p157 'C'est quand on a tout perdu qu'on se retrouve.'
'C'est quant on croit avoir retrouvé une raison de vivre qu'on risque le plus de se perdre.Mais j'irai jusqu'au bout.'
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