Les Voies d'Anubis de Tim Powers, Gérard Lebec (Traduction)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Un bon roman fantastique
Un milliardaire demande a un professeur de littérature, Brendan Doyle, auteur d'une biographie sur Coleridge, de tenir une conférence sur celui-ci. Doyle apprend que cette conférence devra précéder un voyage dans le temps jusqu'en 1810 et qu'il a existé au cours de l'Histoire de telles brèches temporelles. Malheureusement, Doyle rate le voyage de retour et reste coincé dans l'Angleterre. Dans celle-ci le chef des clochards a développé des accointances avec des magiciens égyptiens, qui eux n'ont qu'une envie, chasser les anglais d'Égypte pour que ce pays retrouve sa splendeur passée. le professeur de littérature sera pour eux une proie, car ils veulent connaitre son secret.
Ce livre a reçu trois prix, et c'est une juste récompense. Tout en mêlant histoire et fantastique, Powers possède une excellente plume et il sait raconter une histoire haletante. Pas de répit tout au long de 470 pages. Une première partie menée tambour battant ( comme le veut la formule consacrée), une deuxième aussi, mais avec une magie beaucoup plus présente ( mais là j'ai moins aimé).
Même s'il a été écrit en 1983, l'écriture et le rythme de l'histoire ne le rendent pas désuet ( ce qui peut arriver dans le thème du fantastique ). A recommander à tous les amateurs de cette thématique.
Les éditions
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Les Voies d'Anubis de Tim Powers
de Powers, Tim Lebec, Gérard (Traducteur)
J'ai lu
ISBN : 9782290336939 ; 12,59 € ; 01/07/2003 ; 477 p. ; Poche -
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Les critiques éclairs (5)
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épatant !
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 14 mars 2019
Un livre qui m’a véritablement enthousiasmé. L’auteur y fait se croiser nombre de thèmes, le voyage dans le temps, les mythologies égyptiennes, la poésie anglaise, la lycanthropie, la magie, l’époque victorienne, le rêve d’immortalité, et bien d’autres choses encore. Ca aurait pu facilement tourner en une bouillie imbuvable mais l’auteur retombe toujours sur ses pattes et tout reste facile et clair à suivre (en se concentrant bien !) pour le lecteur malgré les péripéties et méandres du scénario. Et Tim Powers n’hésite pas à y faire vivre de véritables personnages historiques au milieu des personnages fictifs, comme Lord Byron ou Coleridge. J’ai d’ailleurs un peu appris sur les poètes anglais de cette époque, c’est toujours intéressant et confère un plus « culturel » aux Voies d’Anubis !
Mais attention, certains passages peuvent choquer les âmes sensibles, le roman n’est pas à mettre en n’importe quel main, surtout avec des tels personnages comme ce Horrabin ou le Dr Romany, véritablement horribles et détestables ! Tim Powers ferait un excellent romancier de l’horreur ! Je ne connaissais pas cet auteur, il me donne envie de découvrir ses autres œuvres, mais il paraît que son chef d’œuvre reste « Les voies d’Anubis », ou du moins est son livre le plus connu, qui serait l’un des romans qui auraient lancé le genre « Steampunk ». A vérifier en lisant par ex « Le poids de son regard », « Poker d’âmes » ou « Les chevaliers de la brune ». Je vous en dirai peut-être des nouvelles un jour, sur CL…
En tout cas, de l’excellente littérature de divertissement qui se déroule dans un cadre historique vraisemblable en même temps que fantastique, et donc qui nous apprends bien des choses sur cette époque. Top !
Voilà bien une perle de la SF !
Critique de Boris52 (nice, Inscrit le 3 juillet 2010, 72 ans) - 2 novembre 2014
L'auteur marie avec une rare maîtrise voyage temporel , époque victorienne , mythes égyptiens , loups garous et personnages truculents dans un tourbillon d'aventures picaresques , qui , pour en paraître parfois échevelées , n'en trouvent pas moins leur résolution toujours à point .
Ce livre est devenu un classique du genre, à sa sortie en 1983 il a obtenu les prix Apollo et ph. k. Dick , récompenses tout à fait méritées à mon sens.
Voilà bien une perle de la SF. . !
Bonne introduction au steampunk
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 30 mars 2012
Rien de bien étonnant jusqu'ici, sauf que Doyle se voit proposer par Darrow, d'effectuer un voyage en 1810 pour assister à une conférence DE Coleridge, via une brèche spatio-temporelle…
Doyle se voit interdire la porte du retour avant de l'avoir franchie. Il doit subsister dans les bas fonds de la Londres Victorienne. Est-il seul dans son cas ? Un individu passe de temps à autre en fredonnant « Yesterday », une chanson des Beatles...
Il sera enlevé, rencontrera des personnages étranges comme un clown monté sur échasses, un loup garou passant d'un corps à l'autre, un sorcier chaussé de brodequins à ressorts, mais aussi des tables qui prennent formes humaines et des lames qui se transforment en serpents…
On l'aura compris, un gros roman foisonnant. « Dépaysant » aussi, et captivant, même s'il souffre de quelques boursouflures, surtout dans la deuxième partie…
Un style parfois approximatif, mais qui cadre bien avec l'époque décrite : Londres à l'aube de l'ère industrielle et de ses machines à vapeur. Des poètes maudits, des créatures bizarres et méchantes et au milieu de toute cette mécanique à vapeur : « Yesterday »
Pour ma part, un premier contact avec le genre Steam Punk, qui demande approfondissement.
j'ai adoré
Critique de Pecc (, Inscrit le 9 avril 2011, 24 ans) - 9 avril 2011
Non, non, non !
Critique de Marc Florian (, Inscrit le 9 mai 2007, 55 ans) - 15 avril 2010
Personnellement, je suis un accro des histoire de voyages dans le temps et celle-ci aurait pu me plaire.
Mais :
Pour commencer, j'ignore si c'est dû à la traduction mais les phrases sont longues et présentent parfois des tournures archaïques du type 'la blanche lame d'acier', qui me rappellent trop les classiques qu'on m'a forcé à ingurgiter dans ma jeunesse. Hé oui, j'en étais tellement dégoûté que j'ai attendu jusqu'à 24 ans pour recommencer à lire. Donc les 'blanches lames d'acier' et moi, ça fait deux, surtout dans un thriller/SF.
Ensuite, le traducteur a opté pour le maintien des unités de mesures britanniques, mais le fait de savoir que quelque chose pèse 3 onces, se trouve à 4 yards ou s'éloigne à 12 milles n'est guère parlant pour le petit Belge que je suis.
En ce qui me concerne, c'était déjà assez indigeste mais je poursuivais car le voyage dans le temps via la fameuse rupture me semblait intéressant. Seulement, Tim Powers a cru bon d'imaginer une époque où la société tient plus du Croq'Monstre Show que de l'humanité en général. On y retrouve un clown grotesque genre 'ça' de Stephen King dressé sur des échasses, un loup garou qui passe d'un corps à l'autre et se retrouve à chaque fois condamné à se voir couvert d'une épaisse toison au fourrure et à mesure, un sorcier qui se balade sur des chaussures à ressorts pour ne pas être en contact avec le sol, des blanches lames d'acier qui se transforment en métalliques serpents ensorcelés, des tables qui prennent forme humaine,...
Bref, ça part dans tous les sens comme si Tim Powers ne savait pas à quel genre se raccrocher. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de ne plus savoir de quoi ou de qui on parlait et de simplement continuer à lire comme un distrait qui glisse sur une pente enneigée et se laisse aller jusqu'à ce qu'il trouve une prise pour s'arrêter. Certes, il y a quelques bonnes trouvailles mais dans l'ensemble, j'ai été déçu par ce roman que je me suis vraiment forcé à terminer. Je n'ai aimé ni le style ni l'histoire.
En résumé, je dirais que Les voies d'Anubis est une sorte de grosse soupe qui mêle Science-Fiction, Fantastique, Sorcellerie, Horreur, etc. pour former un ensemble assez indigeste dans un style plutôt archaïque que certains aimeront peut-être mais qui ne me convient pas du tout.
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