Absolument dé-bor-dée ! ou Le paradoxe du fonctionnaire de Zoé Shepard
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances , Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités
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Récit à charge sur la vie dans une mairie
Il y a en France 1,5 millions d'agents de la Fonction Publique Territoriale (FPT), à savoir qui travaillent dans les mairies, conseils généraux et autres conseils régionaux. Zoé Shepard (un pseudo) est l'un d'eux. Elle a fait huit ans d'études, dont deux à Sciences-Po et 18 mois à l'ETA (Ecole Territoriale d'Administration). Elle a réussi le concours de la Haute Fonction Publique et est donc Administratrice Territoriale soit cadre A, le gratin de la Fonction Publique.
Elle a choisi cette voie car elle croit au service public mais aussi (et surtout ?) elle a peur du chômage.
La voila propulsée dans une mairie dont on ne saura pas le nom (globalement, tous les noms et lieux sont renommés de façon à préserver l'anonymat car elle est encore en poste) mais seulement quelques indices : en province, suffisamment grand pour abriter quelques centaines d'agents, dans un territoire où se pratique assidument la chasse.
Elle rentre dans cette collectivité territoriale en tant que "Chargée de mission auprès du Directeur Général des Affaires Internationales et Européennes". Diantre ! Quel titre ! Dans la réalité, cela veut dire qu'elle doit travailler à des coopérations entre sa ville et d'autres villes du monde (Chine notamment), tenter de mettre les industriels en contacts, organiser des visites. Dans les faits, cela se rapproche plus de l'organisation de voyages touristiques, ce qui lui fait dire que potasser le Guide du Routard lui aurait été plus profitable que le Code des Marchés Publics.
Elle a écrit ce livre après avoir tenu un blog sous l'amicale pression de copains sur lesquels elle déversait sa sidération. Le livre décrit son parcours dans cette collectivité et est surtout une collection d'anecdotes toutes plus navrantes les unes que les autres : trafiquage de la pointeuse par les secrétaires contre petits cadeaux, services vides à l'ouverture de la chasse, recasage de famille et/ou maîtresses à des postes de management, financement au black de putes pour les élus en Chine et j'en passe (et des meilleures).
Au final, elle dépérit dans un service où elle essaie de trouver quelque chose à faire au milieu de la vacuité ambiante, de la médiocrité globale, des décisions prises au hasard par un management incompétent, des élus vaniteux et incompétents. Elle décrit elle-même comment l'ambiance globale finit par tirer tout un chacun vers le bas. Le monde qu'elle donne à voir croule sous le népotisme, la gabegie, la fainéantise, la médiocrité, la bêtise.
Le ton est évidemment critique, sarcastique voire cynique. Trop. Ce qui gâche un peu la lecture à la longue. De plus, le fait que le livre soit 100% critique fleure bon le manichéisme et fait douter de la véracité du récit. Dans un entretien, elle s'en explique en disant que finalement, elle était très atteinte par cet état de fait ("A la fin de la journée, tu te sens comme une merde") et avait choisi d'éviter un style larmoyant. Elle a également choisie de ne pas parler de situations de harcèlement ou de placardisation, pourtant bien présentes. Dommage. Elle dit aussi que 90% des anecdotes sont vraies, les autres étant extrapolées ou interpolées de situations réelles.
Malgré les réserves précitées, tout cela fait froid dans le dos. Bien entendu, on ne généralisera pas à partir d'un seul récit. L'auteur elle-même s'en garde bien dans ses interview en ne tirant pas à boulet rouge sur la fonction publique. Mais enfin, moi qui suis un fervent adepte de la décentralisation, je ne peux que m'interroger. Le relatif anonymat de la FPT (comparés aux ministères) combiné à des moyens importants est une source d'abus majeurs.
Je laisse le mot de la fin (auquel j'adhère pleinement) à à Zoe Shepard :
Je paye mes impôts avec plaisir (tout est relatif), mais savoir qu'ils vont financer la nouvelle voiture offerte par l'élu à sa maîtresse du mois, ça me fait très mal.
Les éditions
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Absolument dé-bor-dée ! ou Le paradoxe du fonctionnaire [Texte imprimé] Zoé Shepard
de Shepard, Zoé
Albin Michel
ISBN : 9782226206022 ; 19,25 € ; 03/03/2010 ; 304 p. ; Broché -
Absolument dé-bor-dée ! ou Le paradoxe du fonctionnaire [Texte imprimé] Zoé Shepard
de Shepard, Zoé
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757822586 ; 7,40 € ; 21/04/2011 ; 306 p. ; Poche
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Et bien...
Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 20 janvier 2014
Et ça sera une exclusion sans traitement de 10 mois dont 6 avec sursis
La haute fonctionnaire du Conseil régional d'Aquitaine, Aurélie Boullet, dont le pamphlet Absolument débordée ! (écrit sous le nom de Zoé Shepard) avait défrayé la chronique en juin, connaît enfin sa véritable sanction.
Pour mémoire dans Absolument débordée !, elle taillait un costard au Conseil régional d'Aquitaine (où elle travaillait) sans toutefois ne jamais le nommer ouvertement. Elle s'en prenait aussi à l'attitude de ses collègues sans les nommer non plus. Helas, tout le monde s'est reconnu bien vite et le nom de plume n'a pas protégé bien longtemps Aurélie Boullet.
Le Conseil régional d'Aquitaine (CRA) avait pris l'affaire très au sérieux et le cas de la haute fonctionnaire avait été examiné par le conseil de discipline. Celui-ci avait préconisé un renvoi de 2 ans et cela sans traitement bien sûr (c'est à dire sans rémunération).
La décision finale revenait à Alain Rousset, le président PS du CRA.Celui-ci a pris le temps de la réflexion. De son côté, Aurélie Boullet espérait qu'il diminuerait cette sanction « terriblement disproportionnée et extrêmement injuste ». Elle se disait prête à porter l'affaire devant un tribunal administratif si la sanction était trop forte.
Exclue pendant 10 mois dont 6 avec sursis
Alain Rousset a finalement opté pour une exclusion sans traitement de 10 mois dont 6 avec sursis. Une peine bien moins élevée que ce qu'avait suggéré le conseil de discipline. Il estime que c'est une sanction « très équilibrée, tenant compte de son âge et de sa première expérience professionnelle ». Selon lui, il fallait tout de même rappeler qu'insulter les collègues et calomnier était une faute lourde.
Cela dit, pour Aurélie Boullet c'est encore trop, elle devrait donc présenter l'affaire à un juge soit « par un référé suspension, soit par un recours en excès de pouvoir ». Elle estime notamment qu'il n'y a aucune preuve venant étayer ce qu'on lui reproche (« manquement à l’obligation de discrétion, manquement à l’obligation de réserve et comportement fautif à l’égard de sa hiérarchie »).
source Actua-litté- com
Quelle courtelinesque histoire , beaucoup de bruit pour pas grand-chose , ou l'arroseuse-arrosée..
C’est un livre que l’on m’a prêté , ceux qui l’avaient lu avaient été amusés, moi pas.
Pas tant à cause de ce qui y est raconté, même si quelquefois cela fait hausser le sourcil. Parce que j’imagine que sont rassemblés dans ce volumes les pires exemples rencontrés , et que dans tous les corps de métiers, que ce soit dans le public ou dans le privé, il existe -hélas- ce genre de phénomènes.
Mais surtout parce Aurélie Boullet aurait vraiment pu faire un récit drôle de ses mésaventures dans l’administration territoriale. Or, cela ne l’est pas. Il n’y a aucune finesse, aucun recul surtout sur elle-même. C’est trop revanchard et amer pour l’être, c’est répétitif et très long, le deuxième degré qu’elle essaie d’employer est du niveau de celui des articles vaguement satiriques de la presse dite féminine, et encore je crois que je préfère les articles de la presse, c'est moins long et plus gai.
Exemple :
Coralie « Coconne » Montaigne, trou noir cérébral et véritable concierge du service. Reliée à la machine à café comme un insuffisant rénal à sa dialyse , elle passe les trois quarts de son temps face à la porte d’entrée, le quart restant étant logiquement passé aux toilettes, pour la raison invoquée précédemment.
Chaque jour, elle se lève avec une mission: repousser les limites de la bêtise. Mission qu’elle accomplit avec un talent qui force l’admiration.
Etc, etc.. Et nous ne sommes qu’à la page 21, il y en a 297 quasi identiques, tout le monde y passe, et une tonne de remerciements à la fin ,ses copines, ses copains, sa maman, sa tante, son prof de fiscalité et même son chat..
Et puis quand même, sur le fond et les réactions indignées sur la sanction.
Quand on écrit ce genre de bouquin dans lequel on traite de con pratiquement tous ses collègues et ses supérieurs, car c’est-ce qu’elle fait noir sur blanc, et à longueur de pages, et quand on est fonctionnaire dépendant d’une hiérarchie et susceptible d’être sanctionné, soit on s’arrange pour qu’il soit impossible de reconnaître vraiment les personnages -et là, il faut plus de talent et de finesse- soit on assume ! Non mais!!
La seule chose assez amusante, finalement, c’est le motif de la sanction: manquement à l’obligation de discrétion, manquement à l’obligation de réserve et comportement fautif à l’égard de sa hiérarchie
Discrétion, réserve… allons bon! C’est donc vrai tout ce qu’elle raconte ( mal )???
Houlala...
Humour décalé
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 31 juillet 2013
Mais les chapitres s'enchaînent, et on tourne en rond. Tous les employés sont nuls... sauf l'auteure évidemment. Lorsque celle-ci a été démasquée (ne pouvait-elle prévoir que son pseudonyme ne la protégerait pas longtemps ? ), et elle a été sanctionnée. C'est vrai qu'une collègue qui se reconnaît sous le sobriquet de Coconne ou un supérieur sous celui de Simplet, ça fait désordre.
Peut-on rester à un poste que l'on juge ridicule ? et entouré d'imbéciles si j'en crois les jugements portés ? Le livre n'apporte là aucune réponse. Mais peut-être que Zoé Shepard n'y a pas réfléchi, contaminée par la maladie de cette administration qui d'après elle s’accommode bien mal de neurones en fonctionnement...
J’en ai marre, mais je reste...
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 23 juin 2013
Les personnages qui reçoivent des surnoms ne travaillent vraiment mis à part quelques fonctionnaires entravés par des élus qui leur demandent de s’arranger avec les lois et règlements pour paraître agir devant leurs électeurs. Coopération internationale vide de sens, projets de façade, notes de frais sans justificatif, embauche de complaisance, recours à des consultants abscons, tout y passe. C’est le règne de la parole, de la communication sans action concrète à la clé.
On sent cette jeune administratrice territoriale agacée de sa faible utilité car elle estime travailler 35h par mois. Elle demande un congé sabbatique de 8 mois après 9 mois de travail pour construire une école en Afrique en espérant qu’à son retour il y aura du changement après les élections.
Certes, l’auteure est excessive car elle concentre tout ce qu’elle a pu récolter comme travers dans un seul lieu mais beaucoup d’entre eux renvoient à des situations familières. Elle veut réformer probablement le système de l’intérieur en affichant ses dysfonctionnements. C’est une position difficile à tenir devant la pression réprobatrice de ses collègues. Une raison de plus pour souhaiter un allégement du poids des fonctions publiques du fait de leur manque d’efficience.
IF-0513-4040
Moi ça m'a pas fait rire!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 1 août 2012
Pour moi c'est plutôt affligeant! Je vis ça quotidiennement, j'ai une Monique, une Coconne et un Simplet comme collègues, et ça patine à longueur de journée!!! Sauf que moi, du coup, je récupère le boulot et les erreurs des autres, donc je ne m'ennuie pas...mais je crois que c'est encore plus rageant!
Ayant fait des stages en mairie, tout ça, je le connaissais déjà, et ça m'a affligé de voir que c'est pareil partout ailleurs...
Enfin que ceux qui bossent en mairie viendront plus nous dire qu'ils sont fatigués de leur semaine!
Énorme
Critique de Nabu (Paris, Inscrit le 26 février 2005, 38 ans) - 16 juin 2012
Le livre a été écrit par Aurélie Boulet sous le patronyme de Zoé Shepard. L’auteur dit s’être inspirée de sa propre vie ainsi que d’anecdotes entendues. Vite dénoncée par un de ses collègues, elle a connu de nombreux problèmes avant d’être finalement réintégrée au conseil régional d’Aquitaine.
Zoé Shepard est donc une fonctionnaire désabusée qui nous livre sous forme de journal les déboires qu’elle rencontre à son travail : la nièce du maire, conne comme ses pieds, qui est conseillère technique, le chef trop gentil qui se laisse bouffer par ses employés, l’assistante avec deux neurones qui n’arrive pas à faire la moindre tâche correctement…
L’écriture est impeccable et très fluide. Le ton est caustique et très humour noir, j’ai adoré. J’ai ainsi torché le livre en une journée. J’ai trouvé le personnage principal très sympathique avec ses piques permanentes.
De plus, l’auteur arrive à créer une ambiance captivante avec une description très précise des différents personnages, ce qui donne une âme au bouquin.
Le seul reproche que je pourrais faire est de donner une mauvaise image des fonctionnaires qui n’en ont pas besoin étant donné les préjugés qui pèsent déjà sur eux.
Mais sinon, c’est un très bon livre de distraction. J’ai passé un très bon moment en le lisant, encore une fois, le style est fluide et nickel. Une grande qualité d’écriture.
Bref, foncez ! Ca ne vous prendra pas beaucoup de temps et vous redonnera le sourire si vous êtes un adepte du cynisme.
Hilarant
Critique de -Mathilde- (, Inscrite le 13 janvier 2012, 40 ans) - 13 janvier 2012
Une caricature qui manque de finesse
Critique de Liza (, Inscrite le 16 octobre 2011, 59 ans) - 16 octobre 2011
Première constatation, on a l'impression tout au long du livre d'être dans « le diable s'habille en Prada » avec un humour beaucoup moins fin, tout y est servi à la louche et les personnages ne sont juste que des esquisses, des marionnettes agitées, effet renforcé par les surnoms qui leur sont donnés tout au long du récit. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur ne fait pas dans la dentelle: « Simplet », « Coconne »...
Deuxième constatation, on est apparemment dans une mairie. Aucune des attributions habituelles de cette administration n'apparait dans le récit: gestion des infrastructures, gestion des établissements de soins, des établissements scolaires... Surprenant quand on connait l'étendue des missions de ces services publics. On ne décrit que le service Affaires Internationales et Européennes: Il serait alors vraiment réducteur de mettre tout le monde dans le même panier de « crabes »: Ah! les méchants fonctionnaires qui mangent les impôts des Français!
Toute l'histoire tourne autour d'un nébuleux partenariat avec la Chine, qui n'a que l'intérêt de déplacer l'intrigue dans l'espace. Ne comptez pas sur le dépaysement: la Cité Interdite est nommée une fois et la gastronomie décrite se résume à un plat de pattes de poulet peu ragoûtant. Voilà pour l'Empire du Milieu et ses siècles d'histoire. La vision de l'auteur est là assez courte et flirte avec le préjugé.
Troisième et dernière constatation, ce livre semble une compilation d'anecdotes plus ou moins amusantes et l'intrigue manque d'unité. La fin est peu travaillée: l'héroïne part à l'étranger afin de s'y sentir enfin utile en y construisant une école. Bonjour le cliché!
En conclusion, un livre distrayant sans plus...
Hallucinant!
Critique de Matt033 (, Inscrit le 25 mai 2005, 47 ans) - 3 septembre 2011
Drôle avant tout
Critique de Zarathoustroy (, Inscrit le 28 juillet 2005, 50 ans) - 6 juillet 2011
Des vérités dénoncées...
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 30 mai 2011
Bienvenue dans un monde merveilleux, où il est enfin possible de solutionner un problème sans avoir à le régler et de piloter un projet sans s'en occuper. En devenant chargée de mission, Zoé Shepard pense avoir trouvé un travail: grossière erreur ! Plongée dans une ambiance de cour de récréation, elle oscille entre fous rires nerveux et consternation.
L'auteur intègre la fonction publique territoriale en 2007. Amèrement déçue, elle écrit sous pseudonyme un pamphlet dénonçant l'absurdité de cet univers professionnel. Véritable best-seller, Absolument dé-bor-dée ! lui vaudra quatre mois de suspension.
Tout d’abord je suis assez d’accord avec ceux qui disent que Zoé en fait trop, et qu’aucun ou presque de ses collègues ne trouve grâce à ses yeux. Il est inimaginable que sur le nombre on ne trouve pas plus de gens compétents. L’auteure est sans doute un peu imbue de sa personne ce qui ne saurait cacher que le contenu du livre est des plus criants de vérité sur ce qui se passe en ce moment dans la fonction publique.
Le thème sur la fainéantise largement répandue n’est pas nouveau, non plus que celui sur l’incompétence, le piston et autres mode de fonctionnement négatifs qui nuisent tellement à l’efficacité générale et dans le but à atteindre à savoir servir le public.
Zoé Shépard écrit bien, même si le style un peu trop journal intime est lassant à la longue, et démontre l’existence des clichés du fonctionnariat, d’une façon humoristique qui détend.
Plus grave à mon sens le népotisme dénoncé qui semble se propager en France dans nos institutions.
Cette déplorable idée qu’étant élu en place, je peux diriger les services publics comme je l’entend.
Placer effectivement des gens à des postes clés non pas pour leur compétences mais pour l’aveuglement évident dont ils vont faire preuve pour servir le maître. Cela conduit effectivement à un détournement du service public au profit de quelques connaissances, et démotive les agents qui ne savent plus très bien quelle est leur mission.
En résumé un livre que je recommande pour se rendre compte du mode de fonctionnement de la fonction publique territoriale, de ses dérives, en faisant fi de certaines exagérations, tout en prenant somme toute du plaisir.
Hum... Il faut savoir raison garder...
Critique de Elora30 (, Inscrite le 18 mai 2011, 52 ans) - 18 mai 2011
-J'ai ri! Pour sûr, qu'est ce que j'ai ri!
-De grands moments.
-Alors entre deux éclats de rires, je conseille à TOUS les fonctionnaires de notre joyeux pays de lire ce livre!
-Surtout au travail! MDR!
Rassurez-vous, ce n'est pas la réalité. Nous sommes beaucoup plus nombreux a respecter notre métier et les deniers.
J'ai aimé ce livre, il fera le tour de mon carnet d'adresses...
Il est "clafi" de fonctionnaires qui préfèrent rirent d'eux, plutôt que de leur voisin!
Cracher dans la soupe...
Critique de Clint (, Inscrit le 20 mars 2011, 49 ans) - 20 mars 2011
HONTE
Critique de Minage (, Inscrite le 23 février 2011, 66 ans) - 23 février 2011
Bien sûr que dans le privé il y également des dérives mais ce n'est pas avec l'argent public.
Curiosité et doute
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 20 février 2011
Le livre est écrit dans un style alerte, rapide, plein d'humour, un peu familier et il se lit facilement et rapidement. Il décrit le fonctionnement ubuesque d'une mairie imaginaire. Face à un tel propos, un bon vieux réflexe français porte à croire au caractère plausible de la description. Nous sommes très enclins à avaliser des critiques portant sur les défauts des fonctionnaires, le gaspillage de l'argent public et le népotisme des élus.
Nous avons tous des cas à citer qui vont dans la direction de cette thèse.
Et nous savons tous que ce n'est pas - totalement -vrai.
Donc il faut lire ce livre comme un succédané au goût du jour de Courteline. S'en indigner est un peu ridicule. Le louer est lui faire trop d'honneur.
Par contre, que des élus ou fonctionnaires se soient reconnus dans les exemples cités ou personnages décrits est une catastrophe. C'est un terrible aveu de culpabilité qui vaut son pesant de cannelés bordelais.
Un ramassis de calomnies!
Critique de Tmichel (, Inscrit(e) le 18 juillet 2010, - ans) - 21 janvier 2011
La médisante qui crache dans la soupe a retrouvé son poste et précisé que la réalité est "au-delà encore" de ce qu'elle a dit. Eh oui! quand on tient un public, il ne faut pas le lâcher, quitte à se jouer de sa crédulité.
Je trouve cet ouvrage tout simplement méprisable.
Fonctionnaire
Critique de L'aventure (, Inscrit le 6 juillet 2007, 52 ans) - 8 décembre 2010
C'est triste puisque ce sont nos impôts.
Mais nous avons besoin du service public
Et puis dans le privé on arrive aussi à ces extrémités où le harcèlement moral "placardisant" existe aussi.
Un livre intéressant.
dommage
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 26 novembre 2010
L'éphéméride ne donne pas du rythme au récit et c'est dommage.
Quant à la fonction publique territoriale, il ne faut pas généraliser à partir d'une expérience malheureuse.
Sinon en termes d'écriture, je n'ai rien à dire, le style est correct.
JF Chalot
Deux ans de suspension !
Critique de Jdel (, Inscrit le 21 avril 2010, 79 ans) - 17 juillet 2010
Elle risque deux années de suspension de la fonction publique pour "manquement à l'obligation de réserve". L'accusation dénonce un "discours démagogique anti-fonctionnaire".
Le conseil de discipline ayant rendu son avis. C'est au président de la région concernée que revient de prendre la décision.
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Pauvre Zoé ! | 9 | Patman | 21 mars 2011 @ 12:24 |
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