La compagnie des menteurs de Karen Maitland
( Company of liars)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (50 718ème position).
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Plongée au coeur de l'Angleterre pestiférée....
Présentation de l'éditeur :
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d'échapper à la contagion. Parmi eux, un vendeur de saintes reliques, un magicien, une jeune voyante, un conteur, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa femme enceinte. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble. Bientôt, l'un d'eux est retrouvé pendu, puis un autre démembré, un troisième poignardé... Seraient-ils la proie d'un tueur plus impitoyable encore que l'épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s'avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d'une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l'énigme avant qu'il ne soit trop tard.
Mon avis :
Un roman historique d'une rare précision, nous avons vraiment l'impression de passer quelques mois avec les personnages en plein coeur de l'Angleterre du XIV ème siècle prise par l'épidémie de peste la plus meurtrière de l'Histoire du pays.
Nous sentons le gros travail de documentation et de recherche de l'auteur, qui nous plonge dans des paysages apocalyptiques, au sein d'une troupe de voyageurs tous plus improbables les uns que les autres.
Le rêve, la féerie, la magie, l'imaginaire, les sortilèges sont au coeur de ce roman. Nous comprenons à quel point la religion et la magie étaient au coeur des croyances de cette époque, bien au-dessus de la médecine et de la science de manière générale. J'ai trouvé que l'auteur a particulièrement bien réussi à retranscrire cette atmosphère pesante de la peur de la peste et du rôle prépondérant de la magie de cette époque.
Le seul bémol que je peux faire au livre (il est toutefois de taille) c'est que l'intrigue policière est quasiment inexistante : pas vraiment de "trame" policière, les morts arrivent mais très tardivement dans le livre. Par ailleurs nous comprenons certaines choses dans les dernières pages mais ces découvertes sont un peu tirées par les cheveux et cela gâche un brin toute la magie éprouvée jusqu'alors.
Au final, plutôt un bon moment de lecture, je recommande ce livre à ceux qui aiment les romans historiques (Moyen-Age) mais également la magie et la féérie, les contes imaginaires, beaucoup plus qu'aux fervents amateurs de romans policiers noirs, à l'intrigue policière bien ficelée.
Les éditions
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La Compagnie des menteurs [Texte imprimé] Karen Maitland traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau
de Maitland, Karen Pointeau, Fabrice (Traducteur)
Sonatine Editions
ISBN : 9782355840364 ; 2,98 € ; 18/03/2010 ; 571 p. ; Broché -
La compagnie des menteurs
de Maitland, Karen Pointeau, Fabrice (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266207522 ; 8,70 € ; 01/09/2011 ; 665 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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Dommage
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 3 février 2019
Les pérégrinations des différents protagonistes à travers une Angleterre frappée par la peste aurait pu être intéressante si l'écriture n'avait pas été si maladroite. Entremêlant histoire et magie, l'auteur nous explique et réexplique tout ce qui arrive aux personnages, détruisant progressivement tout intérêt pour l'intrigue.
Décevant
Critique de Albator76 (, Inscrit le 4 août 2012, 47 ans) - 13 octobre 2018
Le rythme est lent.
Je vais lire son deuxième bouquin pour me faire une opinion définitive sur cet auteur.
Déçue!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 26 novembre 2015
On nous promet un roman historique ( il n'est pas beaucoup question d'histoire à part la date présumée du début de l'épidémie de peste). On nous parle de thriller historique, ( je n'ai pas trouvé le mystère si prenant...) et même si l'on s'attache quelque peu aux personnages, on attend tout le roman que quelque chose d'important se passe en suivant la troupe de voyageurs dans le froid et la gadoue!
De plus la fin me laisse "sur ma faim"...
Quand j'ai acheté ce livre, j'étais très tentée d'acquérir aussi "Les âges sombres" mais je crois que je vais m'abstenir...
La liberté qui enferme
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 29 octobre 2012
Camelot explique : « Mes mensonges avaient fait naître l’espoir là où il faisait défaut. J’avais cru que mon art était le plus grandiose, le plus noble de tous les mensonges. Je croyais que l’espoir pouvait tout vaincre, mais je me fourvoyais. L’espoir ne peut pas vaincre la vérité. »
L'auteur en profite pour glisser des réflexions sur les secrets, les peurs, la culpabilité qui hante, ce qui fait que nous devenons qui nous sommes, notre passé que nous ne pouvons effacer, etc.
Ce roman est passionnant ! L’ambiance fait penser à Dix petits nègres d’Agatha Christie, en fait un huis-clos à l’air libre.
J'ai trouvé les personnages attachants parce que fragiles, chacun à leur manière.
Secret story avant l'heure
Critique de Thierry13 (, Inscrit le 3 août 2010, 53 ans) - 13 mars 2012
L'histoire se situe en Angleterre en 1348 pendant l'épisode de la peste. C'est le tableau que l'auteur nous propose pour raconter son histoire. Mais ni le lieu ni l'époque finalement n'a d'importance. On pourrait se trouver n'importe où et à une autre époque que l'histoire n'en serait pas changée pour autant. La peste ne sert qu'à isoler les principaux personnages; n'importe quel virus aéroporté sans traitement impliquerait la même situation même dans le futur.
Nous sommes en Angleterre, nous aurions pu se trouver en France ou en Italie, pourquoi pas. On n'apprend donc rien sur l'Angleterre à cette époque (petite déception).
Malgré cela, ce livre se laisse lire avec plaisir, il ne révolutionne rien. La fin est convenue.
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