Alberg de Jacques Tallote

Alberg de Jacques Tallote

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Yeaker, le 10 mars 2010 (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 52 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 629ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 3 343 

Quelle belle poésie

Nous voilà en compagnie d'un jeune homme en perte de repères qui se retrouve à Besançon. Dans la maison qu'il occupe restent des traces de l'ancien occupant notamment des carnets de notes. Ces carnets vont devenir obsessionnels donnant des indices sur l'auteur mais aussi sur les évènements du présent jusqu'à la rencontre de l'Amour. Il ne s'agit pas d'un thriller ou d'un roman policier mais d'une poésie qui s'appuie sur l'excentrique. Très belle écriture

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Un livre très curieux !

8 étoiles

Critique de Rime (, Inscrite le 8 avril 2010, 55 ans) - 8 avril 2010

J'ai bien aimé ce livre, les personnages sont très présents, mais en demi teinte où furtivement. je crois que l'histoire est en fait assez complexe, pleine d'implications, de connexions, de liens, de sous-entendus. Ça raconte effectivement une histoire, mais cela m'a semblé très subtile, avec des bifurcations bizarres . j'ai été très intriguée par ce livre. Une sorte d'anxiété et de tension qui cherche à se calmer, un mouvement qui m'a fait réfléchir sur le sens de ce livre, où le réel n'est jamais très sûr. Contrairement à Camarata je n'y ai pas vu d'ésotérisme, mais plutôt une forte méfiance envers l'ésotérisme, une ironie bien visible et que l'écriture distanciée et assez froide rend bien. C'est vrai que je crois, comme les personnages d'Alberg, la réalité toujours menacée par l'illusion, ceci n'est pas ésotérique . Lucie est comme une figure mythologique, j'ai plutôt vu sa perfection comme ça, un mythe qui console...

une histoire vide et prévisible mais bien écrite

3 étoiles

Critique de Camarata (, Inscrite le 13 décembre 2009, 74 ans) - 30 mars 2010

Thomas, un jeune fils de famille désœuvré, après avoir mollement échoué dans sa vie parisienne, professionnelle et amoureuse, emménage dans une maison achetée par son père à Besançon dans le jura.
C’était la maison d’un chapelier disparu dans de troubles circonstances, Thomas découvre une série de carnets écrits par l’ancien propriétaire, emplis de poèmes et de phrases obscures. Etant donné la vacuité de sa vie, le jeune homme ne manque pas d’être envoûté par ces écrits dont l’hermétisme se prête facilement aux interprétations divinatoires les plus diverses.
Heureusement il rencontre Lucie, une jeune fille parfaite, bien sous tout rapports, subtile, intelligente, cultivée, fine, lumineuse, rationnelle mais subtile et j’en passe et de plus riche.
Bien entendue l’histoire plonge rapidement dans l’irrationnel et l’ésotérisme, mais tout est bien qui finit bien, on est content pour eux mais on n'y a vraiment pas cru.

Bien écrit et pas déplaisant à lire par moment , le récit manque cruellement de chair et de vie, bref un talent d’écriture au service d’une histoire vide et prévisible avec des personnages inconsistants et falots, dommage.

Un livre assez envoûtant

9 étoiles

Critique de Alice K (, Inscrite le 11 mars 2010, 55 ans) - 11 mars 2010

Le premier écueil serait de prendre ce livre pour une sorte de policier.
On en est très loin comme le dit Yeaker. ALBERG vous emmène dans un autre monde. D'un romantisme assez sombre, parfois violent, avec des zones de clarté paisible...L'énigme plane sur tout le roman, et l'histoire entre Thomas et Lucie est d'une sobre beauté. Le lecteur est captivé, capturé par l'écriture très originale, fluide et précise de cette histoire qui ne cesse de faire naître d'étranges échos dans notre inconscient.
Une passage résume assez ce que je pense de ce beau roman: Thomas s'adresse à Lucie :

"-J'adore ton esprit. Je ne sais plus quel romantique allemand prétendait qu'il fallait cacher la profondeur. Et où la cacher ? Dans la surface disait-il ! Toi, Lucie, c'est fou la profondeur que tu stockes en surface.

ALBERG de J.Tallote stocke aussi beaucoup de profondeur en surface.

Alice K

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  ALBERG de Jacques Tallote 9 Alice K 12 mars 2010 @ 20:46

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