Fille noire, fille blanche de Joyce Carol Oates
( Black girl, white girl)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
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Quelques faits intéressants. Laborieux...
Le style de JC Oates est déroutant : lent, on a envie de la bousculer ! Des figures de style répétées comme les mots accolés par une barre / ou un trait d'union factice. Mais elle a parfois des choses intéressantes à raconter...
Je pensais être embarqué dans une histoire de jeunes collégiennes classiques tourmentées par la question raciale (pas nouveau !) ; mais au fil du récit s'étirant lentement au fil des pages, une question originale s'est dessinée : que sont devenus les enfants des "radicals" américains, ces fils de bourgeois aisés qui se sont enfoncés dans une révolte d'enfants gâtés, ce qui a amené certains à l'action violente, à la drogue, aux idéaux dévoyés. Quel regard portaient-ils sur leurs parents ?
Pour cette raison, je suis indulgent dans ma notation et je ne déconseille pas totalement la lecture de cet ouvrage relativement court.
Les éditions
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Fille noire, fille blanche [Texte imprimé], roman Joyce Carol Oates traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban
de Oates, Joyce Carol Seban, Claude (Traducteur)
Philippe Rey
ISBN : 9782848761497 ; 20,00 € ; 01/10/2009 ; 380 p. ; Broché
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La peau de l'autre
Critique de Montgomery (Auxerre, Inscrit le 16 novembre 2005, 52 ans) - 21 septembre 2014
Les déboires de Minette Swift, jeune femme noire disgracieuse, semblent être le résultat d'un racisme ordinaire sévissant sur les campus américains des années 1970. Pourtant, il faudra bien finir par admettre avec sa colocataire, Genna Meade, qui est aussi sa plus fidèle partisane, que telle n'est pas la vérité ou, plutôt, que cette vérité relève en partie du mensonge.
Genna et Minette, l'une blanche, l'autre noire, dissemblables par la couleur de peau et l'origine sociale, ont pourtant un point commun: un héritage bien lourd pour leurs jeunes épaules.
Mal dans leur peau, ces deux jeunes femmes pensent, en effet, avoir des comptes à rendre à un passé illuminé par de glorieux aînés.
Si Genna cherche à se démarquer de la race blanche pour plaire à un père anarchisant et absent, Minette se complaît dans sa position de victime et se console auprès d'un christ flamboyant tout juste échappé de l'église paternelle, le Temple Vale du Tabernacle mondial de Jésus -Christ.
Ce roman, un peu statique il est vrai dans son déroulement, invite le lecteur à faire voler en éclats les apparences, ces apparences desquelles ni la fille noire, ni la fille blanche, n'ont su s'affranchir.
Déroutant
Critique de Echo (Aquitaine, Inscrite le 25 avril 2013, 46 ans) - 1 octobre 2013
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