Fractures de Franck Thilliez
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Qui aime se perdre ?
Présentation de l'éditeur
"Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sœur jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu’elle a récupérée des mains d’un immigré clandestin ?
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d’un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.
Grâce à l’intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d’abord dubitatif, se décide enfin à mener l’enquête. Un aller simple vers la folie…"
Les derniers romans de Franck Thilliez me donnent à penser que j'ai enfin trouvé une valeur sûre dans le monde du thriller français. L'auteur signe, avec ce dernier né, un des meilleurs romans de sa production.
Bien que les quelques premières dizaines de pages puissent paraître opaques, sitôt les personnages situés et le fil de l'intrigue posé, le brouillard s'estompe (mais s'estompe seulement car cette opacité est un peu un des charmes de cette histoire-sac de nœuds). Je dois reconnaître que je suis parti assez pessimiste à la lecture de "Fractures". "Encore un de ces thrillers au tueur psychopathe schizophrène" me disais-je, quelque peu lassé après avoir digéré plusieurs dizaines d'ouvrage sur le thème.
Que nenni ! Il faut entrer un peu plus dans l'histoire pour s'apercevoir de toute l'originalité de cet imbroglio psychologique. De pessimiste, je suis donc devenu captivé pour finir, dans les dernières pages, subjugué par la qualité de ces entrelacs de situations, d'événements, voire de personnalités constitutives de ce trouble dissociatif de l'identité qu'aborde l'auteur à travers ce roman.
A ceux qui aiment se perdre, donc, laissez vous guider par les routes sinueuses sur lesquelles nous mène Thilliez. La destination n'en est que plus délicieuse !
Les éditions
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Fractures [Texte imprimé], roman Franck Thilliez
de Thilliez, Franck
le Passage / Polar (Paris. 2008)
ISBN : 9782847421415 ; 21,80 € ; 01/10/2009 ; 377 p. ; Broché -
Fractures [Texte imprimé] Franck Thilliez
de Thilliez, Franck
Pocket / Thrillers (Paris. 1998)
ISBN : 9782266203906 ; 7,95 € ; 14/10/2010 ; 448 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (21)
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la persévérance est savoureuse
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 2 mai 2013
Alors certes, la trame est un peu cousue de fil blanc et il n'y a pas de grandes surprises quant à l'identité "des hommes à la cagoule" et certes la maladie mentale dont souffre Aline sert de camouflage à des distorsions scénaristiques, il n'en demeure pas moins que l'auteur réussit son labeur : évader le lecteur et lui faire passer un bon moment.
Un bon thriller psychologique, mais...
Critique de Calypso01 (Québec, Inscrite le 2 juin 2007, 42 ans) - 10 novembre 2012
Bon polar
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 17 octobre 2012
C'est un polar passionnant, longtemps on a l'impression de ne rien comprendre même si plusieurs réponses sont apportées. J'ai trouvé dommage la violence du médecin ou peu crédible la personnage à qui on demande un renseignement sur une recherche et qui ne donne pas la réponse à la personne qui l'a demandé mais sinon j'ai été étonnée par la conclusion finale de ce livre, j'avais compris certains points mais pas dans sa totalité. Après dans la crédibilité de l'ensemble, j'ai des doutes mais un polar bien mené globalement.
Mon premier Thilliez
Perplexe et déçue par certaines critiques...
Critique de Broceliande (, Inscrite le 27 juillet 2012, 52 ans) - 23 août 2012
Il est , selon moi, l'un des meilleurs auteurs de sa génération.
Evidemment, certains de ses bouquins sont meilleurs que d'autres , mais tous sont excellents. Ce qui me frappe, c'est la minutie de l'auteur dans ses recherches : rien n'est laissé au hasard , pas de place pour l'à peu près, ce qui fait que le lecteur, en plus de lire un magistral thriller, apprend sur plein de sujets.
5 étoiles, évidemment !
"Le petit monde d'Alice ! "
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 26 avril 2012
Comment ne pas oser le rapprochement avec le célèbre roman de Lewis Carroll , « Alice au pays des merveilles » ?
A la seule différence ; Franck Thilliez ne réserve pas le même sort à son Alice !
Claude Dehaene est journaliste , photographe de guerre. La violence , les détresses humaines, sont devenues son quotidien . Mais, de retour du Liban ; il n’est plus le même homme , sa conscience est morte là-bas.
C’est dans une ferme isolée , près de cimetières militaires britanniques et polonais – dans le Nord de la France – qu’il compte se couper du monde .
Mais alors que sa famille aurait pu contribuer à le reconstruire ; c’est un scénario diabolique qui se met en place pour anéantir les protagonistes de cet histoire . Nous pénétrons dans la « ferme de l’horreur ».
L’auteur dresse le décor dans son nord natal ; Lille ,Béthune , la mer, les puits , les cimetières militaires , les carrières calcaires du Moyen-Âge , Calais et l’immigration vers la Grande-Bretagne …
Un ouvrage richement documenté autour de la complexité du cerveau humain et des pathologies qui en découlent .
Le personnage central est victime d’un trouble dissociatif de la personnalité que tente de comprendre et soulager un psychiatre. Il survit près d’une falaise psychique, à la merci de ses troubles .
Des dysfonctionnements qui peuvent mener à la manipulation , l’asservissement , à une organisation perverse de déstabilisation psychologique .
Les thèmes de la vengeance ,de la faute et de la rédemption sont également très présents dans le roman .
On ne peut en aucune façon nier l’important travail de recherche documentaire effectué par l’auteur.
Néanmoins , je suis quelque peu resté sur ma faim quant à l’histoire et son dénouement.
Eh bien moi j'ai apprécié !
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 20 avril 2012
Cette fois le personnage récurrent Sharko est absent de l’enquête les meurtres sont moins sordides que d'habitude mais la perversion du tueur compense tout à fait l'absence d’hémoglobine.
Je suis entré assez facilement dans mon bouquin, peut-être aidé par mon travail (je suis infirmier en psychiatrie) et je me suis laissé entrainer dans les méandres et rebondissements de l’enquête. L’enquête est fouillée et je n'ai pas trouvé d’incohérence flagrante.
Toutefois je ne conseillerai pas aux lecteurs voulant rentrer dans l'univers de Franck Thilliez de commencer par cet opus tant je suis attaché aux aventures du commissaire Sharko.
Alice au pays des fractures mentales
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 6 mars 2012
Je préfère les polars aux thrillers psychologiques. Heureusement, la finale explique très bien à la fois l’intrigue et les troubles psychiques d’Alice. Une conclusion forte pour une histoire qui aurait été plus réussie en optant pour la sobriété.
Violences, violences …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 31 janvier 2012
Un peu comme un plat de pâtes carbonara dans lequel on aurait mis, trop, beaucoup trop de crème fraîche. Il en faut, à juste proportion, pour composer le plat et agrémenter les glucides des pâtes d’une note moins sèche et goûteuse. Mais si vous en mettez trop, si les pâtes baignent dans la crème, vous gardez le plat sur l’estomac, la digestion est difficile. Et pourtant il y a les ingrédients du plat. Mais c’est indigeste. Franck Thilliez a mis beaucoup trop de crème dans ses carbonaras.
Vous me direz … nous n’avons pas tous la même capacité à digérer et ce que certains organismes ne peuvent digérer, d’autres le font. Oui. Mais l’abus généralement porte à conséquence. Tout abus se paie un jour ou l’autre.
Vous me direz que pour autant, je continue à manger des pâtes carbonara ? Oui, mais je sélectionne les restaurants et je privilégie ceux qui équilibrent leur façon. De la crème, oui, mais à juste proportion de l’œuf, des lardons et des pâtes.
Cette dérive ultraviolente n’est pas que l’apanage de Franck Thilliez. Elle est malheureusement commune à certains auteurs récents de polars, français. Mais elle m’apparait surtout comme un aveu de faiblesse : utiliser le pire parce qu’on ne manie pas assez le bon. Les actes de violence à défaut des études psychologiques. Une dérive qui m’évoque plus le cinéma que la littérature. Racolage et immédiateté plutôt que réflexion et recul.
Dommage, Franck Thilliez a incontestablement un don pour accrocher l’attention. Mais au mauvais porte-manteau peut-être ?
Exemple de conséquences psychologiques désastreuses
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 15 janvier 2012
Le livre est parcouru de flash-back racontés par des personnages séquestrés. Le scénario est savamment mis en œuvre pour qu’on se mette à ne se douter que le plus tard possible de la vérité qui se dévoile progressivement.
Il n’y a rien d’intéressant à en retenir mis à part l’aspect étonnant des personnalités multiples et un bref rappel sur les carrières calcaires qui ont servi à abriter les soldats britanniques à la veille de la bataille d’Arras en 1917.
IF-0112-3827
Alice, Dorothée, Nicolas et Birdy
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 3 janvier 2012
Chacun joue un rôle très différent mais important dans le roman.
Il y a aussi le père, le psy, l'assistante sociale et Fred...
C'est mon premier "Thilliez", je ne peux donc pas comparer avec d'autres lectures, mais je trouve qu'il nous tient en haleine jusqu'au bout.
Un sujet psychologique bien développé.
Un roman à dévorer!
Mon premier THILLIEZ
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 25 décembre 2011
Jusqu’à la fin on ne lâche plus et on comprend où l'auteur nous mène............... vengeance.
Ce ne sera pas mon dernier Thilliez, je me suis programmé quelques autres de ses romans pour 2012.
Fractures multiples
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 22 décembre 2011
Vingt-cinq ans plus tard,c'est à la psychothérapie de sa fille Alice que nous assistons; Alice a des « trous noirs » . Elle est suivie par un séduisant psychiatre, Luc Graham qui lui-même a subi un traumatisme violent en perdant sa femme et ses deux enfants.
Jusque là, je suis...
Arrive alors une jeune et jolie assistante sociale Julie Roqueval qui vient de ramasser un homme en état de catatonie, un certain Alexandre qu'elle va déposer dans le service du docteur Graham à l'hôpital.
A quoi s'ajouteront Jérôme Kaplan interne, Dorothée Dehaene, sœur jumelle d'Alice, Fred, bénévole dans une association qui vient en aide aux réfugiés en partance pour l'Angleterre, Mirabelle Breux, une amie et voisine de la famille Dehaene, Justine Dumetz, responsable de la mort de la famille Graham... et quelques autres noms qui n'auront pas besoin d'être retenus.
Il faut donc faire une petit effort pour se repérer dans tous ces personnages, sachant que nous assistons à de nombreuses scènes dont nous ignorons les auteurs.
Des personnages sombres machiavéliques, ou manipulés qui donnent de l'épaisseur et de la noirceur au roman et entretiennent le suspense . Mais aussi, un peu de confusion.
Aux trois-quarts du livre, l'auteur lui-même, nous propose une schéma récapitulatif.
Un autre tableau suivra dans l'épilogue, plus médical cette fois-ci.
Si Grangé a utilisé de nombreux éléments de ce roman, ma préférence va nettement au « Passager » pour la construction de l'intrigue.
Quant à Thilliez, je reste déçue par ce titre qui n'est pas, à mon avis, à la hauteur de « Gataca » ou autre « Forêt des ombres ».
Fractures vous avez dit ?
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 21 décembre 2011
Je dirais que la force de ce livre est de sans arrêt relancer l'histoire avec de nouvelles révélations que l'on croît avoir intégrées correctement, et puis non, Thulliez nous fait de nouvelles révélations qui remettent tout en cause !!! ....
Ce livre est assez haletant, sans pause, analyse assez bien et utilise les faiblesses de la psychologie humaine de manière bluffante !
Il y a une phrase sur la couverture arrière de Robe de Marié de Lemaitre que je trouve cependant très bien associéé à ce livre : "Il n'y a qu'une seule maladie mantale : la famille".
Un seul bémol : le titre. Je n'accroche pas à ce titre du tout. Pourquoi ? je pense que pour moi, il n'évoque pas assez le côté psycho du livre sans parler de la couverture avec cette photo de radio qui pour moi gâche un peu.
Allez, cela reste un très bon livre, et oui j'avoue que je l'ai quand dévoré !
Bravo !
Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 6 décembre 2011
Ce livre est simplement géant. Il est plein de suspense, déroutant, dérangeant, malsain... Il fait peur, non pas à cause de ce qu'il s'y passe mais parce qu'on se dit que des cinglés dans ce genre, notre planète en est malheureusement plein. Tout ce qu'on aime dans ce genre de livres.
Que demander de plus ?!
J'ai aimé ...
Critique de Pascal63 (, Inscrit le 20 octobre 2011, 64 ans) - 20 octobre 2011
Je trouve les critiques ci-dessous très dures. Pour ma part j'ai beaucoup aimé, j'ai pu passer du bon temps.
J'ai découvert Franck Thilliez avec ce livre et je ne compte pas m'arrêter là.
Percutant mais peu convaincant
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 13 juin 2011
La lecture reste agréable et rapide, et l'on est pressé de savoir ce qu'il va advenir des protagonistes de cette histoire machiavélique. Mais il est vrai que c'est loin d'être original et que l'intrigue sent un peu le réchauffé. Et que dire du style, qu'adopte un certain nombre d'auteurs désormais, afin de doper le scénario, de laisser en permanence le lecteur sur la brèche. De ce côté Franck Thilliez m'a habitué à bien mieux. Malgré le rythme et la nervosité du récit, l'ensemble reste assez moyen et souffre de stéréotypes tant sur le plan des personnages que des situations.
Alice Dehaene est une jeune femme psychologiquement très fragile, affectée régulièrement par des pertes de mémoire plus ou moins longues. De ce fait, elle suit une thérapie quelque peu expérimentale auprès de Luc Graham, un psychiatre au passé douloureux. Il faut dire que la vie de la jeune femme a de quoi être perturbée avec un père traumatisé par son passé journalistique, une mère souffrant d'un locked-in syndrome, et une sœur décédée. Si Alice veut se sortir de tout cela, elle devra faire face à une terrible vérité.
Pas le meilleur de l'auteur
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 19 avril 2011
De plus, des incohérences et des raccourcis plombent le récit, ce qui altère le réalisme de l'enquête.
Je conseille très fortement, "Deuils de miel" et "La mémoire fantôme" (du même auteur) qui sont pour moi de purs chefs-d'oeuvre !
Euh....
Critique de Oliivia (, Inscrite le 5 mai 2010, 38 ans) - 28 mars 2011
Aucun suspense du début à la fin. Rien de très original dans l'intrigue.
Bref rien à dire... Pourtant Thilliez m'avait habituée à beaucoup mieux ...
Franchement...
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 22 février 2011
Mitigée
Critique de Laetitiah45 (, Inscrite le 21 septembre 2010, 40 ans) - 5 novembre 2010
A lire tout de même
Ter repetita
Critique de Bidoulet (, Inscrit le 18 octobre 2005, 56 ans) - 6 septembre 2010
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