Le survivant de James Herbert, Dominique Mols (Traduction)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Anglophone

Critiqué par Bookivore, le 6 décembre 2009 (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 275ème position).
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Un des sommets de James Herbert

"Le Survivant", écrit en 1976, adapté au cinéma avec David Hemmings ("Le Survivant D'Un Monde Parallèle") est un des meilleurs romans de James Herbert, un spécialiste anglais de la terreur, auteur de la trilogie des "Rats" et de "Fog" et "Fluke", entre autres.
Dans ce roman court (comme souvent chez l'auteur), on suit l'histoire de David Keller, co-pilote et unique survivant d'un crash aérien de Boeing 747 ayant fait 332 morts, écrasé dans de mystérieuses circonstances dans un champ près de la ville d'Eton. Keller se sent irrémédiablement attiré par les lieux du drame, plusieurs semains après, et, avec l'aide d'un médium, Hobbs, va chercher une solution à son trouble, à ce drame. Pendant ce temps, dans Eton et les environs, de mystérieux et tragiques évênements se produisent...

En lisant ce roman, impossible de ne pas penser à deux films réalisés par M. Night Shyamalan et interprétés par Bruce Willis, "Sixième Sens" et "Incassable". Bien que les deux films aient été faits sur des scénarios originaux, ça me semble quasiment impossible que le réalisateur n'aie pas été inspiré par ce roman datant de plus de 20 ans avant le plus ancien de ces deux films à succès. Vraiment, "Le Survivant" fait vraiment penser à un mix prémonitoire, et littéraire, de ces deux films.

Quoi qu'il en soit, ce roman est vraiment bluffant et bien écrit, passionnant de bout en bout. Le style de Herbert est simple, efficace mais classique (l'auteur sera souvent accusé d'être un mauvais écrivain à cause de son style classique). Comme pour "Fog" et la trilogie des "Rats" (surtout les deux premiers tomes), on a ici une alternance de chapitres entre l'histoire de Keller et des évênements indépendants ayant cependant un lien avec l'intrigue. Le tout donne un suspense implacable. Un très grand roman de genre !

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Simple et efficace

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 28 août 2010

Un style simple, plaisant au service d'un scénario bien mené ne dévoilant la vérité qu'aux ultimes pages. Le roman alterne habilement les chapitres traitant de la quête de Keller et des tragiques évènements liés à l'accident d'avion. Ces derniers sont même presque plus réussis, car encore plus palpitants que ceux concernant les recherches du personnage principal. Il faut avouer que James Herbert est redoutable quand il nous conte les supplices subis par quelques uns des malheureux habitants de la cité d'Eton. Si l'on adhère à ce type de littérature, certains passages sont franchement bien flippants.


La prestigieuse ville d'Eton, connue pour ses remarquables collèges, voit son quotidien bouleversé par un terrible accident d'avion avec pour seul rescapé le copilote, David Keller. Particularité plutôt troublante, ce dernier ne présente pas la moindre égratignure et ne se souvient d'absolument rien des instants ayant précédé l'accident. Perturbé par les morts dramatiques de tous les passagers et membres d'équipage, ainsi que par certaines coïncidences malheureuses touchant les habitants d'Eton, il se lance corps et âme dans une quête obsédante de la vérité, aidé en cela par Hobbs, un médium.

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