Le désespoir des heures de pointe de Rebecca Wengrow

Le désespoir des heures de pointe de Rebecca Wengrow

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par S.klein, le 25 novembre 2009 (Paris, Inscrit le 25 novembre 2009, 61 ans)
La note : 1 étoiles
Moyenne des notes : 1 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 1 étoiles (60 848ème position).
Visites : 4 377 

De l'art de faire tapisserie

A éviter d’urgence : voici un ouvrage à ne pas lire, même gratuit ou offert. Abus d’images et de mots élaborés comme des lieux communs jamais aérés, abus de sentiments et de ressentis sans intérêt aligné comme un long tunnel. Le lecteur est pris pour un demeuré : pour lui, l’auteur n’a aucune compassion et lui sert une sous-littérature de station de métro. Tout le livre a l’air « bonne-femme » dans le sens où René Fallet l’entendait dans Le Triporteur en 1951 : « L'air bonne femme du lieu se trouvait confirmé par la présence aux murs de gravures représentant des chatons dans un panier, des biches au bois et des retours de fenaisons”. En résumé : une série de textes du niveau du calendrier PTT qu’on accroche au mur ou du napperon brodé sous la lampe de séjour posée sur la télévision.

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Rebecca Wengrow ou comment écrire au moins-que-parfait

1 étoiles

Critique de AndréPerrin (, Inscrit le 30 janvier 2010, 64 ans) - 30 janvier 2010

Encore un « facebouquin » de plus. Voici un livre petit, d’un auteur de la même envergure. Promue sur internet (Facebook etc.), puis occasionnellement par un libraire-marchand médiatique qui cumule la vente de livres avec les chroniques littéraires télévisuelles (il a la gentillesse de présenter le livre d’une copine sans arriver à se montrer convaincant, on le sent « ramer » quand il l’évoque), cette série heureusement courte de nouvelles est épouvantable. Rebecca Wengrow a tenté de faire un livre sans style et sans littérature : c’est réussi.

Mis à part ses fidèles thuriféraires (son businessman-éditeur et son copain-libraire attendri), qui pourrait apprécier ce fatigant verbiage enfantin, ces histoires mièvres et banales ? La culture en prend un coup, mais je reste confiant : je crois en l’homme et dans le lecteur avisé qui s’y cache. Rebecca Wengrow cumule des fautes de français inexcusables et des lourdeurs syntaxiques et lexicales épuisantes : proche de la cinquantaine apparemment, cette personne appartient pourtant à une génération à laquelle on enseignait encore l’orthographe à l’école.
Quelques phrases tirées de ce livre pour illustrer mon propos :
« La mère avait beau tapé à la porte »
« Elle oubliait alors qu’elle vieillissait, seule que tout n’était pas encore possible ».
« Dans cette lucidité, la mère portait la même attention… ».
« Pour l’anniversaire du plus jeune, tous s’étaient posés dans sa chambre. »
« le verre à thé plein du café que je lui préparais… ».
Cette misère littéraire trouve éditeur (mauvais certes) : je me donne donc le droit de protester.
Il ne suffit pas non plus de mettre une photo de l’auteur, volontiers racoleuse et datant d’une dizaine d’années, au dos de la couverture pour faire un livre talentueux et bien écrit : c’est pourtant comme cela qu’elle comptait le vendre, de dos.

En conclusion, Rebecca Wengrow ne démontre qu’une seule chose : « grimaud » existe bien au féminin (définition de ce mot pour R. Wengrow et son effarante limitation lexicale : nom masculin. Ecrivaillon, écrivassier, barbouilleur de papier).

Le désespoir des heures de pointe est désespérant

1 étoiles

Critique de VirgileBl (, Inscrit le 28 novembre 2009, 51 ans) - 28 novembre 2009

Une mauvaise critique n’est pas si courante, j’ai donc fait un détour vers cet ouvrage par simple curiosité. Voici comment il commence : « Il dormait profondément.Trop profondément à cette heure tardive de la journée. La mère avait beau tapé à la porte… ». Avoir beau est une locution verbale dite «gallicisme» qui entraîne à sa suite l’infinitif. Tout le livre est à l’instar du début, semé de fautes, d'une syntaxe maladroite décorée d’un style de journal intime écrit par Margot dans sa chaumière. Que R. Wengrow commence par maîtriser la langue française : c’est le moindre des respects pour les quelques lecteurs qui oublieraient d’aller tout droit vers la vraie littérature.
Ainsi que le dit Richard Wilson, «ce que je peux dire de mieux sur ce livre, c'est qu'il s'avère être un outil très utile pour vous aider à choisir vos amis. Je sais que je n'ai rien de commun avec quelqu'un qui l'a lu.»

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