La confusion des sentiments de Stefan Zweig
( Verwirrung der Gefühle)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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A la croisée de tous les chemins
Roland est fasciné par son professeur de littérature anglaise qui lui a ouvert les portes de la connaissance. Le professeur ne tarde pas à s’intéresser à cet élève qui lui voue un culte.
Comme ils habitent le même immeuble, ils se voient quotidiennement pour discuter littérature. Ce professeur a aussi une femme, beaucoup plus jeune que lui. Roland perçoit que la relation de couple est très tendue. Il est attiré par cette femme à l’allure juvénile. Celle-ci semble vouloir le protéger de son mari.
Zweig, ami de Freud, est un maître de l'analyse psychologique. Son jeune Roland, qui vient de passer un semestre à Berlin, se perdant quelque peu dans les plaisirs de la vie nocturne, demeure malgré tout un jeune homme inexpérimenté qui cherche avec force à amarrer sa vie. La littérature vient combler son besoin d'idéal. Tout irait pour le mieux si ce n'était que sa recherche devient une passion destructrice, pour ne pas dire une obsession (monomanie) que son professeur alimente. Plus encore, Roland ne vit plus que pour son mentor : il est obnubilé par cet homme qui semble porter quelques terribles secrets que le roman de Zweig nous révélera.
Comme on le devine, Zweig aime les êtres en crise. Il décrit un adolescent à la croisée de moult sentiments, qui n’a pas encore une personnalité définie, un être en formation comme on disait autrefois. En d'autres mots, un jeune homme vulnérable, impressionnable, neurasthénique, perdu entre ses aspirations intellectuelles et ses attirances physiques, qui s’est créé un univers en retrait qui ne survivra pas à l'épreuve de la réalité.
La force du récit tient à la complexité de ce moment de vie, déterminant dans la vie de Roland, à la finesse de la description psychologique, à l’intelligence du propos sur la littérature et l'art en général. Peut-être y trouve-t-on aussi une courte réflexion sur les relations maîtres-élèves (« Celui qui n’est pas passionné devient tout au plus pédagogue ») et sur la morale bourgeoise.
Roland lui-même est le narrateur du récit. Au terme d’une vie couronnée de succès, il entreprend de tracer ce moment clef de sa vie, observé avec le recul des années. Le récit est construit comme un long retour en arrière. Est-ce ce décalage qui explique que cette confusion des sentiments soit racontée avec tant de rigueur, de façon un peu trop clinique, pourrait-on dire?
Les éditions
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La Confusion des sentiments [Texte imprimé], notes intimes du professeur R. de D. Stefan Zweig trad. de l'allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac
de Zweig, Stefan Hella, Alzir (Traducteur) Bournac, Olivier (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253061434 ; 5,20 € ; 01/01/1992 ; 126 p. ; Poche -
La confusion des sentiments [Texte imprimé], notes personnelles du conseiller R. von D. Stefan Zweig traduction de l'allemand par Olivier Mannoni préface de Sarah Chiche
de Zweig, Stefan Chiche, Sarah (Préfacier) Mannoni, Olivier (Traducteur)
Payot & Rivages / Petite bibliothèque Payot (Paris)
ISBN : 9782228927475 ; 7,50 € ; 10/02/2021 ; 164 p. ; Poche -
La confusion des sentiments [Texte imprimé] Stefan Zweig traduit de l'allemand par Tatjana Marwinski
de Zweig, Stefan Marwinski, Tatjana (Traducteur)
R. Laffont / Bibliothèque Pavillons
ISBN : 9782221238936 ; 5,00 € ; 24/01/2019 ; 160 p. ; Poche -
La Confusion des sentiments
de Zweig, Stefan
Stock
ISBN : 9782234053410 ; 7,65 € ; 01/03/2001 ; 176 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (28)
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Une relation maître-discipline singulière
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 13 avril 2021
Les romans de Stefan Zweig ne sont jamais décevants. Il possède une écriture travaillée et tout simplement belle. Ses phrases sont parfois longues, mais avec une force incroyable. Il multiplie les métaphores et transporte son lecteur par ses descriptions. De plus, il sait décrire la psychologie de ses personnages à merveille. On a toujours l'impression de bien connaître ses personnages quand on sort de ses romans. Trois personnages ont un rôle important dans ce texte, il y a Roland, le narrateur, le professeur qui peut se montrer à la fois passionné et glaçant par la suite et l'épouse de ce dernier. Zweig est un fin observateur et dépeint la psyché des hommes avec une justesse incroyable. Quelles que soient les situations qu'il décrit, le lecteur parvient à s'identifier et à transposer certaines situations même dans des contextes différents. Ce roman ne repose pas particulièrement sur une grande quantité de péripéties, mais n'ennuie pas pour autant le lecteur. Certaines scènes sont vraiment marquantes. Je pense à l'une de celles du début du roman dans laquelle Zweig décrit se professeur habité par son cours. Elle est rendue formidablement bien.
L'écrivain s'est attaqué à un sujet qui n'était pas présent majoritairement dans la littérature et il le fait avec talent.
Roman d’initiation
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 octobre 2013
Roland, un jeune étudiant, fils d’un professeur et qui, pour cette raison, rejette a priori les contraintes et les règles d’un étudiant appliqué, tombe, subjugué, sous la coupe d’un professeur de langue anglaise, qui pourrait être son père mais qui, justement, n’est pas son père, et qui lui insuffle une neuve volonté d’apprendre, d’apprendre auprès de ce professeur révéré.
Il a bien fait, en effet, cet étudiant de quitter Berlin où ses études s’étaient bien mal engagées, tout à son rejet du père, du travail de son père, et pour qui l’oisiveté et le bonheur de se retrouver sans entraves ne présageaient pas d’une grande réussite. Après un clash brutal au cours duquel il prend conscience de l’impasse dans laquelle il est engagé, il est donc parti à l’issue du premier semestre pour une modeste Université d’une modeste ville de province. Et là, il est immédiatement subjugué par ce professeur de littérature anglaise avec qui, très vite, une grande proximité, une relation particulière va s’installer.
C’est cette montée en puissance que Stefan Zweig nous raconte, avec les yeux du jeune étudiant - donc peu expérimenté - facilement exalté et naïf.
Pour ce faire il reprend une technique classique dans ses nouvelles ; c’est ce Roland, devenu maintenant professeur en fin de carrière, qui se raconte. Et qui du coup peut balayer la quasi intégralité de sa vie.
C’est, psychologiquement fort bien mené – nous parlons de Stefan Zweig quand même – et le fait de raconter l’évolution de cette relation interprétée par le cerveau de Roland jeune permet de maintenir le brouillard nécessaire à une certaine … confusion. Des sentiments.
Tout en délicatesse...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 13 août 2013
Histoire touchante et troublante que celle de Roland, cet étudiant en totale admiration face à ce professeur qui lui fait découvrir la Littérature de façon passionnée.
Toutes les formes de sentiments passent dans cette relation étrange, véritable confusion qui leur fait perdre pied. L'auteur explore leurs pensées délicatement, relatant le mal-être de ces deux individus un peu perdus, chacun à leur manière.
On devine la chute, elle se dessine au fil des pages, tout en pudeur, c'est très certainement le point que j'ai grandement apprécié dans cet ouvrage.
Un parcours initiatique intéressant
Critique de Encyclopédie sur pattes (, Inscrite le 22 juin 2012, 28 ans) - 30 juin 2013
Un roman magnifique et troublant qui nous fait entrer au plus profond de l'âme d'un adolescent qui découvre la vie avec ce qu'elle comporte de mystère et d'ambiguïté. Zweig signe ici une analyse psychologique fine et captivante. Impressionnant...
Emoi interdit
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 11 juin 2013
A pointer tout particulièrement le moment où le père découvre la vie dissolue de son fils à Berlin, la première vraie rencontre entre Roland et la femme du professeur et surtout, bien entendu, les dix dernières pages…
On peut classer ce livre dans la liste des romans de type homosexuel.
Extraits :
- Nous vivons de myriades de secondes, et pourtant, il n’y en a toujours qu’une, une seule, qui met en branle tout notre monde intérieur (…)
- Jamais je ne l’ai revu. Jamais je n’ai reçu de lettre ou de nouvelle. Son ouvrage n’est jamais paru, son nom est oublié ; personne ne sait plus rien de lui, en dehors de moi. Mais aujourd’hui encore, je sens une chose : que ce soit mon père ou ma mère avant lui, ma femme ou mes enfants après lui, il n’y a personne à qui je suis plus redevable. Il n’y a personne que j’aie davantage aimé.
Comme un absolu littéraire...
Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 12 ans) - 26 mai 2013
Et ce roman, même s'il pourrait sembler, au départ, moins "porteur", lors de l’évocation de la littérature, de la "connaissance", du "Maitre", m'a véritablement subjuguée, les 12 dernières pages en particulier, absolument "scotchantes" et qui m'en ont fait perdre la respiration tant j'avais intégré leur monde, l'histoire.
Oui, le souffle coupé: comme un absolu.
Zweig: inégalable.
Zweig: les sentiments, l'amour dans toute son exaltation.
un classique
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 25 avril 2013
Bref, ce livre est un classique.
Chapeau bas
Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 4 août 2012
Pourtant, ce genre d’histoire psychologique ne m’attire pas vraiment mais la narration est tellement puissante que j’ai lu cette nouvelle avec un intérêt nouveau. La chute m’a laissé plus que perplexe car, en effet, je ne m’y attendais pas du tout.
Je fais court car il ne suffit pas de plus pour dire que « la Confusion des sentiments » est une œuvre exceptionnelle !
Un must
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 5 juillet 2012
Après un tel livre, on se dit que les plus beaux sentiments ne s’expriment que par le silence, les regards et les gestes, et qu’il fallait toute la sensibilité et l’élégance de Zweig pour formuler ce postulat à l’aide des mots... Que dire de plus, sinon que j’ai le cœur au bord des larmes à chaque lecture et que je ne me lasse pas de le relire.
Une plume magique !
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 28 juin 2012
Toutes les qualités habituelles de l'écrivain sont réunies pour nous livrer l'analyse d'une passion étrange et malsaine. Un récit prenant et magnifique !
troubles passionnels!
Critique de Cyrille75 (, Inscrit le 27 août 2011, 32 ans) - 22 janvier 2012
Tout comme dans "le joueur d'échec", Zweig m'a littéralement emporté par la très fine analyse psychologique du personnage principal (et ô combien périlleuse car très tourmentée). Dans l'univers de cet écrivain toute impression ou sentiment ressenti par le personnage à un moment donné est digne d'être développé sur plusieurs pages avec un style très riche et caractéristique de ce grand monsieur de la littérature!
Ô capitaine, mon capitaine !
Critique de Antinea (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans) - 25 avril 2011
L’histoire est simple et touchante, la relation maître-élève, la passion pour l’étude et la réalisation de soi réconfortante et n’est pas sans rappeler certaines scènes du fameux « Cercle des poètes disparus ». L’écrit est tout simplement parfait, riche, simple, coulant, maîtrisé. Une bonne découverte !
La confusion des sentiments
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 15 avril 2011
Là encore l'approche psychologique des personnages est primordiale. Le style est toujours aussi élégant mais cette fois-ci j'ai particulièrement accroché à cette histoire, celle d'un jeune homme, Roland, dont la vie va radicalement changer après la rencontre d'un homme. Le fait que cet homme semblerait cacher un lourd secret rend cette nouvelle encore plus captivante. Là encore le style de Zweig nous plonge dans les pensées les plus profondes, on ressent par la lecture tous les sentiments des protagonistes, poussant le lecteur à vouloir en savoir davantage sur cette étrange amitié entre l'élève et son mentor.
La fin n'en est que plus bouleversante, je ne m'y attendais vraiment pas. Zweig ne pouvait en effet donner meilleur titre à cette oeuvre.
Une belle lecture
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 1 octobre 2010
Vive Zweig !
Critique de Listelle (Bordeaux, Inscrite le 25 juillet 2010, 38 ans) - 18 août 2010
Autre point positif : un peu se faire une idée de la vie d'un étudiant "bourgeois" des années 1920 en Europe..
Combat psychologique
Critique de Slye (SCHERWILLER, Inscrit le 20 juin 2007, 42 ans) - 4 juillet 2010
Pour ceux qui aimeraient connaître un peu plus cet auteur, la lecture sera sûrement intéressante. Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, et qui décideraient tout de même de se lancer œuvre l'histoire ne sera surement pas très intéressante, mais le style littéraire lui viendra rattraper ce petit défaut.
Confession des sentiments.
Critique de Siham wh (Metz, Inscrite le 21 décembre 2009, 35 ans) - 22 décembre 2009
Lu d’un trait et relu trois fois la même semaine à la recherche du secret de cette beauté inouïe. En vain. Le beau est ce que seuls nos sens comprennent et échappe à la raison.
Bien des larmes versaient lors de la première lecture. Romantique malgré moi.
Ah, Zweig ou l’art des expressions ad hoc! Nul besoin de languir. Deux mots font l’affaire et à chaque fois le lecteur n’y comprend rien. Comme ayant reçu la clef qui ouvre son cœur, les sentiments se dérobent aisément.
Sous tension
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 28 octobre 2009
L’enthousiasme de la jeunesse, la naïveté de l’adolescent, la passion d’apprendre, l’admiration jusqu’à la soumission, l’amour jusqu’à la souffrance (si il y a un ouvrage qui permet de comprendre la différence entre amour et sexualité c’est bien celui-là).
Tout cela servi par une écriture dense et intense capable de restituer toute la richesse des sentiments humains, d’organiser une montée sous pression continue qui interdit de relâcher le livre avant la dernière page…
Magnifique et très touchant
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 33 ans) - 24 janvier 2009
Bref, un classique, et c'est d'ailleurs très osé de la part de Stefan Zweig d'écrire un roman dont le sujet principal était à l'époque très controversé. (ce qui est toujours le cas aujourd'hui)
Bon, fin, mais troublant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 27 août 2008
Stefan Zweig est toujours excellent.
Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 26 août 2008
Bien que prévisible pour tout lecteur ayant un minimum de facultés d'analyse psychologique, ce livre retrace très bien l'inexpérience des jeunes adolescents face au monde et aux étrangetés de certains adultes.
Il est également un témoin des pensées de la société de l'époque face au "secret" du professeur.
Touchant, mais prévisible
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 1 décembre 2007
Une admiration sans limites
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 28 janvier 2007
Tout au long du livre, le héros nous fait part de ses sentiments. Pas à un seul instant, il n’arrive à expliquer le comportement de son professeur. Ce n’est qu’à la fin du livre que celui-ci dévoile ses sentiments, son amour sans borne pour ce jeune homme et son homosexualité, sa souffrance d’être homosexuel, que notre héros comprend. Il fini en apothéose sur le récit que le professeur fait de sa vie.
Mon seul regret est de ne pas avoir pu partager leurs échanges, car peu de choses filtrent, seuls les sentiments qu’éprouvent le héros sont mentionnés.
Rapports ambigus
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 3 septembre 2006
Même si le lecteur comprend assez rapidement le mystère de cette relation , l'intérêt n'en est pas moins bien présent par la qualité de description des sentiments éprouvés par les protagonistes de ce petit livre. Je conseille ce livre à qui aime Zweig.
Zweig...
Critique de Lestat (, Inscrit le 9 juillet 2005, 36 ans) - 17 juillet 2005
A lire absolument !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 10 septembre 2004
Fin psychologue
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 26 janvier 2004
Dévotion malsaine
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 14 décembre 2002
A travers ce roman, c'est à la prose d'un tel professeur que nous sommes conviés. A travers les yeux de Roland, jeune étudiant allemand, obligé par son père à se plonger plus sérieusement dans ses études au lieu de vivre dans l'insouciance et la frivolité du monde berlinois. Roland va découvrir ce maître et se placer dans un rapport de dévotion,de subordination envers ce professeur qui lui a offert la passion de l'étude et de l'action intellectuelle. Rapport malsain, ambigu qui amène Roland par d'intenses passages de doutes. Et ce secret.....
L'écrivain autrichien décrit la psychologie de ces personnages avec une jolie maestria. Ses descriptions sont magnifiques et décrivent bien la passion débordante dans laquelle est plongé le héros.
Reste aussi la description du monde étudiant dans la ville de Berlin qui est un modèle du genre et qui nous brosse, en termes imagés, le portrait de l'étudiant débarqué de sa province et qui découvre la grande ville.
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