Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage de Maya Angelou
( I know why the caged bird sings)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Autobiographie
Maya raconte son enfance, chez sa grand-mère et son oncle, à Stamps petite bourgade, où elle y vit avec son frère. Ils vont retourner un temps à Saint Louis auprès de leur mère, violée par son beau père ils rentrent à Stamps. Maya et son frère aiment la littérature, ce sera un refuge pour Maya.
Puis à l’adolescence un départ pour San Francisco, ils retrouvent leur mère, un autre beau père « Papa Clidell », une nouvelle vie, mais aussi la découverte d’être une jeune femme noire, le rejet, le combat et enfin la maternité à 17 ans.
Pas facile d’être une jeune femme noire dans les années 30, l’auteur nous dévoile sa vie avec beaucoup de tendresse, d’émotion et de lucidité.
Je vais maintenant découvrir la suite en lisant "Tant que je serai noire".
Un auteur à découvrir
Les éditions
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage [Texte imprimé] Maya Angelou traduit de l'anglais (États-unis) par Christiane Besse
de Angelou, Maya Besse, Christiane (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253127536 ; 7,90 € ; 01/10/2009 ; 345 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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Biographie
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 22 décembre 2018
C'était une découverte pour moi de cette auteure, et je vais continuer à la lire.
Grandir dans le Sud
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 4 septembre 2011
Après la séparation de ses parents elle et son frère seront trimballés de l'Arkansas a la Californie, vivant chez leurs grand-parents, puis leur père, enfin leur mère. Petite fille Noire grandissant pendant la ségrégation on découvre la pauvreté et le mépris raciste dont elle fut souvent victime. On découvre aussi la joie de vivre malgré tout, la force et l'entraide qui soude des communautés maintenues au plus bas de l'échelle sociale.
Plaisant à lire, le style est pourtant trop léger pour être vraiment accrocheur et, c'est vrai, on survole malheureusement le tout plus qu'on ne s'y attache.
Trop lisse
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 23 novembre 2009
A Stamps, petite bourgade de l’Arkansas, elle va grandir entre une grand-mère sévère mais juste, et un oncle un peu étrange. Et va bien sûr faire l’expérience de la ségrégation raciale. Nous sommes au début des années 30, et comme le dit Marguerite, « être noir à cette époque, c’était comme vivre du mauvais côté de la frontière ». Les injustices, les souffrances morales et physiques, tel sera le lot de cette petite fille qui se cherche et qui malgré toutes les épreuves parviendra à se trouver.
Ce roman est autobiographique, et Marguerite n’est autre que Maya. Cette auteure noire qui figure parmi les plus lues dans le monde, et qui s’est vue décerner de nombreux prix aux Etats-Unis, s’est fortement impliquée auprès de la société civile pour l'affirmation des droits civiques des Noirs américains. Ses livres sont devenus des classiques de la littérature américaine, et figurent dans les programmes scolaires.
Cette militante est une femme digne, et son écriture est directe et sans misérabilisme. Les personnages féminins sont évidemment les plus forts et les plus intéressants. Cette grand-mère pétrie de foi, aimante mais incapable du moindre signe d’affection, est elle-même une grande figure du village dans lequel elle tient un magasin qui se mue en véritable épicerie sociale lorsque la conjoncture devient difficile pour tous. Quant à la mère, tiraillée de toute évidence entre ses enfants et son désir de liberté, elle est celle qui a sans doute la position la moins facile, et c’est aussi le personnage que j’ai préféré.
Et pourtant, malgré ces qualités, j’ai trouvé ce roman trop lisse, trop « propre ». Il y manque à mon sens ce « plus » qui fait que l’on est emporté… et je suis restée sur le quai.
Je me suis même parfois ennuyée, ayant envie de vite achever ma lecture pour pouvoir commencer le livre suivant. Il est des livres que l’on voudrait aimer, c’était le cas pour celui-ci… dommage.
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