Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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une fable tropicale et universelle
Dans cette fable sur fond d'Amérique du Sud et de climat tropical, Véronique Ovaldé explore l'âme humaine dans tout ce qu'elle contient de noirceur et de luminosité. Des femmes intelligentes et libres, mais aussi prisonnières et fatalistes nous livrent, au travers d'une écriture étonnante, fluide et lumineuse, incisive et ironique, leurs sentiments intimes. Rose, Violette et Vera Candida, de mère en fille, composent avec le secret de leur lourd destin et tissent des liens forts, qui les unissent par delà la mort.
C'est d'amour qu'il est question au fil de ces 283 pages qui nous transportent de l'île de Vatapuna , berceau de cette famille de femmes sans hommes jusqu'à Lahomeria, une ville du continent. C'est là que Vera Candida vaincra ses préventions bien légitimes contre les hommes, trouvera l'amour et au final renouera les fils distendus de son passé.
Tout le charme de ce beau roman réside dans l'ambiance qu'il dégage, davantage que dans le scénario au demeurant assez simple et dont la part secrète est inscrite en filigrane dès les premiers chapitres. Ce drôle de voyage dans l'univers de ces trois femmes est porté par la plume assez réjouissante d'une Véronique Ovaldé, déjà récompensée par le prix France Culture-Télérama 2008 pour son roman « Et mon coeur transparent ».
Voilà une belle lecture de rentrée qui mériterait bien d'être distinguée pour son originalité et son style dans la foultitude des productions de rentrée littéraire.
Les éditions
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Ce que je sais de Vera Candida [Texte imprimé] Véronique Ovaldé
de Ovaldé, Véronique
Editions de l'Olivier
ISBN : 9782879296791 ; 5,00 € ; 20/08/2009 ; 292 p. ; Broché -
Ce que je sais de Vera Candida [Texte imprimé], roman Véronique Ovaldé
de Ovaldé, Véronique
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290022054 ; 7,60 € ; 20/08/2011 ; 320 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (22)
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Le destin imaginaire d'une sud-américaine
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 18 juin 2020
Si dans « La grâce des Brigands » elle donne l’image d’une romancière nord-américaine, dans le présent roman, on peut facilement croire qu’on a une traduction d’un romancier latino qui nous raconte une fable moderne avec une forme de naïveté caractéristique.
On est donc certainement en Amérique du Sud, mais le contexte est purement imaginaire, même si on se raccroche à des clichés comme celui d’un probable trafiquant (Jeronimo), d’un tortionnaire typique d’une dictature militaire (Le Grand-père de Itxaga) ou encore à des milices, ersatz de brigades de la mort.
C’est aussi et avant tout le récit d’une femme forte, qui n’inspire pas forcément la sympathie, mais qui ne laisse certainement pas indifférent.
Le récit est nerveux, certes avec quelques creux, mais qui reste soutenu grâce à des chapitres courts et qui maintient le lecteur en haleine alors même qu’on ne s’attend pas forcément à un évènement, sauf peut-être le début d’une histoire d’amour ou encore, comme d’ailleurs annoncé au début du livre, un retour de l’héroïne dans son île natale suite à une mort imminente.
En résumé, un bon roman, qui se lit vite et qui ne peut décevoir.
Une saga tropicale haute en couleurs
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 18 septembre 2015
Divertissant et instructif, ce roman est peut-être un peu trop long et riche en rebondissements, une concentration minimale étant de mise, mais il est largement à recommander. Laissez-vous guider et réjouissez-vous.
Extrait simple du grand livre de la vie
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 11 juin 2014
Au niveau du style, les phrases courtes sont souvent séparées par des virgules au lieu de points, probablement pour éviter les relatives. L’œil passe dessus et corrige mais c’est un peu agaçant.
IF-0514-4233
Drame féminin et moiteur tropicale
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 10 septembre 2012
Histoire de femmes
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 11 juillet 2012
Le cadre ? Une île, ou un rivage d’Amérique Centrale, Caraïbes. Un cadre imaginaire : l’île, Vatapuna et une ville du « continent : Lahomeria.
Rose Bustamente s’est retirée des « affaires », prostituée en rupture d’activité, pour venir goûter des jours plus sereins dans sa cabane sur une plage de Vatapuna, à vivre libre et pêcher à l’épuisette des poissons volants. Mais le mal(e) passe par là, Jeronimo, qui a fait bâtir son « château » sur les hauteurs et qui prétend avoir la vue offusquée par la cabane de Rose. Rose partie négocier avec Jeronimo subit la situation et se retrouve enceinte de Violette.
Violette est un personnage mineur dans le roman, simplette et fille facile. Mais Violette est surtout la mère de la fameuse Vera Candida. Vera Candida qui va être élevée par sa grand-mère, Rose, et qui va subir un sort comparable à celui de celle-ci. Partie rencontrer Jeronimo, elle en sort violée, elle aussi, et enceinte à quinze ans.
Vera Candida préfère alors quitter l’île et se retrouve à Lahomeria. Apparition de Itxaga, et de Monica-Rose, sa fille. Quatre générations de femmes tout de même.
Outre ces considérations sociétales, il y a de très beaux passages sur la nature tropicale, sur la condition féminine en milieu machiste avéré et sur les techniques de survie de femmes fracassées par la vie et l’égoïsme masculin.
« Le chauffeur referme la porte coulissante et démarre.
Vera Candida pose son sac, elle respire l'odeur des palétuviers, la poussière de la route, le gasoil, et les effluves du matin caraïbe - le ragoût et les beignets -, elle perçoit le jacassement des télés et des radios par les fenêtres ouvertes - il doit être sept heures sept heures trente, estime-t-elle -, le ressac de la mer en arrière-plan, un chuintement discret, elle reprend son sac et traverse le village, se dirige vers la cabane qu'elle a quittée vingt-quatre ans auparavant.
Il y a un snack à la place.
Une baraque en tôle cadenassée. Vera Candida s'approche pour jeter un oeil à travers la porte vitrée, les relents persistants de graillon lui rappellent l'état de son estomac, elle se sent nauséeuse, elle jure entre ses dents, Putain de putain, elle s'attendait de toute façon à ce que la cabane en bois ait été rasée, c'était couru d'avance, elle le savait, n'est-ce pas, avant d'avoir entrepris le voyage, alors pourquoi a-t-elle entrepris ce voyage, elle entrevoit des tabourets retournés sur les deux tables et un comptoir bricolé avec du bois de récupération, elle s'assoit sur son sac et reprend son souffle, elle croise ses mains devant elle, voit ses doigts se superposer les uns aux autres, elle pense à ce que charrie son sang, elle pense à son corps qui déclare peu à peu forfait, elle a la tentation de se laisser aller à un désespoir tranquille. Elle ne se sent pas si mal, elle se sent juste en proie à la fatalité. »
Quatre générations de femmes solitaires …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 28 juin 2012
Ce pèlerinage est l’occasion pour l’héroïne de se remémorer un lointain passé, aux côtés de sa grand-mère Rose Bustamente, la pute au caractère volontaire, pêcheuse de poissons volants. Sont également évoqués la courte vie de sa propre maman, Violette, au profil incertain ainsi que la naissance de Monica, la fille de Véra.
L’auteure nous offre ici les portraits de quatre générations de femmes enracinées dans une solitude farouche et dont on suit sans se lasser les parcours aventureux, traversés par des hommes de passage.
(p. 284) - " Depuis qu’elle est partie, elle a l’impression que le temps se déroule à un rythme différent, elle se demande s’il en est de même pour lui. La vie commune c’est le temps et le déni du temps. Je ne me suis pas vue vieillir dans son regard. (…) Elle se sent d’une solitude infinie sans son interlocuteur coutumier (…) Et que faire maintenant de tout ce que je sais de lui ? Que faire de mon extrême et si vaine connaissance de lui ? "
Ce roman dense, d’une grande intensité dramatique, malgré l’humour sous-jacent, évolue autour des comportements de Véra Candida, à la fois poignants et détachés de tout. Les clés décryptant ce profil énigmatique nous seront livrées à la fin de l’ouvrage, tout à la fois attachant et teinté de nostalgie.
Courage et résignation des femmes de Vatapuna
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 11 avril 2012
On s'attache très vite aux héroïnes admirables telles que Rosa Bustamente, puis à sa petite fille Vera Candida, femmes acceptant et s'adaptant à leurs conditions dans un univers machiste et effrayant.
Malgré la ponctuation minimaliste qui demande un effort d'attention - Il ne faut pas oublier le moindre mot comme le pronom « se » si on veut savoir si le personnage « se »parle ou parle à son interlocuteur- j'ai beaucoup aimé l'ambiance, la description des décors et des environnements et éprouvé de la tendresse pour ces personnages.
Un très bon moment de lecture.
une jolie fable
Critique de Poki (, Inscrite le 1 mars 2010, 50 ans) - 26 février 2012
Nous allons suivre cette femme libre et cette mère courage vivre au rythme de son destin parsemé de rencontres plus inattendues les unes que les autres. Ce que je sais de Vera Candida est un véritable conte philosophique, Véronique Ovaldé nous offre une fable extraordinaire sur la condition des femmes face à la domination des hommes, sur la fatalité d’une lignée de femmes, quatre générations, malmenées par la vie et par les hommes. Le style littéraire est très original et la ponctuation fantaisiste donne un rythme particulier au roman. Je me suis attachée aux personnages et fus heureuse de les suivre le temps de ce roman.
Une histoire de femmes latines …
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 22 février 2012
CHAUDEMENT RECOMMANDE
Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 43 ans) - 17 février 2012
Au delà du tragique destins de ces femmes, il y a la chaleur des tropiques, cette moiteur, cette transpiration qui vous imbibe, nous sommes dans la jungle.
Nous sommes sous des latitudes où les gens sont victimes de leur vie, ils sont dans la fatalité des jours qui passent.
Mais Vera Candida va fuir, aller loin rompre ce cercle infernale, elle va construire sa vie tant bien que mal pour éviter à sa fille de connaître le même destin.
Le plume de l'auteur est légère et rythmée, elle nous entraîne avec elle sur le fleuve de ses mots et nous incite à suivre l'histoire de ses héroïnes.
Bref un moment de lecture.
Magie et destin
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 28 janvier 2012
La structure et le thème sont classiques. L'écriture est fluide, évocatrice. La pointe d'humour et de magie ne sont jamais loin et viennent sauver l'ensemble qui serait sinon un peu plat. Un bon moment de lecture.
Une ambiance latina
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 20 décembre 2011
Le destin de ces femmes est identique et se reproduit sur plusieurs génération. La condition de la femme est ainsi mise en valeur dans un pays imaginaire.
J'ai apprécié ce roman et l'écriture fluide. On passe un bon moment.
Briser la fatalité !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 16 août 2011
4 générations de femmes :
- la grand-mère ; Rose Bustamente , " meilleure pêcheuse de poissons volants , qui avait été la plus jolie pute de Vatapuna ".
- la mère ; Violette ( fille de Rose et de Jéronimo ) une idiote à la libido débridée , enceinte à 15 ans .
- la fille ; Vera Candida , fille d'une idiote et d'un benêt ; violée par son grand-père à 15 ans et pour qui il était nécessaire de s'en aller pour rompre la fatalité.
- l'enfant ; Monica Rose , en quête d'un père qu'elle ne connait pas et d'une mère dont elle s'éloigne.
Un hommage à la femme ; ses forces ( caractère , volonté ) et ses faiblesses . Un fort réquisitoire contre le viol et les conséquences sociales . ( les foyers des filles-mères ,la honte , la solitude )
Un conte exotique , aux lieux imaginaires ( teintés d'Amérique latine ) . Une nature luxuriante ( faune et flore omni présentes )
Le poids de la croyance , une porte de sortie par l'éducation ( le livre , l'art ) et l'Amour.
Quelques belles phrases :
" Il faut que tu ne saches plus où commence ton corps et où finit celui de l'autre " .
" Elle eut envie de lui faire confiance , de déposer dans les mains de cet homme , la majeure partie de son fardeau " .
Pas de la grande littérature mais un bon roman , où l'émotion est présente , les personnages attachants et l'histoire profonde.
Je vous invite à parcourir l'excellente critique de BMR et MAM.
Atmosphère
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 28 octobre 2010
Telle mère, telle fille ...
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 11 octobre 2010
Une mini-saga, depuis la grand-mère (Rose) à la petite-fille (Vera Candida), en passant par une mère (Violette) un peu demeurée. Et même jusqu'à la génération suivante (la petite Monica Rose).
Une histoire agitée : la grand-mère Rose exerçait le plus vieux métier du monde et la Violette un peu simplette était du genre facile.
Heureusement, Vera Candida trouvera, un temps du moins et après quelques péripéties dignes de ses aïeules, un peu d'amour auprès du bel Itxaga :
[...] On lui aurait annoncé qu'il ne pourrait jamais coucher avec Vera Candida mais qu'il aurait le droit de rester avec elle sa vie durant, Itxaga aurait signé immédiatement. Il se rendit compte que ce qu'il voulait faire le plus intensément du monde c'était lui rendre service. Il se dit, Je vieillis. Merde.
Mais Véronique Ovaldé souffre, comme beaucoup de ses confrères de l'hexagone, du syndrome aigu de l'écrivain-français-à-la-mode et se croit donc obligée, sans doute pour faire branchée in, de faire des effets de mots entre chaque virgule.
C'est parfois adroit et bien venu :
[...] Pendant des années, quand Monica Rose s'assoirait sur le canapé entre Vera Candida et Itxaga, elle se serrerait contre eux, bougerait son minicul comme si elle faisait un nid, les prendrait par le bras et dirait, On est bien tous les deux.
La première fois, Vera Candida rectifierait, On n'est pas deux, on est trois.
Et Monica Rose répondrait, On est bien quand même.
Mais il faut bien avouer qu'au fil des pages, on se lasse. Je dis, On se lasse.
Reconnaissons à la décharge de Dame Ovaldé que Vera Candida est arrivée après les fraîches et limpides Prodigieuses Créatures : ça ne pardonne pas et le challenge était difficile à relever. Deux histoires de femmes écrites par des femmes : l'une nous a véritablement emporté sur les plages anglaises du XIX°, l'autre nous aura amusé ... quelques pages.
La fable de Vera Candida ressemble plutôt à celle que Carole Martinez nous avait déjà contée en Espagne avec son Coeur cousu : mêmes qualités ... et mêmes défauts.
Pour celles et ceux qui aiment les tropiques.
4 générations
Critique de Ptitnine (, Inscrite le 4 juin 2008, 46 ans) - 27 juillet 2010
Monica rose en naissant et vivant loin de l'île magique semble protégée du sort qu'a connu sa mère grand mère et arrière grand mère: elle ne sera pas violée et pourra vivre pleinement sa vie de femme.
Vera Candida et Rose : MERES COURAGE
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 14 juillet 2010
Avec ce roman, Véronique Ovaldé a obtenu le Grand Prix du Roman des Lectrices de Elle 2010. En 2008 lui revient le Prix Télérama avec Et mon cœur transparent. En 2006, La très petite Zébuline lui vaut la Bourse Goncourt du livre jeunesse.
Vera Candida débarque sur l’île de Vatapuna, lieu où elle a grandi auprès de sa grand-mère Rose Bustamente. Sa mère ? Juliette n’a pas été à la hauteur de son éducation. Son père ? point d’interrogation. Son grand-père paternel ? Un autre mystère autour du peu recommandable Jeronimo. Rose ? une grand-mère Courage qui vit âprement. Véra Candida ? une existence mouvementée avec en fil rouge détermination, souci de la justice, aucune compromission.
Vatapuna, kesako ? Une île imaginée par l’auteur, non loin d’un pays d’Amérique latine où s’enfuit Vera Candida. Celle-ci se refait une nouvelle vie avec sa fille Monica Rose, mais une vie dangereuse, son sens de la justice s’agrémentant mal au régime politique en place.
Véronique Ovaldé maîtrise bien sa plume en l’adaptant aux personnages qu’elle fait vivre. Le comportement de chacun correspond au niveau de langue adopté et suit ainsi leur psychologie : naïveté, détermination, courage face à l’adversité.
Trois générations de femmes
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 9 juin 2010
L'auteur, que je découvre avec ce roman, a vraiment un grand talent de conteuse. Le décor imaginaire, l'action se passe dans une île tropicale et dans une grande ville d'Amérique du sud, est très bien rendu (on s'y croirait, comme on dit). Les personnages sont haut en couleurs et très sympathiques. Que vouloir de plus ? C'est clair qu'on passe un bon moment. Mais c'est clair aussi que ça ne laisse pas une trace inoubliable.
Belle découverte!
Critique de Adl (, Inscrite le 26 février 2010, 45 ans) - 5 avril 2010
Un très beau conte moderne, une leçon d'humilité aussi...A lire et à relire avec une limonade, bien installé(e) dans un fauteuil sous le soleil du printemps. Bonne lecture!
Une écriture à la cadence tropicale
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 15 mars 2010
Fable philosophique sur la condition féminine
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 30 janvier 2010
Sur fond d'Amérique latine fantasmée et réinventée (tous les lieux sont imaginaires), Véronique Ovaldé nous propose une fable philosophique sur la condition des femmes, leur exploitation, le manque de respect des hommes à leur égard pour ne pas dire les violences qu'elles doivent subir (viol, inceste...). Les personnages positifs sont émouvants et attachants. On espère de tout coeur que la fille de Véra, Monica Rose, arrivera enfin à s'en sortir grâce aux études. L'histoire est exemplaire et symbolique à la fois. Dommage que le style ne soit pas vraiment à la hauteur : être fâchée avec la ponctuation traditionnelle et infliger au lecteur des phrases à rallonge pouvant atteindre une page entière est peut-être du dernier chic, mais cela n'apporte rien au confort de lecture. Dommage. En dehors de ce point particulier, rien à redire, un très beau roman que tous les machos devraient lire...
Envoûtant
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 4 décembre 2009
L'histoire, même si elle semble par moments et sur certains détails seulement, un peu loufoque est tout à fait prenante et ces originalités lui confèrent quelques accents d'une fable.
On se sent complètement transportée dans un autre univers et emporté par l'envie de connaitre la destinée de Vera Candida.
Le scénario est bien ficelé, inédit et les évènements ne se devinent pas de nombreuses pages à l'avance. Les thèmes abordés sont sur le fond assez lourds mais traités sans gravité ni mélodrame.
Voilà qui redonne envie de suivre cette auteure.
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