Une divertissante nouvelle série

« Si vous êtes un gamin normal qui avez ouvert ce livre en pensant qu'il s'agissait d'une oeuvre de fiction, parfait. Poursuivez votre lecture. Je vous envie de pouvoir croire que rien de toute cette histoire n'est jamais arrivé.
Mais si vous vous reconnaissez dans ces pages - si vous sentez quelque chose remuer en vous - arrêtez tout de suite de lire. Il se pourrait que vous soyez des nôtres. Or dès l'instant où vous le saurez, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses. »

La série va bientôt être sur le grand écran et je voulais la lire avant (trois des cinq tomes sont traduits). Au début, j’avais des doutes, j’ai sursauté à la première phrase au mot « sang-mêlé », un terme - typiquement - potterien, mais je crois qu’on peut dire que ça va au-delà d’une série Harry Potter version dieux grecs.

L’Olympe s’est déplacé aux États-Unis, nouveau centre de l’Occident comme la Grèce l’était à son époque (ça reste discutable, mais ça se tient) et nous suivons le jeune Percy Jackson, un adolescent hyperactif de 12 ans. Poursuivi par des monstres, sa mère l’emmènera dans une étrange colonie. Percy fera une découverte, il est le fils d’un dieu grec puissant. En même temps, il apprendra que quelqu’un a volé l’éclair primitif de Zeus, il sera pointé du doigt et il devra aller le retrouver pour s’innocenter.

C’est écrit à la première personne, ce qui permet de se sentir rapidement complice avec le personnage principal. Cependant, il y a des éléments que je trouve trop ordinaires pour des dieux ou demi-dieux. Comme, j’ai essayé d’imaginer Dionysos en chemise hawaïenne buvant du Coca sans succès, aussi, je sais pas encore pourquoi les élèves portent des chandails orange vif avec marqués dessus « Colonie des Sang-Mêlés », comme si on n’allait pas les reconnaître... Mais on dirait que c’est moins pire dans les tomes suivants. Les tomes d’après sont meilleurs sur plusieurs points. Si j’ai été agacée par moments, en général je me suis bien amusée. C’est drôle, divertissant et ça se lit comme rien. Bon mélange de mythes dans un contexte contemporain. Les mythes grecs sont bien expliqués pour que les enfants et les néophytes puissent bien suivre l’histoire.

« Chiron m'a adressé un sourire mélancolique.
- Personne ne sait combien de temps durera l'Âge de l'Occident, Percy. Les dieux sont immortels, c'est vrai. Mais les Titans l'étaient, eux aussi. D'ailleurs ils existent encore, enfermés dans leurs différentes prisons, obligés de subir des souffrances et des punitions sans fin, affaiblis, mais toujours bien vivants. Puissent les dieux de l'Olympe ne jamais connaître un si sombre destin, et nous ne jamais replonger dans le chaos et l'obscurité du passé. Tout ce que nous pouvons faire, petit, c'est obéir à notre destin. »

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  Le voleur de foudre [Texte imprimé] Rick Riordan traduit de l'anglais (américain) par Mona de Pracontal

  de Riordan, Rick Pracontal, Mona de (Traducteur)
  Albin Michel / Wiz (Paris)
  ISBN : 9782226186072 ; 13,18 € ; 15/03/2008 ; 424 p. ; Broché

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