Le bois de Battandière de Françoise Bourdin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Pas du tout passionnant ! A zapper !
Léa se retrouve à l'âge de 23 ans veuve, mère d'une petite fille, et doit reprendre l'entreprise forestière de son défunt époux.
Très vite, elle se remarie et a un petit garçon.
Quinze années plus tard, le bilan de sa vie d'épouse n'est pas brillant...
Tristan, son mari boit de plus en plus et délaisse son travail. .......
Ce roman ne m'a absolument pas tenue en haleine.
C'est long... Beaucoup trop de faits sont répétés, l'histoire se déroule sans rebondissements... et sans surprise. Les personnages sont peu crédibles ; ou trop gentils ou trop méchants....
Enfin, j'ai terminé ce livre mais avec effort ... et sans réelle émotion.
Pour moi, il est peu recommandable si vous avez envie d'un bon moment de lecture.
Les éditions
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Les bois de Battandière [Texte imprimé] Françoise Bourdin
de Bourdin, Françoise
Belfond
ISBN : 9782714443403 ; 4,93 € ; 26/03/2007 ; 312 p. ; Broché
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Au coin du feu
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 8 décembre 2019
C'est une constante chez Françoise Bourdin. Léa est une femme forte, travailleuse et romantique. Elle a des blessures intimes et espère pouvoir bénéficier d'une seconde chance dans la vie. En l’occurrence, là, ce serait une troisième chance vu qu'elle est mère de deux enfants de deux pères différents et que ce Raphaël ne la laisse pas indifférente.
En fait, les deux, pendant un bon moment s'ignorent. Ils ont des relations classiques de patron à employé et puis tout bascule. On ne sait pas trop pourquoi ni comment. Ce doit être ça la magie de l'amour.
Ça nous donne une seconde moitié de roman très à l'eau de rose où Raphaël et Léa jouent les collégiens à s'embrasser en cachette alors que, je le rappelle, ce sont des quadragénaires ayant déjà eu une première vie derrière eux. Léa s'est mariée à dix-neuf ans seulement. Elle a perdu son premier mari dans la foulée. J'ai eu de la pitié pour elle mais, en même temps, à force de ressasser son amour pour son défunt Martial, je me dis que ça n'a pas dû être totalement facile pour Tristan non plus.
Les enfants sont spectateurs du conflit entre leur mère et Tristan mais là aussi que de romantisme. L'aînée, Virginie, a beau n'avoir que la vingtaine (elle est encore étudiante), sa mère l'imagine déjà bientôt fonder une famille ! Je ne suis pas sûr que ce soit la priorité des jeunes d'aujourd'hui. Je les vois plutôt espérer réussir leurs études et trouver un travail en rapport avec ce qu'ils ont étudié.
Après, la dure réalité du quotidien de forestier est assez bien retranscrite. Travailler le bois est pénible, physique, et surtout il faut tenir le froid d'autant que les hivers là-bas dans le Jura ont l'air rigoureux et les routes mauvaises !
On retrouve également le goût de Françoise Bourdin pour les immenses bâtisses. La fameuse Battandière du titre. Une grande baraque devant coûter une fortune à chauffer l'hiver et un boulot de dingue à entretenir. Françoise Bourdin n'y voit que le côté rassurant de ces murs, les souvenirs qu'ils renferment, les réunions familiales pendant les fêtes avec des repas somptueux. Chacun son truc.
commercial!
Critique de Hibou (, Inscrite le 28 décembre 2009, 49 ans) - 17 janvier 2010
Je trouve ce roman sans consistance. Outre le fait que le thème soit d’une banalité phénoménale (la femme qui tombe amoureuse de son employé alors qu’elle est mariée), le roman semble être une pure ossature, telle cette exploitation forestière élaguée des feuilles touffues et vivantes d’arbres centenaires. Les personnages semblent être en carton pâte et frisent la caricature. On noircit à grand coup de pinceau ce pauvre Tristan ; sans cesse, à peine avons-nous le temps de l’entendre dire quelque chose ou voir faire quelque chose qu’il surgit un verre à la main. Raphaël est lui le prototype de l’amant idéal, tel qu’il ressemble à un modèle de vertu, que la sensibilité a du mal à se saisir sinon à travers l’image glacée de la gentillesse naïve et vulgaire : Il est une source de bonté à l’état pur pour sa mère mourante atteinte de la maladie d’Alzheimer , Il accepte avec la plus grande complaisance que le divorce soit prononcé, pour baiser avec Léa malgré les désirs violents qui le secouent à son égard. Le frère jumeau de Léa, comme tout frère jumeau qui se respecte, donne son approbation aux amants de celle là, la réciproque étant difficilement envisageable puisque un peu de fantaisie conventionnelle fait que lui est homosexuel. Bref je trouve que Françoise Bourdin joue sur les clichés et les grosses ficelles pour s’attirer un lectorat nombreux à moindre frais. Je crois qu’elle a fauté par excès car notre sensibilité profonde ne trouve pas le moyen de s’exercer.
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