Le goût de Paris, tome 1 : Le mythe de Jean-Pierre Arthur Bernard
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Arts, loisir, vie pratique => Voyages et géographie
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Eléments sublimés d'une imagerie irrationnelle
Paris enflamme l'imaginaire, particulièrement face à son histoire et la grandiloquence, parfois un brin arrogante, des grands maîtres de la littérature française. Cette petite anthologie qui cumule de grands noms de plume nous rappelle les raisons d'être fier de l'histoire nationale et de la capitale. Mais tout n'est pas sublime dans la capitale, souvent irrespirable, anxiogène et dangereuse aux XVIIIème et XIXème, dans ce laboratoire révolutionnaire, insalubre et bruyant, comme le rappelle notamment Rousseau.
Victor Hugo, Alphonse Daudet, Charles Baudelaire, Jules César, notamment, sont conviés à vous livrer leur impression sur une ville oh combien mouvante et changeante au fil des siècles. Le tout est impressionniste et emportant, en bien et en mal.
Les éditions
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Le goût de Paris [Texte imprimé] textes réunis et présentés par Jean-Pierre Arthur Bernard
de Bernard, Jean-Pierre Arthur (Editeur scientifique)
Mercure de France / Le Goût des villes
ISBN : 9782715224162 ; 2,98 € ; 05/11/2004 ; 121 p. ; Poche
Les livres liés
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- Le goût de Paris, tome 2 : L'espace
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Les critiques éclairs (1)
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Paris aimé, Paris détesté
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 24 mai 2013
Quant à moi, je ne saurais être objectif, aimant passionnément Paris, de Montmartre à Bastille, du canal Saint-Martin aux Champs Elysées.
C'est la raison pour laquelle je me suis précipité sur ce petit recueil de textes d'auteurs de toutes époques, de Baudelaire à NTM en passant par Céline.
Beaucoup de ces auteurs n'aiment d'ailleurs pas du tout Paris : Flaubert ne voit que son immense bêtise, Maxime du Camp sera plus mesuré, lui-même préférant Rouen, Léon Bloy préfère se rappeler de la Lutèce de l'âge d'or et se moque des goûtes bourgeois en matière artistique, Verlaine ne lui trouve rien d'extraordinaire. Baudelaire parlera des personnages pittoresques qu'il y croise, en particulier les petites vieilles, se rappelant certainement de dessins de Daumier. Et NTM se propose même de raser la ville, refuge des riches et des puissants selon eux. Peut-être dans les prochains recueils peut-on lire des extraits de Marcel Aymé, Maupassant ou Huysmans ?
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