Les cités de la nuit écarlate de William Seward Burroughs
( Cities of the red night)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (50 018ème position).
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Que dire devant un tel délire
Alors là j'avoue je vais faire une critique un peu à l'aveugle car j'ai a peu près rien compris au fond de ce roman. Si il y en a un bien sûr.
A priori ça raconte plusieurs histoire en parallèle : celle de pirates qui forment des colonies utopiques au 18 ème siècle avant de conquérir la moitié de l'Amérique, l'histoire d'un détective privé qui enquête sur d'étranges disparitions de jeunes hommes et l'histoire des cités écarlates au confluent du temps et de l'espace. Et puis tout se télescope dans un joyeux bordel dans lequel je n'ai pas compris grand chose. Du Philip K Dick mais en 10 000 fois plus barré.
Dans ces conditions, quoi dire. Bah que ça ne m'a pas déplu car le style est plutôt pas mal, ironique, provocateur et surtout avec pas mal d'image, de vision qui relève plutôt de la poésie. Même si il y a une trame générale, des personnages récurrents... c'est d'ailleurs pour moi la vraie force de cette oeuvre.
Les cités de la nuit écarlate c'est donc un roman de junkie, un roman de SF,un roman "abstrait" (comme la peinture), de la poésie en prose et encore plus que ça. Mais même si l'expérience a été parfois plaisante, je ne lirai pas les 2 tomes suivants de la trilogie.
Reste la question de la note, pour vexer personne je met la moyenne tout rond.
Les éditions
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Les cités de la nuit écarlate [Texte imprimé] William Burroughs traduit de l'anglais (États-Unis) par Philippe Mikriammos
de Burroughs, William Seward Mikriammos, Philippe (Traducteur)
Christian Bourgois / Titres (Paris)
ISBN : 9782267020182 ; 10,15 € ; 19/02/2009 ; 457 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (1)
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Burroughs, fait du super Burroughs
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 19 septembre 2011
Je comprends les difficultés et la prudence du capnémo dans sa critique. Il est en effet difficile de relier toutes les histoires insérées dans ce livre ensemble, certes on comprend que des êtres du futurs ont la capacité d’observer par des écrans et d’intervenir sur des époques antérieures. Ce lien ténu montre bien que Burroughs ne voulait pas se tracasser avec ces détails.
Burroughs est un surdoué de la narration, en trois lignes il vous entraine dans ses histoires pour mieux nous attraper au tournant. Comme quelques génies, il ne veut pas se contenter de raconter, il veut changer les règles du roman, il dérange, provoque et en définitive interpelle.
L’essentiel du livre tient en deux histoires racontées en alternance. D’une part un jeune artificier du XVIIIème siècle qui s’engage comme marin et deviendra pirate fondant des cités libertaires en Amérique du sud. Cités prônant la liberté de culte et de sexe notamment. D’autre part un détective enquête sur la disparition de jeunes gens utilisés dans des cérémonies occultes.
De manière un peu confuse (pour moi) d’autres chapitres viennent s’incorporer dans les récits qui évoquent une civilisation ancienne, la propagation d’un virus par le sperme dans le futur et dont la population décide de se débarrasser en envoyant le virus dans le passé.
L’élément commun à tout est la présence du sexe et en particulier la sodomie homosexuelle permettant d’améliorer la clairvoyance. Il est souvent également question de l’orgasme exalté par la strangulation.
Il y a deux façons de lire ce livre, soit on se fait plaisir (un plaisir de lecture évidemment) en se régalant du talent de l’auteur, soit on tente de comprendre les messages cachés par l’intelligence de Burroughs. Mais avec le risque d’avoir chacun son interprétation du récit. J’ai pour ma part cru voir une suite dans les deux histoires principales. Les descendants des cités libertaires ayant déformé la théorie initiale en organisant des sacrifices magiques. Mais en définitive je ne suis plus sûr de rien.
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