La machine infernale de Jean Cocteau
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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Oedipe revisité
Le génial Jean Cocteau a revisité le mythe d'Oedipe qu'il a remis à sa sauce... J'ai lu la version de Sophocle et je trouve que la version de Cocteau est très supérieure... surtout le passage avec la rencontre d'Oedipe et du sphinx... à croire que Cocteau a fait des rajouts.. attribués à tort à Sophocle, alors que c'est l'oeuvre de Cocteau. Alors, même si on connait l'histoire, je sollicite nos chers critiqueurs de critiques libres de se plonger dans cette version, ça changera d'Amélie Nothomb... un autre monde, rempli de poésie. La version de Jean Anouilh est aussi remarquable mais différente de Cocteau...
Les éditions
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La machine infernale [Texte imprimé], pièce en 4 actes Jean Cocteau introd., notes et commentaires de Gérard Lieber
de Cocteau, Jean Lieber, Gérard (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253009160 ; 4,30 € ; 01/01/1992 ; 154 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (9)
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Un Oedipe humain et abordable
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 27 janvier 2024
L'une des versions les plus décapantes du mythe d'Oedipe
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 17 août 2012
Cocteau revisite ce mythe antique en y intégrant sa propre mythologie. La Grèce est forcément présente, l'Egypte avec Anubis, des échos à Shakespeare traversent cette oeuvre. Il y a quelque chose d'universel dans le traitement qui est fait de ce mythe.
Il s'agit bien d'une tragédie, mais le rire n'est pas absent de la pièce. On peut penser au respectable devin Tiresias surnommé par Jocaste à plusieurs reprises Zizi qui en quelques secondes lui fait perdre de sa noblesse ...
Les dialogues travaillés rendent hommage au mythe tout en le modernisant. La pièce est profondément tragique et d'un vif intérêt.
Œdipe par Jean Cocteau
Critique de Sam-faulkner (, Inscrit le 19 avril 2011, 26 ans) - 1 mai 2011
La Machine Infernale...
Personne n'échappe à son destin
Sophocle VS Cocteau
Critique de Calvin&hobbes (Le Mans, Inscrit le 13 septembre 2008, 32 ans) - 1 juillet 2009
N'étant pas fada de comparaisons douteuses et loin d'appuyer celle-ci j'estime tout de même que si elle doit être remise en cause ce n'est certainement pas à l'aide de ce style d'argument insipide, injustifié, qui constitue plus un obstacle à la réflexion qu'autre chose.
Le temps me manque (justement.) mais il serait plaisant de continuer ce débat qui pourrait s'avérer intéressant , voir constructif.
Incontournable
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 15 mars 2008
Une perle du tragi-comique. J'ai beaucoup aimé les touches d'humour que Cocteau a disséminé tout au long du texte, à propos d'un épisode mythique assez tragique.
:)
Niouf
Mythique .
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 16 août 2004
Sur les remparts de Thèbes, le fantôme de Laïos essaie en vain de prévenir Jocaste et Tirésias du malheur dont les Dieux désirent accabler Thèbes. Mais ces efforts sont vains car déjà Œdipe s'avance vers le Sphinx qui le laisse échapper pour ne pas stopper la farce cruelle ourdie par les Dieux qui doit faire d'Œdipe, meurtrier de son père, le mari de sa mère Jocaste dont il provoquera la mort avant de se crever les yeux.
La pièce de Jean Cocteau, héritière de Sophocle mais aussi de Shakespeare et de Freud, revisite de manière originale le mythe d'Œdipe en laissant notamment sa place à un érotisme trouble entre Œdipe et le Sphinx et incestueux entre Œdipe et Jocaste. Cocteau y développe le thème d'une machine infernale lancée par les Dieux cruels contre les Labdacides en multipliant les mises en abyme et les allusions au dénouement, particulièrement frappants et évocateurs pour un mythe aussi connu que celui d'Œdipe. Cocteau exagère même en exigeant une Jocaste friande de beaux jeunes hommes qui pourraient avoir l'âge de son fils. La construction de la pièce en elle-même est originale : les quatre actes séparés par les monologues didactiques de La Voix présentent des épisodes séparés du mythe. Le second qui montre la rencontre entre Œdipe et le Sphinx est ainsi particulièrement réussi. Le Sphinx ou plutôt la Sphinge remet en cause son rôle, se refuse à donner la mort aux jeunes gens, badine sous l'aspect d'une jeune fille avec le bouillant Œdipe avant de se révéler à lui sous sa forme de Sphinx puis de lui donner la réponse à la devinette pour que la machine infernale puisse continuer. L'acte se veut spectaculaire mais aussi profondément philosophique bien loin du dénouement du quatrième acte, sorte de raccourci expéditif de l'Œdipe-Roi de Sophocle qui ferme presque abruptement la pièce.
Le mythe antique dans le théâtre du XX° siècle.
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 30 décembre 2002
Comparons ce qui est comparable !
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 4 février 2002
Cocteau jeune et Sophocle aîné
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 21 décembre 2001
Les critiques libres du 45ème siècle liront peut-être encore Sophocle. Et Cocteau?
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